6 février 2022 7 06 /02 /février /2022 20:56
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? L’OGRE LION 1

 

 

C'est de qui ? B. Bessadi

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Drakoo

 

 

Déjà croisé sur le site? Non

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Alors que des loups allaient lui faire passer un sale  chevreau est secouru par un sorte de bouc démoniaque écorché qui massacre les prédateurs.

Peu après le sauveur laisse la place au corps qu’il contrôle pour survivre dans le monde des vivants, celui d’un lion borgne amnésique qui va faire route avec Wilt vers son royaume, tombé aux mains de son frère.

 

 

Projet de longue haleine pour Bruno Bessadi, auteur à part entière ici, qui livre un premier tome animé de fantasy animalière tout public (voire jeunesse si l’on excepte le nombre élevé de morts violentes) refusé à l’époque par Soleil alors que l’on surfe pas mal sur un créneau exploité à outrance par l’éditeur à une époque.

 

L’album sort aujourd’hui chez Drakoo, bien aidé par l’art book publié en amont de la série qui puisait son inspiration dans le Conan de Milius

 

Le scénario de cet Ogre Lion a finalement intégré des éléments -le sidekick enfantin, les souris funs- qui le rendent plus passe partout et si la qualité graphique est au rendez-vous là aussi le style et la colo font pas mal BD Jeunesse.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :SEE SEASON 2

 

 

C'est de qui ? B. McCreary

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Je vous avoue que je n’ai tenu qu’une paire d’épisodes de cette seconde saison de See qui, malgré quelques atouts souffre à mon sens lourdement du jeu de ses acteurs, ces derniers rivalisant d’outrance et de cabotinerie dans les stéréotypes de leurs personnages.

 

De stéréotype il est également question quand on aborde la partition de Mc Creary, voire de singulier manque d’originalité, puisqu’il délaisse quelque peu le coté tribal de la saison 1 pour mettre l’emphase sur l’action à grands renforts de rythmiques lourdes, de gros sons de cuivres hérités du sinistre Hans Zimmer rendant son score assez lambda pour pouvoir sans problèmes aller sur un film de guerre ou de SF formaté dont Hollywood a abreuvé le public ces trois dernières décennies.

 

Reste une ambiance épique et rentre dedans sans fausses notes et d’une efficacité chirurgicale qui donne à ce premier tome de l’Ogre Lion un coté série à grand spectacle qui lui sied plutôt bien.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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9 novembre 2021 2 09 /11 /novembre /2021 09:22

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LES BRUMES ECARLATES

 

 

C'est de qui ? Wu Qingsong

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Non

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Dans un royaume oriental médiéval fictif, divisé en maints états rivaux, un mariage d’alliance est arrangé entre deux d’entre eux.

Mais le royaume est sujet à de terribles brumes dont sortent des vers de sang meurtriers, véritable fléau qui ravage les populations.

 

Alors qu’un terrible épisode de ces brumes écarlates s’abat sur le pays, des factions ennemies tentent d’empêcher le mariage en attaquant le convoi nuptial.

 

Les Brumes écarlates pourrait être considéré comme un manwa de fantasy, mais avec un traitement à l’européenne puisqu’il se présente sous la forme d’un très bel album grand format tout en couleur.

 

Les dessins sont très beaux, même si certaines cases tendent à être assez chargées, et seuls les visages des protagonistes m’ont parfois un peu gênés de par leurs traits limites caricaturaux.

 

Là où le bât blesse c’est plutôt dans la multiplication des noms propres, des protagonistes qui s’accumulent, et des scènes de combat outrancières qui font sombrer une histoire qui débute comme une légende asiatique en un seinen fantasy hybride que j’ai eu du mal à finir.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :MASTER OF THE UNIVERSE

 

 

C'est de qui ?

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD?

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Bien, bien, bien, donc en 2021 on avait semble t-il besoin d’une suite des Maîtres de l’Univers, dirigée par Kevin « Clerks » Smith qui a de plus, apparemment, déçu une partie des fans qui attendaient ce retour avec impatience.

S’en est suivi une passe d’arme avec le réal via réseaux sociaux interposés où se dernier aurait notamment conseillé aux déçus de « grandir ».

 

De la part d’un geek avéré, éternel ado qui succombe à l’appel du tiroir-caisse de Mattel, fabricant de jouets qui espère bien que ce reboot va lui permettre de vendre moult figurines à une fan base de quarantenaire mélancoliques, c’est un peu ubuesque je trouve.

 

Bon cessons là ces réflexions stériles et penchons-nous un peu sur la B.O de cette nouvelle mouture des aventures de Musclor.  

D’emblée Bear McCreary que l’on connaît pour ne pas être un afficionado de la subtilité (non je ne vous refais pas la blague sur son prénom, promis), singe le Conan de Poledouris à grand renfort de chœurs masculins graves, cuivres triomphants dignes d’un Marvel et autres percussions heavy qu’il a hélas le malheur de coupler avec un peu de claviers et de guitares électriques métal.

 

Heureusement le score n’est pas tout du long dans cet esprit et, si l’action bodybuildée est tout de même le fil rouge de sa partition, le compositeur sait la panacher de passages plus aériens vite rattrapés cependant par des pluies de cordes virevoltantes, et autres saillies instrumentales fantasy.

 

S’inspirant peu ou prou de ce que le genre compte de mieux (on pense, outre le Poledouris suscité au Howard Shore du LOTR voire à quelques classiques de Disney comme Sleeping Beauty) il est tout de même regrettable qu’il les exploite si basiquement et ajoute autant d’électro et de sonorités rock, qui, si efficaces sur le moment -et probablement pour faire un peu rétro- feront que ce score vieillira fort mal à mon sens.

 

En attendant sur cet hybride manga fantasy c’est juste ce qu’il fallait de violence et d’éique.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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22 mai 2021 6 22 /05 /mai /2021 08:09
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  JYLLAND

 

 

C'est de qui ? De Roover & Klosin

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Anspach

 

 

Déjà croisés sur le site? Non

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Sten, fils du roi Magnulv, rentre dans son Jylland natal après une série d’excursions en territoires ennemis dont il ramène un butin pus que conséquent.

 

Après avoir caché le résultat de ses pillages sur une ile secrète il débarque dans son village pour apprendre que son père se meurt et –double peine pour notre « héros »- a décidé d’embrasser cette nouvelle religion venu qui ne prie qu’un seul dieu.

 

Si Sten est un féroce guerrier c’est aussi un stratège roué et, peu enclin à se plier aux volontés de son géniteur, souhaitant faire même d’une pierre deux coups, il va fomenter un plan machiavélique pour récupérer le trône bientôt vacant (et destiné à son ainé) et endiguer la christianisation de son peuple.

 

 

Les vikings, on l’a souvent vu ces dernières années chez nous sont, au même titre que le western, la Première Guerre Mondiale ou encore le post-apocalyptique, une valeur sure, en BD comme ailleurs mais qui, du coup a forcément été fort exploitée.

 

 

Cela étant on est jamais à l’abri d’une bonne surprise et ce premier tome de Jylland en est une. Prenant comme fond la transition religieuse des peuples vikings au christianisme, avec ce que cela engendre de réticences et de conflits, il présente un casting bien campé où le héros est assez détestable, tout en nuances, ce qui le rend d’autant plus intéressant.

 

 

L’intrigue est dense et prometteuse et laisse un goût de « reviens-y » qu’on espère voir rapidement étanché avec la sortie du second tome.

 

Au dessin le polonais Klosin rend une copie plus que satisfaisante avec un trait semi réaliste bien dans la tradition de la bd européenne.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : GOD OF WAR 4

 

 

C'est de qui ? B. McCreary

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Forte de l’engouement de ses épisodes précédents la franchise God Of War est devenue une référence dans le monde des gamers adeptes de ce genre de jeux (on avance dans un monde « open » et on défonce la majeure partie de ce qu’on rencontre).

 

Du coup son quatrième opus se paye le luxe (hum) d’embaucher Bear MCCreary pour écrire la B.O.

Le compositeur visiblement inspiré par le sujet pond un thème principal puissant, porté par un chœur masculin évoluant pas mal dans les registres graves, parfois contrebalancé par des voix féminines plus aériennes.

 

Epique est le premier mot qui vient à l’esprit à l’écoute de cette B.O riche en envolées lyriques et qui n’est pas sans faire penser à certains moments au Conan de Poledouris.

 

Cela étant, pour le petit bémol, on regrettera des passages assez bourrins où les cuivres et les percussions sont malmenées au possible mais auxquels on reconnaitra l’efficacité recherchée.

 

De la musique de fantasy ténébreuse et agressive juste ce qu’il faut très en accord avec ce premier tome de Jylland.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

 

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12 novembre 2019 2 12 /11 /novembre /2019 20:32
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  THORGAL. L’ERMITE DE SKELLINGAR

 

 

C'est de qui ? Vignaux et Yann

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Le Lombard

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, ensemble  et séparément.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Décidément les dieux ont décidé que Thorgal ne goûterait jamais à la quiétude d’une vie sans histoires ! Alors qu’il coule des jours heureux en compagnie de sa chère et tendre et de leurs enfants, voilà qu’une jeune femme, adepte d’un culte étrange dédié à un oiseau bleu, tente de le tuer.

Tombée dans un ravin à cause d’une flèche de Throgal, elle lui apprend qu’elle est une ancienne de ses victimes, à l’époque où il se faisait appeler… Shaïgan sans merci ! Avant de mourir elle lui fait jurer de délivrer sa famille, prisonnière d’un tyran, sur une île perdue.

 

Mais une fois sur place notre viking malchanceux va réaliser que le méchant n’est pas forcément celui qu’on croit et que, pour tenir sa promesse, il va lui falloir exorciser ses propres démons !

 

Yann, déjà présent sur le scénario du précédent tome, où il se débrouillait tant bien que mal pour clore les intrigues des différents spin-off, propose une aventure assez classique mais solide aux protagonistes nuancés, si le déroulement est un brin expéditif peut être (et aurait mérité un second volume éventuellement), Yann évite la surenchère de références et citations au passé de notre malchanceux héros, en laissant la porte ouverte à la suite.

 

Il retrouve ici Fred Vignaux, son talentueux  dessinateur de Kriss de Valnor qui relève fort bien la gageure de reprendre la série mère après son créateur, Rosinski, en revenant à quelque chose de plus classique que la peinture directe de l’artiste polonais.

 

Les fans de Thorgal seront je pense satisfait de ce trente septième album (déjà !), surtout qu’il renoue avec les grandes heures de la série sans en faire des tonnes.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :SEE. SEASON 1.

 

 

C'est de qui ? B. McCreary

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Ce pauvre Jason « Khal Drogo » Momoa a dû se résigner à l’heure qu’il est, à être abonné aux rôles de brutes barbares barbues ; c’est du moins encore un stéréotype qu’il incarne dans l’une des séries de lancement de la chaine TV d’Apple qui a mis le paquet coté moyens pour un début.

 

Résumons en deux lignes l’intrigue de See : la Terre dans le futur, dévastée par les abus de l’homme, revenue à un âge quasi préhistorique. Dans ce monde post apocalyptique les survivants, organisés en tribus, sont tous aveugles. La naissance de deux enfants dotés de la vue va chambouler ce monde déjà bien barré.

 

Riches en scènes de combat chorégraphiées, en suspense soutenu et autres action sauvage, les premiers épisodes, si pas exempts de défauts, se révèlent divertissant, portés par de superbes paysages et une B.O de circonstance signée Bear Mccreary.

Fort de dizaines d’épisodes de, au hasard, Walking Dead, Constantine ou encore Agents of S .H.I.E.L.D, le bonhomme a eu l’aoccasion de se faire la main dans le domaine du fantastique qui claque, de la SF musclée et de l’action décérébrée (ou presque).

 

Quand il ne singe pas le Ramin Djawadi de GOT, celui qui aurait pu faire partie du collectif Remote Control sans que l’on trouve ça choquant, assène ses rythmiques à coups de percussions métalliques, de batteries métronomiques et autres phrases binaires de cuivres, le tout retravaillé lourdement en studio derrière.

Quelques fioritures pseudo folkloriques viennent égayer une galette assez monotone mais redoutablement efficace qui, sur l’action condensée de ce nouveau Thorgal, fait le job bien comme il faut !

 

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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27 mars 2019 3 27 /03 /mars /2019 14:24
 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  AUJOURD’HUI EST UN BEAU JOUR POUR MOURIR

 

 

C'est de qui ? Colo

 

 

La Couv':

 

Ne remettez pas à demain  /  Aujourd’hui est un beau jour pour mourir  Vs.  The Cloverfield Paradox

 

Déjà lu dans le coin? Non

 

 

C’est édité chez qui ? Le Long Bec

 

 

Une planche:

 

Ne remettez pas à demain  /  Aujourd’hui est un beau jour pour mourir  Vs.  The Cloverfield Paradox

 

Ca donne Quoi ? Bien, commençons par dire que, si vous n’avez pas le moral, si vous vous sentez un peu dépressif, ce n’est peut être pas le bon jour pour entamer la lecture de cet album de Colo qui, d’une certaine façon, a crée là son From Hell à lui.

En effet si les deux œuvres ont des sujets et des portées fort éloignés, ils n’ont pourtant pas en commun que leur poids et leur généreuse pagination.

Noirceur du ton, originalité de la partie graphique, fond au service de la forme… nul doute qu’à l’instar d’un Allan Moore, Colo, auteur complet d’Aujourd’hui est un beau jour pour mourir, a crée là une œuvre qui sera marquante dans sa carrière (que l’on ne peut que lui souhaiter d’être aussi riche que celle du vieux barbu de Northampton).

 

Mais recentrons nous un peu sur l’album. Il y est question de plus sieurs personnages, entretenant des liens plus ou moins proches, aux vies fort différentes mais toutes reliées même si les fils qui les lient sont parfois infimes ou n’apparaissent que très tard dans l’histoire.

 

Dans une Espagne d’un futur proche, un dirigeant de laboratoire pharmaceutique sans scrupules va charger un tueur redoutable de propager un virus à la propagation aussi rapide qu’exponentielle qui rend les victimes dépressives au point d’en mourir.

 

Dans le même temps un mystérieux activiste pirate les réseaux télévisuels à intervalles irréguliers afin de semer le doute dans l’esprit des gens par rapport à la société qui les entoure.

 

Ne remettez pas à demain  /  Aujourd’hui est un beau jour pour mourir  Vs.  The Cloverfield Paradox

 

Au sein d’un chaos rampant inéluctable, qui va créer une crise sanitaire et sociale sans précédent et surtout sans remèdes, le reste du casting (un groupe de potes musiciens assez disparate, un vieil écrivain à la recherche de l’inspiration, un restaurateur friand d’histoires, notre tueur en roue libre, etc…) va tenter, bien vainement pour la plupart, de survivre.

 

Aujourd’hui est un beau jour pour mourir est un livre foisonnant, qui, de l’aveu même de son auteur, a été pas mal improvisé, et si cela se ressent parfois sur des longueurs inévitables sur un tel marathon (on parle toue de même de plus de 380 pages de bande dessinée ici !), on ne peut être qu’épaté par le résultat qui invoque des scènes qui commencent à nous être désagréablement familières et aborde des sujets sociaux, moraux voire philosophiques traités avec un certain talent et abordés par le biais d’images souvent fortes dans un style graphique très actuel, aux teintes de couleurs souvent sombres, évocatrices de l’ambiance générale fort noire du scénario.

 

Un album qui fera date à n’en pas douter, et pas que dans la carrière de son auteur.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : THE CLOVERFIELD PARADOX

 

 

C'est de qui ? B McCreary

 

 

La Couv':

 

Ne remettez pas à demain  /  Aujourd’hui est un beau jour pour mourir  Vs.  The Cloverfield Paradox

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Il y a une dizaine d’années de ça je me souviens avoir vu un film de SF dont la fausse bonne idée était d’être filmé à la façon d’un caméscope (à la manière du déjà pénible Blair Witch) pour faire croire que ce qui se passait dedans (New York attaqué par une grosse bestiole qui la détruire consciencieusement) était vrai.

Le nom de JJ Abrams associé au bouzin et une promo savamment agencée firent pour beaucoup dans le succès d’un film aussi fatiguant que moyen.

 

Quelle ne fut pas ma surprise, alors que je cherchais quelques B.O intéressantes à utiliser pour mes futures lectures, de découvrir que non pas une mais bien deux « suites » avaient vu le jour depuis, dont celle abordée aujourd’hui, qui date de l’année dernière.

 

C’est Bear McCreary qui est aux commandes de la musique de ce Cloverfield Paradox et vu qu’on a croisé le bonhomme une paire de fois chez nous je ne vous referais pas la bonne blague qu’un compositeur qui se prénomme Ours ne doit pas forcément avoir la patte fine (pour les moins anglophones de nos lecteurs, ceux qui dormaient en cours d’anglais dés la 6°, Bear est donc en effet la traduction d’ours).

 

Surtout qu’en plus d’être facile la remarque serait un peu déplacée vu que son boulot sur le film est relativement inattendu dans le genre. En effet il propose une variété de thèmes assez impressionnante avec des rappels entre eux intelligents que ce soit coté rythmique ou mélodique, des atmosphères qui évoluent de l’action à la terreur, sans pour autant oublier des respirations bienvenues, qui sonnent plus romantiques.

 

Au rayon des instruments solistes on retrouve là encore des choses insolites comme la flute et le violoncelle, bien exploités.

 

Il ne fallait pas moins coté changement et variation pour un récit aussi dense que l’album du jour.

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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