13 novembre 2017 1 13 /11 /novembre /2017 15:32

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : NILS. CYAN.

 

 

C'est de qui ? Hamon & Carrion

 

 

La Couv':

 

Bleu sang  /  Nils. Cyan  Vs.  Legacy

 

Déjà croisés sur B.O BD? Oui, sur le précédent.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil.

 

 

 

Une planche:

 

 

Bleu sang  /  Nils. Cyan  Vs.  Legacy

 

 

Ca donne Quoi ? Tout n’est plus que chaos dans les terres nordiques ; alors que Nils et Arun tentent de débarrasser Yygrdasil des tuyaux que lui ont implanté les hommes de Cyan, Alba, la nouvelle reine des femmes guerrières et deux autres survivantes, se sont mises en marche pour attaquer leur ennemi de toujours.

D’en haut les 3 déesses vont s’immiscer dans le conflit, par amour ou par haine…

L’issue sera tragique pour tout le monde.

 

La fantasy-écolo du premier volet laisse place, dans cette suite fort attendue, à une noirceur post apocalyptique teintée de shamanisme et de steampunk.

 

Si l’on regrettera des transitions narratives parfois un rien abruptes, on ne pourra que s’émerveiller devant les planches d’Antoine Carrion.

Il glisse subrepticement ici des influences manga à un trait plus dans la veine de celui d’un Alex Alice, notamment au niveau de certains protagonistes, tout en gardant sa personnalité à nulle autre pareille, magnifiquement rendue sur les doubles planches (et les illustrations bonus en fin d’album).

 

Graphiquement, probablement l’un des fleurons de la collection Métamorphose, aux cotés des Ogres-Dieux et autres Carmilla.

 

 

Bleu sang  /  Nils. Cyan  Vs.  Legacy

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? LEGACY

 

 

C'est de Qui ?  J. Kyd

 

 

La couv' 

Bleu sang  /  Nils. Cyan  Vs.  Legacy

 

Déjà entendu chez nous? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Jesper Kyd, après s’être fait la main sur quelques franchises de jeux vidéo aux notoriétés grandissantes – nous l’avons écouté chez nous sur les très réussis premiers volets d’Assassin’s Creed entre autres- se fait un petit plaisir dans la lignée de groupes comme Two Steps From Hell en sortant un album de pistes conçues comme des musiques de trailers.

 

Un souffle épique souffle sur l’ensemble de la galette, avec une prédilection pour les intros plutôt calmes qui monte rapidement dans les tours avec force envolées lyriques de cordes, thèmes massifs digne de blockbusters hollywoodiens et autres arrangements héroïques à base de chœurs enflammés.

 

Certes l’ensemble manque clairement de l’originalité qu’on avait pu trouver sur les Assassin’s Creed, mais pour de la fantasy grand spectacle à visuels époustouflants, ça en impose pas mal !

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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3 novembre 2017 5 03 /11 /novembre /2017 08:30

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

C'est quoi : LA MILLE ET UNIEME NUIT

 

 

C'est de qui ? Le Roux & Froissart

 

 

La Couv':

 

Celle qu'il manquait  /  La Mille et unième nuit  Vs.  Sharaz

 

Déjà lus chez nous? Oui, les deux, et même ensemble.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil.

 

 

 

Une planche:

 

 

Celle qu'il manquait  /  La Mille et unième nuit  Vs.  Sharaz

 

 

Ca donne Quoi ? A chaque parution, le catalogue de Métamorphose, la collection poético-fantastico-gothique de chez Soleil, s’enrichit d’une nouvelle pépite.

 

Le nouvel album des auteurs du Dernier Voyage d’Alexandre Humboldt ne déroge pas à la règle ; dés sa pochette au vernis sélectif reproduisant les dorures d’une fenêtre persane, qui ferait une superbe couverture pour une édition des Mille et Une Nuits, ce récit de la suite de l’œuvre en question (Les Mille et Une Nuits pour ceux que mes phrases décidemment trop longues auraient perdus en route) annonce la couleur (superbes au demeurant que ce soient les bleutés de la vie nocturne au Palais ou les ocres des épisodes dans le désert), nous voilà dans l’onirique oriental !

Shérazade est toujours sujette à sauver sa tête en inventant chaque nuit une histoire à son redoutable époux, secondé dans cette tâche digne de Sysiphe par sa chère sœur, Dinarzade.

 

Alors que l’infatigable sultan part à la chasse (et aurait mieux fait de se contenter des proies rabattues par ses serviteurs plutôt que d’aller taquiner le Roi des animaux !) la dévouée sœur part en quête de matériau pour de futurs contes et tombe sur un étrange bonhomme accompagné d’une ânesse et d’un singe…qui parlent !

 

Celle qu'il manquait  /  La Mille et unième nuit  Vs.  Sharaz

 

Sans en dévoiler plus, La Mille et unième nuit, à l’image de son inspiration, imbrique les récits plus grands que nature, mélange le rêve, le frisson et l’humour avec subtilité et se révèle un plaisir à lire…

 

…Plaisir décuplé par une partie graphique superbe que l’on prendra son temps à admirer, entre les embellissements de pages à la façon de décorations orientales, le trait léger et original rehaussés (donc) de pastels bien choisis qui confèrent l’ambiance adéquate à ce conte qui n’a pas à rougir de a comparaison avec ses vénérables ancêtres !

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? SHARAZ

 

 

C'est de Qui ?  N. Fidenco

 

 

La couv' 

 

Celle qu'il manquait  /  La Mille et unième nuit  Vs.  Sharaz

 

Déjà entendu chez nous? Probable

 

 

On peut écouter? Pas d’extraits vidéo déniché sur la Toile mais la B.O est écoutable notamment sur Itunes

 

 

 

Ca donne Quoi ? En marge d’une prolifique carrière dans le cinéma bis érotique italien (dont les versions transalpines de notre Emmanuelle nationale), Nico Fidenco, auto-didacte de la composition, a également à son actif de la série B à la pelle : du western, du thriller, un peu de fantastique, et, donc, de l’aventure.

 

Sharaz, aussi connu sous le titre L’esclave du paradis (non malgré les apparences ce n’est pas un film X) voire encore 1OO1 Nights, n’a comme point commun avec les Contes du même nom  d’avoir tenté de tirer la substantifique moelle de certains d’entre eux, les avoir virilement mélangé avant d’en avoir tiré un scénario abracadabrant qui ne se prend pas trop au sérieux (heureusement !).

 

Fidenco propose une ambiance orientale agréable via un thème assez passe partout qui est hélas décliné jusqu’à quasi écoeurement dans quasiment toutes les pistes du film mais, heureusement pour les oreilles de l’auditeur (et accessoirement du lecteur de la BD du jour), il est interprété par différents instruments : oud (ou assimilé), flute, hautbois, …le tout orchestré et arrangé avec un peu plus d’inventivité, amenant un semblant de variété bienvenu.

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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16 septembre 2017 6 16 /09 /septembre /2017 07:37

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : LA GRANDE OURSE

 

 

C'est de qui ? E. Bordier & Sanoe

 

 

La Couv':

 

L'étoile tombée du ciel  /  La Grande Ourse  Vs.  Le Chateau dans le ciel

 

Déjà lues chez nous? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil

 

 

 

Une planche:

 

 

L'étoile tombée du ciel  /  La Grande Ourse  Vs.  Le Chateau dans le ciel

 

 

Ca donne Quoi ? Je dois vous avouer que je n’étais pas forcément emballé par le pitch de départ de La Grande Ourse mais le trait de Sanoe et, surtout, le fait que l’album soit dans la collection Métamorphose de Barbara Canepa et Clotilde Vu, qui ne m’a jamais déçu voire même qui m’a souvent enchanté, ont eu raison de mes réticences.

 

On y suit une jeune fille qui, comme le héros de 6° Sens, voit des gens morts, sauf qu’elle a pas la chance d’avoir Bruce Willis pour lui filer un coup de main. Remarquez, elle c’est carrément une étoile, une de celles qui compose la Grande Ourse, la constellation préférée de notre héroïne, qui descend sur terre pour la secouer un peu vu qu’elle est en train de sombrer subrepticement (fallait le placer celui là !) dans une langueur irréversible.

 

A force de madeleines de Proust et autres interventions fantasmées de créatures fantastiques, l’astre parvient à pénétrer la mélancolie de sa protégée.

 

Un univers à la croisée des genres, que ce soit au scénar comme au trait où l’influence du manga est évidente et qui parlera probablement bien plus à un public ado, voire ado féminin (j’hésite à le faire lire à ma fille de 8 ans, pas sur qu’elle capte tout comme il faut) qu’à moi.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? LE CHATEAU DANS LE CIEL

 

 

C'est de Qui ?  Joe Hisaishi

 

 

La couv' 

 

L'étoile tombée du ciel  /  La Grande Ourse  Vs.  Le Chateau dans le ciel

 

Déjà croisé dans le coin? Probable

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? La musique du premier long métrage des mythiques studios Ghibli est peut être la plus passe partout de son compositeur dans le genre, dans le sens qu’elle possède beaucoup de passages obligés et variations attendues, caractéristiques de l’animation, qui pourraient presque la faire passer parfois pour une B.O de dessin animé occidental (il faut préciser que la version écoutée ici, la plus courante, est celle de la version américaine du film, pour lequel Disney, distributeur US, a demandé à Hisaishi de rajouter du matériel).

 

Ici foin des rythmiques et sonorités si particulières qui ont fait le charme et l’originalité d’un Princess Mononoke ou d’un Nausicca. Hisaishi développe plutôt des thématiques à la forte portée émotionnelle qui évoluent via des cordes de plus en plus présentes avant de se conclure plus sereinement via un piano soliste délicat.

 

Les arrangements sont très propres, un rien calibrés, et le grand spectacle comme la tendresse sont au rendez-vous, ce qui colle plutôt pas mal à l’univers de La Grande Ourse.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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