LA BD:
C'est quoi : BURNING TATTOO
C'est de qui : E. Nhieu
La Couv':
Déjà lu chez nous? Non
C’est édité chez qui ? Ankama
Une planche:
Ca donne Quoi ?Dans un monde post-apocalyptique(hum), au sein d’un village entouré d’un gigantesque mur de corail réputé infranchissable, Tatau, un jeune garçon atteint de la maladie des os de verre, va découvrir via une jeune fille désireuse d’échapper à la monotonie, l’existence d’une encre réputé magique qui pourrait, une fois tatouée sur sa peau, le rendre indestructible et par là même leur permettre de se frayer un chemin vers l’extérieur…mais l’expérience risque de leur réserver des surprise…et pas que des bonnes !
On l’a vu, les auteurs français sont souvent tout aussi capables que leurs homologues japonais de pondre des mangas réussis. Celui-ci, première incursion dans le genre pour Emmanuel Nhieu, se révèle tout à la fois fun, original, bien rythmé et prometteur, même si, pour être tout à fait honnête, ce n’est pas vraiment ma came, les codes du shonen étant justement peut être trop respectés pour moi.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? THE GOONIES
C'est de Qui ? Dave Grusin
La couv'
Déjà entendu dans le coin? Il semblerait que non.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Si vous êtes aussi âgés que votre serviteur, vous avez probablement vu ce film sur une bande de potes pré ados à la recherche d’un trésor dans leur propre quartier afin de sauver ce dernier des promoteurs. Emblématique pour toute une génération, le film (dont le scénar est de Spielberg) fit également sensation pour sa bande son, composée de morceaux pop de l’époque.
Mais il faut à mon sens, rendre également honneur à Dave Grusin, qui, après avoir œuvré dans des genres aussi variés que le drame social (Le Cœur est un chasseur solitaire, 1968) le western aride (La Légende de Jesse James 1972), ou encore la comédie policière (Le Pape de Greenwich Village, 1984) , écrit ici un score instrumental d’aventure de haut vol, qui, ô miracle évite quasiment tout du long l’écueil des claviers navrants « so 80’s » tout en proposant des thèmes catchy (on retrouve bien des éléments électroniques de ci de là mais l’instrumentation reste essentiellement traditionnelle). La dernière partie de la B.O est d’ailleurs impressionnante, les pistes s’enchainant quasi parfaitement et l’orchestre symphonique y brillant de tous feux.
Des thèmes multiples variés et entrainants, une ambiance générale à la bonne humeur et à l’action, il n’en fallait pas moins pour rendre Burning Tattoo bien sympathique !
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Une chronique de Fab