LA BD:
C'est quoi ? VENUS A SON MIROIR
C'est de qui ? Matteo & Cornette
La Couv':
C’est édité chez qui ? Futuropolis
Déjà croisés sur le site? Le scénariste oui, le dessinateur c’est moins sur.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Milieu du XVII, le Roi Philippe IV d’Espagne commissionne le peintre Diego Velasquez pour aller en Italie acheter des œuvres d’art, peintures et sculptures.
Jusque là cantonné aux portraits, paysages et autres natures mortes, du fait de la grande rigueur religieuse qui sévit dans son pays, l’un des plus grands artistes de son temps va être confronté à un art italien bien moins pudibond où le corps dénudé, féminin comme masculin (voire les deux, si, si).
C’est une révélation et, en marge de sa mission, Velasquez va commencer ce qui reste l’une de ses toiles les plus connue, la Vénus à son Miroir, avec, comme modèle peu farouche, la sœur de l’un de ses pairs peintres, avec qui il va nouer une idylle.
Les albums et collections sur les peintres en BD ont fleuri ces dernières années avec plus ou moins de réussite, Vénus à son miroir en est une, sans aucun doute.
Le récit est joliment raconté et accessible à tout un chacun, , même si l’on ne connaît pas le peintre et ce malgré la période de sa vie choisie, assez courte et pas forcément représentative de l’ensemble de sa carrière.
Quant à la partie graphique elle n’est pas en reste ! Cela ne doit pas être évident pour un dessinateur de devoir se frotter à l’univers d’un peintre célèbre. Ici, Mattéo a non seulement su rendre les toiles de Velasquez avec application mais il donne aussi une version de l’Italie de l’époque très crédible et fort détaillée, le tout sans se départir de ce qui fait l’originalité de son trait.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :BORGIA SAISON 3
C'est de qui ? E. Neveux
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? La série produit à l’époquue par Canal + avait surpris par son traitement, montrant la famille Borgia comme ce qu’elle était plus ou moins : les prémisses de la mafia italienne (tout du moins dans ses mœurs et malversations diverses).
Mélangeant inspiration vaguement d’époque, musique religieuse et arrangements modernes, Eric Neveux, qui succède à Morin, pas assez au gout de Tom « Oz »Fontana, le créateur de la série, a su capter l’esprit du programme et a composé un score qui rend la série encore plus réussie.
Si l’on fera l’impasse sur les pistes les plus sombres de la galette, le reste de la partition du compositeur français rend souvent fort bien avec cette escapade italienne de Velasquez à Rome, créant des ambiances agréables, à l’aspect historique certain mais sans faire trop old school.
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