7 janvier 2021 4 07 /01 /janvier /2021 15:36
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  ET ON TUERA TOUS LES AFFREUX

 

 

C'est de qui ? Morvan et Noé

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Morvan souvent et Noé une paire de fois.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Un blondinet qui en a plus dans les biceps que dans le ciboulot se retrouve à devoir copuler avec une bombe anatomique pour satisfaire les délires d'expériences  génétiques tendancieuses d'un docteur Schutz (sic!). Mais loin de lui l'idée de tremper là dedans, bien au contraire il va tout faire pour mettre le maléfique savant en déroute! Quitte à payer de sa personne of course!

 

Après ses parodies enlevées de polars américains, lui ayant valu les foudres des censeurs, plutôt que de jouer l’apaisement, Vian/Sullivan enfonce le clou en pondant un récit d’anticipation complètement délirant à l’humour ravageur et outrancier qui flirte avec l’eugénisme et convoque le spectre des expériences nazis dont les cendres fumaient encore et le souvenir rance envahissait probablement la France.

 

A prendre évidement au 36°degré, ce nouvel album bénéficie du trait terriblement sensuel d’Ignacio Noé que l’on a vu chez nous sur une paire de récits érotiques gourmands mais aussi sur une trilogie fantastique prometteuse (hélas jamais achevée). Son style réaliste est juste parfait pour mettre en image ces années 50 fantasmées et un casting décalé composé quasiment uniquement de  bimbos et autres beaux gosses bodybuildés.

 

 

Probablement le plus surréaliste des quatre adaptations signées par Morvan qui rend, je trouve, un bel hommage à une de ses idoles littéraires.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE MAN WITH THE GOLDEN ARM

 

 

C'est de qui ? E. Bernstein

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Sacrée B.O que ce Man with the golden arm, en effet, outre un sujet casse gueule traité de façon peu orthodoxe pour l’époque (nous sommes au beau milieu des années 50 et Hollywwod est encore régie par un code des plus strict pour tout ce qui touche au subversif : sexe, alcool, drogue…), c’est l’une des première réelle incursion du jazz dans le 7° Art, et qui plus est par un compositeur qui n’a alors à son actif qu’une grosse poignée de séries B voire Z peu reluisantes.

 

 Pour son entrée dans la cour des grands Bernstein frappe fort avec une partition qui fait la part belle à la rythmique dès le thème principal (le héros, joué par un Sinatra sur le retour assez crédible, est un batteur) qui est repris pas mal de fois arrangé différemment, mais sait aussi s’apaiser pour jouer la carte des pistes plus cool, voire chaloupées où peu d’instruments sont présents, dans un esprit  qui n’est pas sans faire penser à a très belle B.O d’Un Tramway Nommé Désir, déjà fort jazzy, qu’Alex North a signée quelques années plus tôt.

 

Une ambiance groove old school qui n’a pas pris une ride si tant est qu’on soit allergique au genre (ce qui serait à mon avis fort dommage) et qui rythme bien le délire de Vian revu par Morvan et Noé !

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

 

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30 mars 2020 1 30 /03 /mars /2020 08:14
 
Bon, puisque nous voilà repartis pour deux semaines à #restercheznous voici une double chronique musicale! Allez, je retourne aux devoirs des enfants, d'ici là,  qu'abnégation et civisme soient les maîtres mots de votre journée! 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  J’IRAI CRACHER SUR VOS TOMBES  /  LES MORTS ONT TOUS LA MEME PEAU

 

 

C'est de qui ? Vian/Sullivan, adapté par Morvan, et toute une équipe d’artistes.

 

 

Les Couv':

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Morvan oui, les dessinateurs c’est moins sur.

 

 

Des planches:

 

J'Irai cracher sur vos tombes

 

 

 

Ca donne Quoi ? A la fin des années 40, Boris Vian et sa clique, la faune de St Germain des Près, fréquente Miles Davis et découvre le roman noir américain. Sensible à la condition des noirs Outre Atlantique, et suite à un pari, l’écrivain va, sous couvert d’un pseudonye (pas folle la guèpe non plus !), écrire une poignée de pastiches des œuvres des grands maîtres du polar.

 

Le premier de ses bouquins, le célèbre J’irai cracher sur vos tombes, met en scène Lee un héros hard boiled sur de lui, blanc mais au sang noir, avide de femmes et de vengeance. En effet son jeune frère a été pendu par des blancs car il fricotait avec l’une d’elles. Depuis Lee n’a plus qu’une idée en tête, se venger des blancs en couchant avec de jeunes filles blanches avant de leur apprendre qu’en fait lui ne l’est pas.

 

Sexe et violence sont les deux mamelles nourricières de ce roman certes pastiche mais jusqu’au-boutiste qui s’attirera d’ailleurs les foudres de la censure poussant un Vian joueur a réitérer l’expérience.

 

Les morts ont tous la même peau, second titre adapté dans la collection chez Glénat, a également comme personnage principal  un noir « blanc » qui cherche lui par contre  à tout prix à cacher ses origines  (et ses penchants sexuels !) à son entourage, quitte à utiliser la violence pour y arriver.

 

J.D. Morvan, qui n’en n’est pas à sa première adaptation littéraire, loin s’en faut, tire la substantifique moelle des bouquins de Vian/Sullivan et en rend tout l’esprit provocateur, la dureté des scénarios, l’ambiance osée et sensuelle.

 

 

Pour illustrer Les morts ont tous la même peau le scénariste s’est entouré de Erramouspe et Vargas, artistes quasi inconnus de par chez nous dont le style réaliste expressif et anguleux amène une atmosphère bienvenue au propos.

 

Sur J’irai cracher sur vos tombes , Morvan retrouve Macutay avec qui il avait déjà pondu Rvagaes, autre adaptation de roman , dont le dessin est complété par celui de Rafael Ortiz (qui a également bossé chez Glénat) et Scietronic. Si l’on aurait pu craindre un mélange hasardeux avec autant de mains impliquées dans la partie graphique, il n’en n’est rien ; là aussi le trait est agressif (dans le bon sens du terme n’est ce pas), rendant aussi bien les scènes de rues ou de boite de nuit que les nombreuses scènes érotiques.

 

Deux réussites que les amateurs de roman noir (comme votre serviteur) et ceux de Boris Vian (entre autres) apprécieront !

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE SCREAMING WOMAN

 

 

C'est de qui ? Goldsmith (Williams & d’autres).

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD?

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? The Screaming woman s’il n’est qu’un téléfilm réalisé pour la tv américaine a bien des atouts. Outre réunir à l’écran deux anciennes star du 7° art (Olivia de Haviland et Jospeh Cotten) il est adapté d’une pièce radiophonique de Ray Bradbury qui se prête fort bien à une version live.

 

Coté musique c’est un cas intéressant car le tournage débute alors qu’une grève des compositeurs est en cours à Hollywood.

Qu’à cela ne tienne, la production pioche dans l’immense bibliothèque de morceaux de musiques dites d’illustration, emmagasinées au fil des decennies pour les productions de secondes zones, séries TV et autres.

 

Et nous voilà donc avec un patchwork qui ma foi fonctionne plutôt pas mal où l’on retrouve des pistes composées par Jerry Goldsmith et Morton Stevens la décennie précédente pour les Thriller de Boris Karloff et un thème principal assez court attribué à John Williams.

 

Coté suspense et action on est servi, avec des arrangements et mélodies certes old school et plutôt calibrés mais diablement efficaces et fort raccords avec les versions BD des romans noirs de Vian.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

 

 

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18 janvier 2020 6 18 /01 /janvier /2020 16:34

 

Le grand retour de Gen chez B.O BD avec cette première chronique de 2020 pour un tome...20!

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : SILLAGE 20

 

 

C'est de qui ? Philippe Buchet – Jean-David Morvan

 

 

La Couv': 

 

 

Déjà croisés sur BO BD ? oui

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt

 

 

Une planche: 

 

 

Ça donne Quoi ? Une fois n'est pas coutume, je vais vous parler du dernier tome d'une série à succès et qui a débuté il y a longtemps (février 1998).

 

Je la suis depuis le début et comme beaucoup de lecteurs, j'attendais avec impatience que les auteurs nous en disent un peu plus sur Nävis. Dès le tome 3, ils laissent entendre qu'elle n'est pas humaine par la réflexion d'un personnage qui éclate de rire : "Un être humain? Toi?". De même, nous savions aussi que ses bandes blanches peuvent lui provoquer des chocs électriques allant jusqu'à l'évanouissement.

 

Enfin, les auteurs révèlent des détails sur son passé et sa naissance. Non sans révéler au passage quelques petites choses sur son environnement de jeunesse vue dans les séries dérivées Nävis ou Les chroniques de Sillage ou dans certains albums précédents. Le côté intéressant de ces croisements est de découvrir que Jean-David Morvan a créé un univers cohérent dès le début à propos des origines de Nävis et de son vaisseau.

 

La fin de l'album laisse présager une rencontre proche avec les humains et/ou les semblables de Nävis. Et donc peut-être une clôture totale de la série.

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? OUTLAND

 

 

C'est de Qui ?  Jerry Goldsmith

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu chez nous ? oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ça donne Quoi ? Je ne sais pas pourquoi le film Outland est souvent décrié comme un simple "western" dans l'espace avec le gentil shérif en lutte contre le méchant patron de la mine… Ce film vaut mieux que cela et la BO de Jerry Goldsmith y est pour quelque chose. Une musique aux tonalités aussi sombres et noires que la mine où triment les ouvriers.

 

Après tout, la traduction française de son nom est bien "orfèvre", non? Et c'est exactement ce qu'il est : un orfèvre de la musique de film qui sait s'adapter au sujet illustré. En regardant la filmographie du monsieur, j'y ai trouvé beaucoup de films que j'ai vus et dont la musique me revient facilement en tête.

 

Mais cet orfèvre n'a pas été vraiment reconnu par la profession car il n'a jamais reçu la statuette doré bien que nommé 18 fois pour l'oscar de la meilleure musique de film.

 

La musique d'une enquête sur un satellite de Jupiter pour accompagner une enquête policière dans un vaisseau spatial, cela coulait de source!

 

 

 

 

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Une Chronique de Gen

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12 mai 2018 6 12 /05 /mai /2018 09:51

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  CONAN. LA REINE DE LA COTE NOIRE

 

 

C'est de qui ? Morvan & Alary

 

 

La Couv':

 

La Belle et le Barbare  /  Conan. La Reine de la Côte Noire  Vs.  King Kong

 

Déjà croisés sur le site? Oui les deux, mais pas ensemble.

 

 

Une planche:

 

 

La Belle et le Barbare  /  Conan. La Reine de la Côte Noire  Vs.  King Kong

 

Ca donne Quoi ? Après avoir eu quelques menus soucis avec la justice (comprendre : avoir décapité un juge !) Conan est obligé de fuir Argos est embarque sur un navire d’un marchand à qui il ne laisse pas trop le choix.

Gagnants au change, les marins se voient protégés des pirates mis en déroute par le cimmérien, jusqu’à ce que leur route croise celle de Bélit, la tigresse et son équipage de pirates sanguinaires.

C’est le coup de foudre entre le barbare et la sauvageonne qui vont désormais écumer les mers ensembles et vivre une passion ardente.

Mais ce genre d’histoires finit toujours tragiquement !

 

Second volume de la nouvelle collection Glénat que nous avons évoqué ces jours ci (enfin premier mais on s’en moque vu qu’il n’y a pas d’ordre chronologique dans les récits de Conan, que ce soit ceux de Howard ou ceux de cette nouvelle version) La Reine de la Cote Noire est un récit important dans la mythologie du Cimmérien puisqu’il présente l’une des femmes importantes de son histoire, la belle et sauvage Bélit qui comptera à plus d’un titre dans sa vie (Conan restera d’ailleurs encore quelques temps pirate si mes souvenirs sont bons).

 

Le texte de Morvan mélange habilement récitatif et philosophie du barbare, présentant ce dernier comme un personnage plus fin ou du moins moins monolithique que d’autres versions ont pu le montrer ; après, mais c’est un point de vue personnel et énormément de scénaristes emploient ce procédé, je ne suis pas fan d’une voix off ou de textes descriptifs sur des images importantes voir auxquelles ils ne correspondent pas vraiment.

 

La Belle et le Barbare  /  Conan. La Reine de la Côte Noire  Vs.  King Kong

 

La partie qui divisait semble t-il le futur lectorat de cet album est celle de Pierre Alary que, vous le savez si vous nous lisez ne serait-ce que de temps à autre, j’apprécie grandement. Prétendue peu adaptée à l’univers violent fantasy du héros de Howard, elle fait pourtant, dés les premières planches, mentir les craintes.

 

On l’a vu de par le passé, des styles graphiques supposés à l’opposée de Conan ont fort bien fonctionné, qu’il s’agisse de celui du génial P. Craig Russell ou de celui de Becky Cloonan, voire même celui de Frank Biancarelli, l’univers du cimmérien n’en n’a pas pâti, bien au contraire.

Il en va de même avec le trait cartoony et dynamique d’Alary qui se défend aussi bien sur les scènes de batailles que sur celles plus intimes (même si l’on regrettera une certaine pudeur mal venue vu l’ambiance du texte mais passons) et, surtout, qui confère aux personnages une expressivité rare en BD franco-belge.

 

Un album qui m’a donc plus plu que l’autre –que j’avais déjà bien apprécié cela dit- et qui donne confiance pour la suite !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :KING KONG

 

 

C'est de qui ? J. N Howard

 

 

La Couv':

 

La Belle et le Barbare  /  Conan. La Reine de la Côte Noire  Vs.  King Kong

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui, souvent même

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? King Kong, sur grand écran, est une histoire de successions.

Successions de grands réalisateurs aux visions sensiblement différentes, succession de succès pour différentes raisons, et, du coté qui nous intéresse, succession de compositeurs marquants de leur époque.

 

Après loin de moi l’idée de placer Max Steiner, John Barry et James Newton Howard sur le même piédestal, mais il faut néanmoins reconnaître au dernier quelques moments clés du cinéma moderne dans sa discographie.

 

A l’écoute de son score sur l’inspirée version de Peter Jackson de l’histoire du Grand Singe, on aime à se rappeler que Howard, quand il ne fait pas dans le quasi minimalisme pour son pote Shyamalan, est aussi capable de grandes envolées épico-lyriques alternant avec des plages mélancoliques soignées, le tout bien plus inspiré que les interchangeables boulots de la bande à Zimmer par exemple.

 

Son travail est d’autant plus remarquable qu’il a été écrit dans un temps relativement court puisqu’il a remplacé au pied levé un autre Howard, Shore, le responsable de la précédente B.O de Jackson, un petit projet appelé Le Seigneur des Anneaux.

Jackson, qui désirait de la musique sur la quasi totalité des 3heures et quelques de bobine, et Shore n’arrivent pas à s’entendre et le compositeur quitte le navire. J. N. Howard entre en scène et, malgré les difficultés techniques (période de l’année, délais restreints, quantité de musique à produire et, surtout éloignement géographique) pond une de ses partitions les plus impressionnantes.

 

Laissant de coté l’électronique et les instruments solistes, il opère une approche à la John Wiliams avec des thèmes simples mais marquants, développés et transformés tout au long de la B.O, le tout joué par un orchestre fourni, notamment coté cuivres.

 

Si parfois un brin grand spectacle pour le Conan version 2018, la multitude de pistes permet de sélectionner lesquelles sont les plus appropriées à la BD et, croyez moi, il y a de quoi faire !

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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12 mai 2017 5 12 /05 /mai /2017 13:02

 

 

 

 

LA BD

 

 

 

C'est quoi : OMS EN SERIE 3.

 

 

C'est de qui ? Jean-David Morvan & Mike Hawthorne, d'après Stefan Wul

 

 

La Couv':

 

Je ne suis pas un animal, je suis un Om!!  /  Oms en série 3 vs Star Trek IV Retour sur Terre

 

Déjà croisé sur le site? oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Ankama

 

 

Une planche:

 

Je ne suis pas un animal, je suis un Om!!  /  Oms en série 3 vs Star Trek IV Retour sur Terre

 

Ca donne Quoi ? Fin de l'adaptation du roman de Stefan Wul Oms en série. Tiwa, la jeune draag qui avait choisi Terr, a décidé de venir le voir. Elle l'aide à convaincre les draags de ne pas s'attaquer aux oms suite à une démonstration d'explosion d'une bombe. Le peuple draag vit en paix depuis si longtemps qu'il a oublié les dégâts que peut causer une arme de destruction massive. Ce tir de démonstration suffit donc à d'arrêter immédiatement la guerre avec les oms…

 

La fin de la trilogie est digne des 2 premiers tomes autant par le scénario qui comporte des éléments plutôt originaux que par les dessins qui restent d'excellente facture. Jean-David Morvan a imaginé une façon de mettre les oms en série différente de celle du roman mais très astucieuse. Il est aussi allé un peu plus loin que ne l'avait fait Stefan Wul dans sa conclusion. Mike Hawthorne a délaissé les draags, à part Tiwa, car ce tome donne la part belle aux aventures des oms dans des décors, naturels ou technologiques, souvent impressionnants.

 

Voilà une trilogie qui ravira les amateurs de SF autant que ceux d'aventure.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? STAR TREK. RETOUR SUR TERRE.

 

 

C'est de Qui Leonard Rosenman

 

 

La couv'

 

Je ne suis pas un animal, je suis un Om!!  /  Oms en série 3 vs Star Trek IV Retour sur Terre

 

Déjà entendu chez nous?  oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Les musiques de la saga Star Trek ont des passages grandiloquents et l'on ne coupe pas au thème musical de la série à certains moments. Pourtant cette B.O accompagnera la lecture de ce 3e tome avec ses effets de déplacements d'engins et surtout ses chants de baleine (vers la fin) qui pourraient être ceux des draags, peuple aquatique.

 

Si l'on en croit sa biographie, Leonard Rosenman a écrit sa 1e BO de film (À l'Est d'Eden d'Elia Kazan) parce qu'il était le professeur de piano de James Dean et que ce dernier l'a présenté au réalisateur. Puis il n'a plus arrêté de composer pour le cinéma et la télévision quasiment jusqu'à sa mort en 2008.

 

Je trouve triste cette phrase qu'il a dite : "L'année où j'ai composé ma 1e BO de film, j'avais 5 grands concerts programmés à New York. Après cette année-là, je n'ai plus eu de concerts là-bas pendant 20 ans." Phrase prononcée en référence à ses autres œuvres composées dans un registre plus classique : symphonies, concertos, musique de chambre dont plusieurs quatuors à cordes (il avait eu Arnold Schoenberg comme professeur, rien que cela!). Cela montre le mépris qu'une partie du public avait pour les compositeurs de musiques de films.

 

Mépris que nous n'avons pas à BOBD…

 

 

 

 

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Une Chronique de Gen

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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