LA BD:
C'est quoi ? SISSI UNE FEMME AU DELA DU CONTE DE FEES
C'est de qui ? Girogia Marras
La Couv':
Ca donne Quoi ? Si mon frère aîné lisait ce site (dont je doute même qu’il connaisse l’existence) il rirait bien de moi qui me suis tant moqué de lui, lors de notre prime jeunesse, quand il se passionnait pour les films sur Sissi où Romy Schneider interprétait une héroïne romantique à souhaits.
Image que j’ai gardée du personnage, n’ayant jamais été au bout d’aucun des films en question. Si j’ai plongé dans la lecture de cette biographie dessinée je crois que c’est la faute de Fabien Nury et Mathieu Bonhomme dont la récente et très réussie Charlotte Impératrice m’a motivé à (re) découvrir sa rivale : Sissi.
Mais je parle, je parle…quid du propos me demanderez-vous ?
Et bien, contrairement à cette image d’Épinal que l’on (je ?) peut avoir d’ Elisabeth de Bavière, la jeune fille avait en réalité - comme pas mal de femmes couronnées à travers l’Histoire, mais ça les Reines de Sang ne cessent de nous le rappeler avec brio – une forte personnalité, un certain mépris pour l’étiquette et les obligations de cour et un réel intérêt dans tout ce qui touchait à la politique.
Cependant son empereur de mari et sa suite ne furent pas toujours disposés à faire cas de ses avis ce qui aurait peut être pû éviter, entre autre, le conflit avec la Prusse.
Si pas aussi prenant et virtuose que le Charlotte Impératrice mentionné plus haut, ce Sissi ne manque pas d’atouts, et ses 200 pages se lisent avec un intérêt constant, bien entretenu par le trait délicat de Girogia Marras, tout en dégradés de gris, a également été déterminant dans mon choix, vous savez en effet que j’apprécie tout particulièrement, à une époque où Photoshop et les palettes graphiques sont devenues une norme, le dessin réalisé « à l’ancienne ».
LA MUSIQUE:
C'est quoi :OVERTURE TO A SYMPHONY CONCERT
C'est de qui ? M. Rozsa
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Au sein d'une décennie chargée coté B.O (quoique moins que la précédente,) Miklos Rosza parvient néanmoins à dégager du temps pour ses compositions plus personnelles dans le registre classique.
Néanmoins cette Ouverture pour symphonie résonne de ses travaux pour le grand écran, que ce soit la fanfare de cuivres du début qui rappelle son Ben Hur ou les influences typiques hongroises du compositeur, avec force violons et reprises de thèmes par l'orchestre.
Des montées en puissance riches aux allures de sonate où romance et mélancolie viennent rivaliser avec les passages plus enlevés.
Outre une beauté formelle manifeste, les couleurs folkloriques sonnent tout à fait de circonstance avec la Sissi de Giorgia Marras.
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Une Chronique de Fab