2 avril 2017 7 02 /04 /avril /2017 06:59

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : MOMOTARO

 

 

C'est de qui ? Sergio Toppi

 

 

La Couv':

 

L'Artiste du Mois: Toppi  /  Momotaro Vs. Les 7 Samouraïs

 

Déjà croisé sur le site? oui

 

 

C’est édité chez qui ? Mosquito

 

 

Une planche:

 

L'Artiste du Mois: Toppi  /  Momotaro Vs. Les 7 Samouraïs

 

Ca donne Quoi ? Ichiro est un bucheron vivant heureux dans sa forêt jusqu'à ce que le prince sorcier Washizu vainque le bon prince Shimura et fasse régner la terreur sur le pays avec son armée de démons. Ichiro a recueilli des mains d'un samouraï mourant un petit garçon qu'il a nommé Momotaro. Celui-ci va vivre heureux dans la forêt jusqu'au jour où il va combattre les démons.

 

Toppi a révisé à sa façon le conte japonais original (enfin la version que je connais) : le bucheron est seul et pas marié; l'enfant ne sort pas d'une pêche (ou momo en japonais); pour combattre les démons, il est accompagné d'un renard au lieu d'un chien, un singe et un faisan.

 

Cela mis à part, la variation que créé l'auteur de ce mythe est brillante et intelligente. Ses dessins en noir & blanc sont d'une splendeur difficile à égaler et le font reconnaître dès la 1e page. Les arbres de la forêt sont majestueux. Les animaux sont si vivants que l'on s'attend à ce qu'ils sortent des pages. Les démons sont impressionnants et grotesques à la fois, leurs faces semblent inspirés par les masques du Nô.

 

Encore un très bel album de Sergio Toppi, mais un peu difficile d'accès pour les plus jeunes.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? LES 7 SAMOURAÏS

 

 

C'est de Qui Fumio Hayasaka

 

 

La couv'

 

L'Artiste du Mois: Toppi  /  Momotaro Vs. Les 7 Samouraïs

 

Déjà entendu chez nous?  Oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Fumio Hayasaka est mort jeune (41 ans), mais il a composé les bandes originales des films les plus connus (en Occident) des réalisateurs Akira Kurosawa ou Kenji Mizoguchi dont les 7 samouraïs ou Rashomon pour le 1e et l'intendant Sansho ou Les amants crucifiés pour le 2e.

 

L'extrait entendu ici est une marche régulière portée à la fois par des percussions et des cuivres. Elle accompagne autant la recherche des samouraïs prêts à défendre le village que le trajet jusqu'au village. Puis un passage plus doux sur instruments à cordes correspond à la préparation du village à l'attaque des bandits avant un retour final sur la marche.

 

Cela fait un accompagnement parfait pour les divers déplacements de Momotaro de place en place dans ses combats contre les démons.

 

 

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Une chronique de Gen

 

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1 avril 2017 6 01 /04 /avril /2017 16:26

 

 

Bon allez, on a bien ri ce matin, mais il est grand temps de reprendre les choses sérieuses.

 

 

Nous avions laissé en rade le cycle sur l’Artiste du Mois, et, l’occasion faisant le larron, ce sont la sortie chez Mosquito coup sur coup de deux œuvres de Toppi (auteur qu’en plus nous apprécions beaucoup) qui nous permettent de le relancer :

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : WARRAMUNGA

 


C'est de qui : Toppi

 

 

La Couv':

 

L'Artiste du Mois: Toppi  /  Warramunga  Vs.  Legend of the Lost

 

Déjà croisé sur le site? Oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Mosquito

 

 

Une planche:

 

L'Artiste du Mois: Toppi  /  Warramunga  Vs.  Legend of the Lost

 

Ca donne Quoi ? Deux autres récits du maestro italien remis au goût du jour par les éditions Mosquito qui rappellent qu’il était aussi doué pour illustrer la savane africaine que les paysages du Far West ou le Japon médiéval.

 

La première histoire, assez courte, qui donne son nom à l’album, joue sur le registre fantastique mettant aux prises un duo de malfaiteurs en cavale et un vieil aborigène en apparence inoffensif mais aux pouvoirs aussi étonnants que…fatals !

 

La seconde, plus conséquente, tourne à nouveau autour de l’opposition entre blancs cruels et stupides et indigènes bien plus malins que l’on pourrait le croire. Quand l’invité de son maître abat son frère  par jeu lors d’une chasse,  M'Felewzi, rabatteur en apparence peu futé, met en branle une inexorable vengeance à l’encontre des deux boers.

 

L'Artiste du Mois: Toppi  /  Warramunga  Vs.  Legend of the Lost

 

Si l’on retrouve des thématiques chères à l’auteur, on reste surtout en admiration devant son coup de crayon et, surtout, ses « effets de matière ». A une époque où Photoshop relevait quasiment de la science fiction Toppi, comme par exemple, de l’autre coté de l’Atlantique,  son contemporain Breccia (avec une approche  différente), étonnait par la puissance évocatrice de son dessin et la composition de ses planches qui, bien souvent, s’affranchissait du format étriqué de la planche pour donner de véritables œuvres picturales, sans pour autant perdre en intensité narrative, loin de là.

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? LEGEND OF THE LOST

 

 

C'est de Qui ? Lavagnino

 

 

La couv'

 

L'Artiste du Mois: Toppi  /  Warramunga  Vs.  Legend of the Lost

 

Déjà entendu chez nous?  Fort probable.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Deux hommes, une femme, un trésor, le désert…tous les ingrédients sont là pour un long métrage romantico-aventureux, manquait plus qu’une B.O à la hauteur  pour parfaire l’ambiance.

 

C’est à l’un des plus prolifiques compositeurs transalpins qu’échoue cette responsabilité ; si  Lavagnino s’est essentiellement illustré dans la B.O de péplums plus ou moins réussi et a touché à pas mal de genres dans la série B, il prouve qu’il est également tout à fait capable de faire dans le long métrage plus ambitieux.

 

Il conjugue ici avec bonheur exotisme et mélodie, sa partition fait appel à des chœurs féminins haut perchés, des cordes langoureuses et riches et un piano soliste plus discret mais tout aussi efficace.

 

Son évocation des mystères du désert et du suspense de l’intrigue est évidement un rien désuète selon les standards d’aujourd’hui mais pour aller avec deux récits datant des années 70/80 c’est pas mal du tout.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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8 janvier 2017 7 08 /01 /janvier /2017 13:10

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : MARVIN, L’AFFAIRE MARION COLMAN

 

 

C'est de qui : Berardi & Milazzo

 

 

La Couv':

 

Silver Screens  /  Marvin, L'Affaire Marion Colman  Vs.  36 Hours

 

Déjà croisés dans le coin ? Il ne me semble pas.

 

 

C’est édité chez qui ? Mosquito

 

 

Une planche:

 

Silver Screens  /  Marvin, L'Affaire Marion Colman  Vs.  36 Hours

 

Ca donne Quoi ? Vous connaissez  mon amour des dessinateurs italiens des années 70 et 80,  du cinéma old school et du Noir (sous toutes ses formes), vous imaginez donc mon enthousiasme à la découverte de ce one-shot paru il y a une paire de lustres chez Mosquito spécialiste des ré-éditions classes en noir et blanc.

 

Marvin est un ancien acteur de cinéma reconverti en détective privé; désabusé s’il en est, notre perdant magnifique va se voir confier sa première enquête par une mère éplorée dont la fille, aspirante starlette, a disparu.

 

Mais Hollywood, à l’écran comme dans la vie, n’a toujours été que miroir d‘illusions, et Marvin va devoir démêler le faux du vrai en tentant de ne pas y laisser trop de plumes.

 

Berardi livre un bel hommage en forme de pastiche à tout un pan de l’Age d’Or du cinéma américain,  porté par le dessin fort expressif de Milazzo, à la croisée des styles entre ses compatriotes de l’époque et les grands maîtres d’Outre Atlantique.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE   

 

 

 

C'est Quoi ? 36 HOURS

 

 

C'est de Qui ? D. Tiomkin

 

 

La couv'

 

Silver Screens  /  Marvin, L'Affaire Marion Colman  Vs.  36 Hours

 

Déjà entendu chez nous? Oui

 

 

On peut écouter ?  

 

Ça donne quoi? : Contrairement à ses grands succès dans les westerns et autres films à gros budgets, pour 36 Hours, film d’espionnage sur l’enlèvement d’un officier américain par les nazis, Tiomkin réduit considérablement son orchestre.

 

Habitué à une méthode de travail poussée (une fois les thématiques des scénarios dégagée, il allait jusqu’à étudier voix et intonations des acteurs pour adapter ses compositions et choisir les instruments les plus adéquats) il alterne ici avec métier des pizzicatos de violons au reste des instruments.

 

Ce que l’on pourra éventuellement lui reprocher c’est son recours quasi systématiques aux accords de pianos dans les graves qui font que l’on a parfois un peu l’impression qu’il traite un thriller comme un western et vice-versa.

 

Néanmoins on pardonnera au bonhomme tellement il est passé maître dans l’art de créer, et souvent par ce procédé d’ailleurs, des atmosphères sans cesse changeantes qui peuvent bifurquer sans crier gare d’une mélodie anodine à un suspense sous-jacent tenace.

 

Peut être qu’une B.O plus axée Noir aurait convenue à ce Marvin, mais, de par sa richesse mélodique et son exécution, le 36 Hours de Tiomkin ne fait pas tâche en accompagnement, loin de là même.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 16:18

 

 

Un grand classique chez B.OBD, le cycle western! Des nouveautés essentiellement pour ce week-end mais toujours de la variété, la preuve:

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : PRISONNIERE DES APACHES

 

 

 

 

C'est de qui ? P. Ruju & S. Tisselli

 

 

 

 

La Couv':

 

 

 

 

Panorama du Western: Prisonnière des Apaches Vs. Les Disparues.

 

C’est édité chez qui ? Mosquito

 

 

 

Déjà lu sur B.O BD? Non

 

 

 

Une planche:

 

 

 

Panorama du Western: Prisonnière des Apaches Vs. Les Disparues.

 Ca donne Quoi ? Vous le savez, un cycle Western qui se respecte se doit d’avoir un Tex en son sein.

 

Si, fidèle à ses choix de mettre en avant les auteurs des albums qu’ils publient, les éditions Mosquito ne mentionnent pas le nom du Ranger sur la couverture de l’album, c’est bien de la star des fumetti qu’il s’agit.

 

Flanqué de l’increvable Kit Carson, Tex s’infiltre de nuit dans un campement indien pour y sauver une femme de militaire kidnappée. Mais les apaches ne l’entendent pas de cette oreille et bientôt, leur redoutable chef Octavio à leur tête, les guerriers prennent en chasse nos trois fuyards.

 

Cette aventure de Tex est inhabituelle à plus d’un titre. Assez brève si on la compare aux dizaines (voire centaines !) de pages des publications mensuelles habituelles transalpines, elle s’inspire des grands classiques du genre (de La Prisonnière du Désert  à Commanche en passant par La Captive aux Yeux Clairs ) mais, de par son graphisme hors norme, tout à la peinture dans des couleurs chatoyantes (là aussi c’est peu courant sur la série), se démarque de tout ce qu’on avait pu en lire jusqu’ici. 

 

Que ce soit les fans du genre, les amoureux de Tex ou les amateurs de belle BD originale, ce Prisonnière des Apaches devrait faire des heureux !

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

C'est Quoi ? LES DISPARUES

 

 

C'est de Qui ? J. Horner

 

 

 La couv'

 

  

Panorama du Western: Prisonnière des Apaches Vs. Les Disparues.

 

 

Déjà entendu chez nous? Oui.

 

 

 

On peut écouter?

 

Ca donne Quoi?  Soyons, honnête, quitte à ne pas se faire que des amis, si la filmographie de James Horner comporte quelques pépites elle est également pas mal plombée par des choses moins réussies, voire quelques ratées qui n'ont pas passé l'épreuve du temps.

 

Ce sera très probablement le cas de la B.O de ce western dans lequel Tommy Lee Jones part à la recherche de deux jeunes filles enlevées par des indiens (tiens!) qui, souffre de sonorités et de mélodies très datées et pase-partout.

 

On retiendra pour la lecture de notre aventure de Tex une paire de pistes dédiées aux scènes de suspense du film, où Horner fait preuve d'inventivité en mélangeant des gimmicks classiques avec des sonorités inspirées par la musique amérindienne et jouée sur des instruments traditionnels ou approchant, et ponctuées de chants indiens.

 

 

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Une chronique de Fab

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27 août 2016 6 27 /08 /août /2016 06:49

 

 

 

Un classique chez B.O BD, le cycle western revient le temps du week-end, avec des choses nouvelles et d'autres moins, de la variété et de la qualité, comme toujours!

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : LA REGLE DU JEU

 


C'est de qui : Serpieri

 

 

La Couv':

Panorama du Western  /  La Règle du Jeu  Vs.  Il Mercenario

Déjà croisé chez nous? Oui

 

 

C’est édité chez qui ? Mosquito

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? On ne change pas une équipe qui gagne. Adage vérifié une fois de plus avec ce nouvel album de réédition par Mosquito de vieux récits du maestro italien, dans des versions noir et blanc qui rendent hommage à son art.

 

La Règle du Jeu propose deux récits, datant tous deux de la fin des années 70/ début des années 80, où l’affrontement entre blancs et indiens est au centre des scénarios.

 

Dans l’histoire qui donne son titre au recueil Serpieri évoque le mythique Pony Express avec un jeune messager aux prises avec les Peaux-Rouges. Tandis que Porter le Coup est une histoire de vengeance implacable.

 

Si les scénarios peuvent parfois sembler un brin manichéens et un peu désuets aujourd'hui, le trait réaliste de l’italien force toujours autant l’admiration, que ce soit sur les expressions de ses protagonistes ou dans le détail de ses décors souvent grandioses.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? IL MERCENARIO

 

 

C'est de Qui ? E. Morricone & B.Nicolai

 

 

La couv' 

 

 

Déjà croisé par ici ? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? La même année que Le Grand Silence, du même réalisateur, l’increvable Ennio Morricone (et son fidèle  collaborateur Bruno Nicolai), mettent également en musique ce Mercenaire, western qui se déroule au Mexique avec Jack Palance dans son rôle habituel du bad guy.

 

La bonne idée de la B.O est le thème sifflé puis repris par la trompette dans le morceau L’Arena repris par Quentin la photocopieuse Tarantino dans le second volet de Kill Bill . Outre ce passage assez mélancolique, le reste de la galette, si elle porte les marques explicites de ses créateurs, n’en reste pas moins très efficace dans bien des domaines.

 

La guitare et les vents ont une place prépondérante et, malgré la vingtaine d’autres scores écrits rien que sur cette année 1968 (dont le mythique Il Etait Une Fois Dans L’Ouest) l' italien parvient toujours à proposer quelque chose d’original dans ses travaux.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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