14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 06:56

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  BOOTBLACK 1

 

 

C'est de qui ? Mikael

 

 

La Couv':

 

Cirage de pompes  /  Bootblack  Vs.  Never Let go

 

Déjà lu chez B.O BD? Oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud.

 

 

Une planche:

 

Cirage de pompes  /  Bootblack  Vs.  Never Let go

 

Ca donne Quoi ? Après nous avoir fait côtoyer les hauteurs de New York au début du siècle dernier, Mikael reste dans la Grosse Pomme a la même époque mais situe sa nouvelle histoire dans les bas fonds.

On y suit Al, un jeune américain d’origine allemande qui, avec d’autres compagnons de galère, cire les chaussures des riches pour subsister.

 

Il est amoureux de la jolie Maggie –aspirante actrice au quotidien pas toujours rose- pour laquelle il est bien décidé à sortir de sa misérable condition, même si cela implique de bosser pour des gangsters ce qui, en général, ne finit jamais très bien comme notre bootblack va l’apprendre à ses dépends.

Ayant eu, par dessus le marché, la brillante idée de s’engager dans l’armée, le voilà envoyé au front en Europe où, là aussi, ses illusions vont voler en éclat.

 

Le trait caractéristique de l’auteur franco canadien fait toujours mouche sur cette histoire terriblement humaine dont le scénario –écrit également par l’artiste- par bien des points, n’est pas sans faire penser parfois au Il Etait une fois en Amérique de Leone.

Les couleurs pastel se font forcément un peu plus sombre que sur le précédent diptyque mais l’ambiance est des plus réussie.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :NEVER LET GO

 

 

C'est de qui ? J. Barry

 

 

La Couv':

 

Cirage de pompes  /  Bootblack  Vs.  Never Let go

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Mister John Barry, responsable de certains des plus mémorables scores de la saga des James Bond met en musique ce petit film noir où Peter Sellers, joue un de ses rares rôles non comiques.

 

Ouvertement orientée jazz, la B.O de Never Let Go n’en oublie pas le suspense et si l’orchestre de Barry se fait parfois très présent (notamment sur certaines séquences du long métrage), le compositeur sait aussi ménager ses effets avec des breaks rythmiques lourds de menaces, des phrasés de flute dans l’esprit d’un Lalo Schifrin et des cuivres menaçants qui ne sont pas sans rappeler parfois l’excellent travail de Bernstein sur The Man With The Golden Arm, quelques années plus tôt.

 

Si, je vous l’accorde, la musique de Barry manque peut-être un peu de passages plus dramatiques qui auraient été bienvenus sur certaines scènes de ce premier tome de Bootblack, l’atmosphère de Never Let Go met l’emphase sur le glissement des héros dans l’illégalité.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

 

 

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23 janvier 2018 2 23 /01 /janvier /2018 08:22

 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  GIANT. TOME 2

 

 

C'est de qui ? Mikael

 

 

La Couv':

 

A l'ombre du géant  /  Giant 2  Vs.  La Veuve Noire

 

Déjà croisé sur B.O BD? Oui

 

 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud

 

 

 

Une planche:

 

 

A l'ombre du géant  /  Giant 2  Vs.  La Veuve Noire

 

 

Ca donne Quoi ? Souvenez vous, on avait laissé Jack « Giant » Jordan au plus mal : passé à tabac par la mafia, il ne sait pas que la veuve et les enfants de l’homme pour qui il s’est fait passer débarquent d’Irlande pour venir rejoindre le défunt.

Ca plus son passé violent au sein de l’IRA qui refait surface !

 

Mais ne vous inquiétez pas, Giant –la série- est à l’image de ces grands films américains du début du siècle dernier : une petite histoire dans la Grande où, sur fond de construction de la Big Apple, les bons sentiments y sont légions et les drames vite résolus (même si, et c’est une bonne chose, on évite LA happy-end que l’on commençait à entrevoir en milieu d’album).

 

Mikael fait preuve d’un storytelling hors-pair, avec des cadrages bien pensés, des pages muettes très évocatives et, last but not least, un coup de crayon vivant, anguleux et expressif aux couleurs impeccables.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

 

C'est quoi : LA VEUVE NOIRE

 

 

C'est de qui ? L. Harline

 

 

La Couv':

 

A l'ombre du géant  /  Giant 2  Vs.  La Veuve Noire

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Avoir fait ses classes (et ses preuves, deux statuettes à l’appui !) chez Disney est généralement gage de talent voire de variété.

 

Leigh Harlline, quand il quitte les studios aux Grandes oreilles, élargit sa palette dans le cinéma de genre sans pour autant se départir de son goût de touche à tout.

Ainsi à l’écoute seule de la B.O de ce thriller du début des années 50, où les cordes sont à l’honneur dans des thématiques chatoyantes, on pourrait croire avoir à faire à un mélodrame classe, ne seraient-ce quelques pistes plus dédiées au suspense.

 

Pour le coup c’est carton plein pour nous puisque sur cette suite et fin de Giant, c’est tout à fait ce qu’il nous fallait !

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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10 juin 2017 6 10 /06 /juin /2017 16:03

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : GIANT

 

 

C'est de qui ? Mikaël

 

 

La Couv':

 

Toujours plus grand  /  Giant  Vs.  2 Weeks in another town

 

 

Déjà lu chez nous? Oui.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud

 

 

 

Une planche:

 

 

Toujours plus grand  /  Giant  Vs.  2 Weeks in another town

 

Ca donne Quoi ? Pas facile de survivre dans la New York de ce début des années 30 quand, comme des milliers de compatriotes, on est un Irlandais qui a quitté la verte patrie pour chercher fortune.

C’est tout en haut des futurs buildings que Giant, Dan, Ed, Barclay et les autres triment du matin au soir pour gagner quelques dollars.

 

La tradition quand l’un d’eux y reste c’est que l’un d’entre eux l’annonce à sa veuve en lui renvoyant effets persos et prime d’indemnité. C’est au tour de Giant, qui porte bien son nom mais est aussi loquace qu’une porte de prison, de s’y coller, et voilà que notre imposant irlandais va avoir l’étrange idée de se faire passer pour le mort dans une correspondance suivie avec la femme de ce dernier.

 

Je n’avais aucune crainte quant à la partie graphique du nouveau diptyque de Mikaël, pour avoir pu en voir quelques extraits sur les réseaux sociaux ces derniers mois et avoir été emballé par Promise.

 

Il s’avère que le scénario est à l’avenant, que ce soit sa description de la vie de ces immigrés qui ont aidé à bâtir les immeubles mythiques de la Big Apple, de celle en particulier de ce colosse mutique qui décide de se faire passer pour un collègue décédé auprès de sa lointaine épouse, dans la façon dont il campe ses personnages, premiers rôles comme seconds couteaux, où encore dans une narration à l’image de Giant (le personnage), pleine de planches muettes mais diablement parlantes ; l’auteur réussit un quasi sans fautes et se permet même de rajouter une aura de mystère que le second volet développera très probablement.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? TWO WEEKS IN ANOTHER TOWN

 

 

C'est de Qui ? D. Raskin

 

 

La couv'

 

 

Toujours plus grand  /  Giant  Vs.  2 Weeks in another town

 

 

 

Déjà entendu sur le site? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Ce long métrage fait en quelque sorte écho à The Bad and the Beautiful tourné quelques années plus tôt, avec le même producteur, le même réalisateur et la même tête d’affiche. Raskin, qui avait déjà composé la B.O du précédent, retravaille pour celui-ci certains passages qu’on peut y entendre en leitmotiv.

 

Le thème principal est très soigné, avec un orchestre utilisé au maximum de ses possibilités dans une veine assez classique tandis que le reste de la partition fricote avec le jazz.

 

Point intéressant, dans la version terminée du film ces dernières parties ont été remplacées par de la musique de « fond » des studios qui voulaient agrandir l’audience (drôle d’idée de procéder ainsi mais passons, surtout qu’ils n’obtiendront pas le résultat escompté).

 

Sophistiqué s’il en est, flirtant avec le romantisme et évoquant les affres des sentiments humains, le score de Raskin figure parmi ses meilleurs, ses plus touchants et aboutis avec une grande profondeur mélodique.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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