LA BD:
C'est quoi ? GLACE
C'est de qui ? Thirault & Mig
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Philéas
Déjà croisés sur le site? Oui pour le scénariste.
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Servaz, un super flic de Toulouse est envoyé dans les hauteurs enneigées des Pyrénées où la mise en scène macabre du corps décapité d’un étalon appartenant à un millionnaire va être le début d’une suite de meurtres glauques que notre enquêteur va mettre en relation avec une vague de suicides survenues des années plus tôt.
Question polar je suis plutôt amateur de noir américain old school. Le thriller comme on le pratique depuis deux décennies des deux cotés de l’Atlantique ou chez les auteurs du nord de l’Europe, avec sa surenchère, ses fils blancs, son coté gore et souvent démonstratif, n’est donc pas forcément ma tasse de thé.
J’ai retrouvé dans le roman de Minier ce qui fait les ingrédients de la réussite du genre (et quelle réussite puisque l’on parle de centaines de milliers de bouquins vendus pour chacune de ses œuvres mais également celles de ses confrères) et force est de reconnaître que si l’aspect « too much » et parfois attendu de l’histoire ne m’a pas emballé, il sait tenir son lecteur en haleine.
Si Philippe Thirault a fait du bon boulot coté adaptation (même si, format oblige, il a été tenu à quelques transitions parfois un peu abruptes) c’est surtout le trait de Mig qui a emporté mon adhésion et fait passé la pilule des rebondissements à répétitions, son style graphique aux confluents des influences japonaises, franco-belges et américaines, avec, ici, des décors détaillés et réalistes et un choix de colorisation impeccable, étant assez inhabituel sur le genre pour rendre ce Glacé original.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : IDENTITY
C'est de qui ? A. Silvsestri
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Souvent.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Contrairement à Glacé, Identity est un thriller atypique s’il en est, et on sent Alan Silvestri content de revenir au genre après deux années à osciller entre blockbusters et films d’animation.
Sa B.O enchaine les pistes troublantes capables par moments de faire sursauter l’auditeur et qui apportent un vrai plus au long métrage.
Les ambiances sont lourdes et le compositeur n’hésite pas à expérimenter dans les sonorités et les tonalités, louchant du coté de Herrmann, pour accoucher d’une partition au scalpel.
Une touche d’originalité bienvenue pour le polar du jour.
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