7 avril 2016 4 07 /04 /avril /2016 09:54

 

 

 

 

 

 

 

LA BD:


C'est quoi : BURNING TATTOO

 


C'est de qui : E. Nhieu

 

 

 

La Couv':

 

 

LA BD:


C'est quoi BURNING TATTOO
C'est de qui : E. Nhieu

La Couv':

 

 

A boire et à Manga  /  Burning Tattoo  Vs.  The Goonies

 

 

 

Déjà lu chez nous? Non

 

 

C’est édité chez qui ? Ankama

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ?Dans un monde post-apocalyptique(hum), au sein d’un village entouré d’un gigantesque mur de corail réputé infranchissable, Tatau, un jeune garçon atteint de la maladie des os de verre, va découvrir via une jeune fille désireuse d’échapper à la monotonie, l’existence d’une encre réputé magique qui pourrait, une fois tatouée sur sa peau, le rendre indestructible et par là même leur permettre de se frayer un chemin vers l’extérieur…mais l’expérience risque de leur réserver des surprise…et pas que des bonnes !

 

On l’a vu, les auteurs français sont souvent tout aussi capables que leurs homologues japonais de pondre des mangas réussis. Celui-ci, première incursion dans le genre pour Emmanuel Nhieu, se révèle tout à la fois fun, original, bien rythmé et prometteur, même si, pour être tout à fait honnête, ce n’est pas vraiment ma came, les codes du shonen étant justement peut être trop respectés pour moi.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? THE GOONIES

 

 

C'est de Qui ? Dave Grusin

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu dans le coin? Il semblerait que non.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Si vous êtes aussi âgés que votre serviteur, vous avez probablement vu ce film sur une bande de potes pré ados à la recherche d’un trésor dans leur propre quartier afin de sauver ce dernier des promoteurs. Emblématique pour toute une génération, le film (dont le scénar est de Spielberg) fit également sensation pour sa bande son, composée de morceaux pop de l’époque.

Mais il faut à mon sens, rendre également honneur à Dave Grusin, qui, après avoir œuvré dans des genres aussi variés que le drame social (Le Cœur est un chasseur solitaire, 1968) le western aride (La Légende de Jesse James 1972), ou encore la comédie policière (Le Pape de Greenwich Village, 1984) , écrit ici un score instrumental d’aventure de haut vol, qui, ô miracle évite quasiment tout du long l’écueil des claviers navrants « so 80’s » tout en proposant des thèmes catchy (on retrouve bien des éléments électroniques de ci de là mais l’instrumentation reste essentiellement traditionnelle). La dernière partie de la B.O est d’ailleurs impressionnante, les pistes s’enchainant quasi parfaitement et l’orchestre symphonique y brillant de tous feux.

Des thèmes multiples variés et entrainants, une ambiance générale à la bonne humeur et à l’action, il n’en fallait pas moins pour rendre Burning Tattoo bien sympathique !

 

 

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Une chronique de Fab

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7 avril 2016 4 07 /04 /avril /2016 08:27

 

 

 

LA BD :

 

 


C'est quoi : COLERE NUCLEAIRE. 1 - L'APRES CATASTROPHE 

 


C'est de qui : Takashi Imashiro

 

 

La Couv' :

 

A Boire et à Manga : Colère nucléaire Vs. A Mist and a Vapor

 

 

Déjà lus sur le site ? Non

 

 

C’est édité chez qui ? Akata

 

Une planche :

 

 

 

Ca donne Quoi ? En dépit d'une couverture "jaune radiation" et d'un titre à la police d'écriture destroy, Colère nucléaire n'est en aucun cas un survival post-nuke ! Se déroulant à Tokyo quelques temps après la catastrophe survenue à Fukushima, le manga se concentre sur le personnage de Sato, un salary man comme il en existe tant dans la capitale nippone, qui s'inquiète des conséquences de ce désastre sur l'avenir de son pays et de ses habitants.  

 

Tenu au courant de l'évolution de la situation en temps réel grâce à son smartphone, Sato s'insurge de plus en plus face à l'aveuglement de bon nombre de ses concitoyens. Décidé à ne pas subir passivement les événements, le personnage va progressivement s'impliquer en échangeant avec des militants anti-nucléaires, en participant à des manifestations et finalement en se rendant, avec un journaliste, dans la zone interdite de Fukushima pour photographier la centrale et tweeter l'image dans l'espoir de sensibiliser la population aux agissements opaques de la tristement célèbre compagnie TEPCO.

On touche ici à l'une des ambitions majeures et parfaitement abouties d'Imashiro, grand écolo dans l'âme, de nous révéler l'ampleur du sac de noeud qui existe entre les impératifs de rentabilité des nombreuses sociétés privées, propriétaires du parc nucléaire nippon, et les tentatives infructueuses des politiciens - et tout particulièrement celles du Premier ministre Naoto Kan - de ménager la chèvre et le chou pour ne pas renier leur politique nucléaire désastreuse, sans se mettre les citoyens à dos.

   

Accompagné d'une chronologie minutieuse des événements, depuis l'annonce du séisme initial le 11 mars 2011, jusqu'à la publication d'un rapport provisoire neuf mois plus tard sur le manque de préparation des autorités pour faire face à un tsunami, d'un copieux glossaire et d'une interview de l'auteur avec le président du Nouveau Parti Nippon (plutôt réformateur), le manga dresse un tableau à la fois éclairant et glaçant sur l'incompétence de nos dirigeants à gérer des situations de crise.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? A MIST AND A VAPOR

 

 

C'est de Qui ? Millipede

 

 

La couv' 

 

Déjà croisé sur B.O BD? Non 

 

 

On peut écouter? L'album est en écoute intégrale sur l'excellent site du label Hymen Records, mais l'on peut déjà se faire une idée avec le 2nd titre de l'album.

 

 

 

 

Ca donne Quoi ?  Le manga de Takashi Imashiro se refusant à tout sensationnalisme, il était hors de question de proposer la BO d'un film catastrophe (du type Alerte !) pour en accompagner la lecture. A mi-chemin entre fiction et documentaire, l'auteur nous fait vivre le quotidien de son personnage, ses déambulations dans les rues de Tokyo ou ses pauses-repas dans divers sushis-bars, comme autant de prétextes pour nous livrer des informations sur la situation préoccupante de Fukushima. Partant de ce constat, l'IDM teintée de dark ambient et de musique du monde (si, si... c'est possible !), de Millipede semble offrir un bon compromis pour ne pas parasiter la lecture de Colère nucléaireparfois ardue pour des Occidentaux ignorants des rouages de la politique intérieure japonaise, tout en soulignant par sa mélancolie et ses sonorités industrielles la montée progressive des craintes et de la colère du héros.

 

En "complèment d'enquête" et pour rester dans les sujets atomiques, je ne peux que vous recommander le visionnage d'Into Eternity, documentaire réalisé par Michael Madsen, qui n'a aucun rapport avec le Mr Blonde de Reservoir Dogs, mais s'intéresse à la construction à Onkalo, en Finlande, d'un gigantesque complexe sous-terrain destiné à stocker des déchets radioactifs pendant plus de 100000 ans, avec tous les problèmes logistiques et humains que cela implique.   

 

 

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Une chronique de Lio

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17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 19:58

 

On termine notre journée spécial Manga (chargée!) pae un retour au médieval avec le dernier tome en date d'une série qui ne cesse d'étonner!

 

 

 

LA BD:

  

 


C'est quoi LA PRINCESSE VAGABONDE 5

 


C'est de qui : Xia Da

 

 

La Couv':

 

 

Déjà lu dans le coin? Oui

 

 

C’est édité chez qui ? URBAN CHINA.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne quoi ? Même si le premier tome m’avait bien plu, je n’aurais pas cru que je tiendrais sur les quatre suivants (et parti comme c’est parti, y a de fortes chances que je reste jusqu’à la fin, sachant qu’on est à la moitié si on se bas sur la publication chinoise).

Je ne sais pas si la jeune Xia Da regarde Game Of Thrones (je ne suis même pas sur que la série soit diffusée en Chine) mais elle a le chic pour relancer son intrigue via des révélations théâtrales et autres morts violentes de protagonistes. Ajoutez à ça une tension quasi constante et quelques scène de combat bien chorégraphiées et vous comprendrez que, sans pourtant être un afficionado du genre, ce manhua de sabre me plait (et me surprend) toujours autant.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 



C’est quoi ? L’OMBRE DU GUERRIER

 


C’est de qui ? Shinichiro Ikebe

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu sur B.O BD ? Oui

 


On peut écouter ? Oui


 

 

 

 

 

Ça donne quoi ? Kurosawa s’étant brouillé avec Sato, avec qui il collaborait pourtant depuis 25 ans fait appel à Ikebe pour mettre en musique ce film de grande envergure sur des guerres de clan dans le Japon féodal. Le réalisateur, qui rencontrera maints autres problèmes sur son tournage ne perd pas au change, Ikebe compositeur prolifique de formation classique, livre une musique épique et grandiose influencée autant par les classiques nippons que par les grands scores de genre occidentaux. Les deux artistes renouvelleront l’expérience à trois reprises par la suite, dans des registres forts différents mais pour des résultats tout aussi aboutis.

De la musique à grand spectacle pour une épopée chinoise qui ne méritait pas moins.

 

 

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Une chronique de Fab

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17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 14:02

 

 

Passons donc du drame médieval à l'anticipation post-apocalyptique avec une aisance que seuls les chroniqueurs de B.O BD maîtrisent:

 

 

 

 

LA BD :

 

 

 

 


C'est quoi : SURVIVANT

 

 

 

C'est de qui : Takao Saito

 

 

 

La couv' :

 

 

Déjà lu chez nous ? Non

 

 

 

Une  planche :

 

 

 

 

Ça donne quoi ? Après un tremblement de terre, le jeune Satoru reprend connaissance dans une grotte et découvre avec stupeur qu'il se trouve seul, sur une île perdue au milieu de l'océan. Comment est-il arrivé là ? Que sont devenus les camarades qui étaient avec lui ? Quelle est la cause des violentes secousses sismiques qui parcourent régulièrement l'île ? Autant de mystères que notre héros devra éclaircir plus tard, s'il ne veut pas mourir de faim ou de froid, avant la venue du long et rude hiver qui s'annonce.

Pas franchement taillé pour la vie au grand air, Satoru va devoir apprendre à pêcher et chasser sa pitance, se construire un abris et se défendre contre une faune parfois hostile - un ours furibard (comme Léo !), mais surtout des hordes grouillantes de rats qui s'en prennent inlassablement à ses réserves de nourriture.

 

Dans les deux premiers tomes, tel un Robinson des temps modernes (qui trouvera même un bref moment son Vendredi), le jeune homme va donc lentement s'endurcir jusqu'à maîtriser, plus ou moins, son environnement. Pour le reste...

 

En révéler plus sur cette série, publiée entre 1976 et 1978, par le créateur de Golgo 13, ne pourrait que gâcher le plaisir du lecteur. Contentons nous de dire que Saito ne sacrifie jamais le développement de son histoire, ni l'évolution de son personnage, sur l'autel de l'action (même s'il sait ménager quelques belles scènes de cataclysmes). En dépit d'un ton parfois trop didactique ou moralisateur, le mangaka livre avec ce seinen un manuel de survie, doublé d'une fable écologiste teintée de science-fiction post-apocalyptique (je vous donne quand même des indices...) tristement prémonitoire et d'une grande qualité d'écriture. Remarquable et rapidement addictif !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est quoi ? SILENT RUNNING

 

 

 

C'est de qui ? Peter Schickele

 

 

 

La couv' :

 

 

 

Déjà entendu chez B.O BD ? Je ne crois pas

 

 

 

On peut écouter? Passées les 2min10 du morceau d'ouverture chanté par Joan Baez, on entre vraiment dans le vif du sujet.

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Surtout connu pour les effets spéciaux révolutionnaires qu'il a conçus pour 2001, l'Odyssée de l'espace, Rencontre du Troisième Type ou Blade Runner, Douglas Trumbull s'est également essayé une bonne dizaine de fois à la réalisation. Deux de ses oeuvres ont laissé des empreintes un peu plus durables que les autres dans la rétine des spectateurs : Brainstorm (1983) avec Christopher Walken et Natalie Woods (dans ce qui allait être son ultime rôle) et Silent Running (1972), excellente histoire de science-fiction humaniste et écologiste un peu oubliée aujourd'hui (mais dont les curieux pourront lire ici une analyse fort pointue et avisée du critique Jean-François Tarnoswki, publiée naguère dans Positif).

 

Silent Running partage avec Survivant une narration presque exclusivement centrée sur un personnage unique (d'un côté l'astro-botaniste Freeman Lowell, incarné par Bruce Dern, de l'autre Satoru, jeune Japonais lambda), mais également une sombre et tristement réaliste lucidité quant aux répercussions de la nonchalance de l'Homme vis-à-vis de son environnement.  

 

La musique de Schickele, orchestrateur de Joan Baez sur trois de ses albums et musicien réputé pour ses reprises déjantées de Bach, livre une BO dans la tradition orchestrale 70's d'un Williams (la surenchère épique en moins... mais le rythme très lent du film l'impose) qui illustre idéalement (même époque, problématiques proches) le manga de Saito. 

 

 

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Une chronique de Lio

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : THE TIME BEFORE

 


C'est de qui   C. Bonin

 

 

La Couv':

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bobd - dans manga Saito SF Schickele
17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 08:30

 

 

Une journée dédiée au Manga ce jeudi sur B.O BD:

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : L’AME DU KYUDO

 


C'est de qui   Hiroshi Hirata

 

 

La Couv':

 

 

Déjà lu chez nous?  Non

 

Une Planche:

 

 

Ça donne Quoi ? L'histoire contée dans ce manga est inspiré de faits qui ont réellement eu lieu.

Tout  commence un peu après 1600 quand le samouraï Heibê Asaoka  réussit à faire passer 51 flèches d'un  bout à l'autre du corridor du temple de Sanjûsangen-Dô de Kyoto, long de 120m. Cet exploit a un impact important à la fois sur le peuple japonais et sur les seigneurs. Ainsi commençe une grande compétition, le tôshiya, entre les grandes familles du Japon qui souhaitent toutes obtenir le record du plus grand nombre de flèches ayant traversé le corridor en 1 journée. Petit à petit le record augmente au détriment de la vie des meilleurs archers des clans qui se suicident quand ils n'arrivent pas à battre le précédent record (et donc n'ont pas répondu aux attentes de leur seigneur).

 

Hiroshi Hirata a choisi de présenter les dernières années du concours à travers la vie d'un jeune bushi de rang inférieur, Kanzaemon. Ayant tué un officier de rang supérieur à la suite de la mort de son père à cause d'une flèche perdue, il aurait dû être exécuté mais ses potentiels talents d'archer (et donc de possible gagnant du tôshiya) vont le faire épargner. Le manga montre son entraînement jusqu'à sa victoire et sa rébellion contre la compétition qui a détruit de nombreux archers.

 

Hiroshi Hirata se revendique comme gekigaka, auteur spécialiste des "drames sur papier" au dessin très réaliste. Tout son art est visible dans "L'âme du Kyudo" avec des personnages crédibles et un parfait respect des lieux et faits historiques. C'est une œuvre passionnante pour qui s'intéresse au Japon ancien et/ou au Kyudo. En plus, on peut y deviner une critique de cette absurde compétition par l'auteur qui semble s'identifier partiellement au personnage de Kanza. Dans les œuvres d'Hiroshi Hirata, la violence n'est que celle de l'époque même si elle peut choquer les occidentaux que nous sommes.

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? KWAIDAN

 

 

C'est de Qui ? Tōru Takemitsu

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu par ici ? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Comment accompagner le bruit et la fureur de L'âme du Kyudo autrement qu'avec la B.O d'un film japonais? La musique du film Kwaidan s'est imposée et plus particulièrement la 2e partie. Kwaidan est divisée en quatre parties reprenant quatre des contes fantastiques (et un peu horrifiques) compilés par Lafcadio Hearn dans son livre éponyme. Les 4 contes sont : la chevelure, la femme des neiges, Hoichi sans-oreilles et dans un bol de thé.

La 2e partie commence par le chant de l'aveugle Hoichi s'accompagnant à la biwa qui raconte la bataille navale de Dan-no-ura qui a vu la victoire des Genji (ou Minamoto) sur les Heike (ou Taira). Ce chant est si beau que le musicien va se retrouver à jouer devant les fantômes des Heike au péril de sa vie (rappel : il est aveugle donc ne sait pas qu'il joue devant des tombes).

Ce superbe film en noir et blanc et trop mal connu est soutenu par la musique de Tōru Takemitsu à la fois traditionnelle et très contemporaine où les silences et les bruits de la nature ont un rôle important.

 

 

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Une chronique de Gen

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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