LA BD:
C'est quoi ? BURN, BABY, BURN.
C'est de qui ? L. Palloni
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Sarbacane
Déjà croisé sur le site? Oui
Une planche:
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Ca donne Quoi ? En moins de 3 décennies la ville de L.A s’est embrasée violemment par deux reprises avec à chaque fois une bavure de policiers blancs à l’encontre d’afro-américains.
Sanglantes émeutes aux bilans humains comme matériels particulièrement élevé, ces drames ont un autre point commun macabre: un tueur en série immole par le feu des victimes triées sur le volet: des prostituées et leur souteneur en 65 et des policiers ayant joué un rôle dans les premières émeutes en 92.
Deux générations d’une famille d’enquêteurs, loin d’être blanc comme neige pour certains, vont tenter d’élucider ces crimes tout en essayant de survivre au chaos des affrontements.
A la manière d’une série américaine sous haute tension, Lorenzo Palloni - qui aime décidément changer de thèmes même si les travers des rapports humains restent son fond de commerce- invente ici une enquête touffue, avec en background deux périodes historiques brulantes qu’il exploite fort bien, et livre un polar historique aussi plein de suspense que d’action. On regrettera éventuellement un casting un peu trop fourni qui demandera au lecteur une attention soutenue pour bien comprendre qui fait quoi et quand (et aussi une poignée de cases un peu petites pour bien discerner ce qui s’y passe).
Son trait très inspiré du comics U.S (j’ai parfois pensé au regretté Darwyn Cooke par exemple) est un support parfait pour ce généreux one shot, avec une colo différente par époque, le tout fort bien présenté en format à l’italienne par Sarbacane, éditeur français de Paloni.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :THE TAKING OF PELHAM 123
C'est de qui ? D. Shire
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Probable
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Pour cette B.O qui a - en partie à raison - souvent été encensée David Shire piétine cependant assez largement les plates bandes plantées par un certain Lalo Schifrin sur des petis chefs d’oeuvre comme Bullit ou les premiers volets des Dirty Harry.
Funk urbain sauvage aux rythmiques entrainantes, jouées par des basses saturées plutôt lourdes, une batterie groovy et quelques cuivres flirtant avec le jazz et le jazz rock, le tout en restant assez descriptif pour sonner comme une bande son de film de genre.
Belle réussite du coup pour le score de ce Taking of Pelham 123 (qui ne sortira en galette que 20 ans après le film!) au sujet presque aussi tendu que celui de Burn, Baby Burn pour lequel il n’a pas démérité.
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