LA BD:
C'est quoi ? UNE ENQUETE DU LIEUTENANT BERTILLON
C'est de qui ? Barth & Pomès
La Couv':
C’est édité chez qui? Dupuis
Déjà croisé sur le site? Oui pour le dessinateur
Une planche:
Ca donne Quoi ? Mauvais plan pour le Lieutenant Bertillon que cette affaire de cadavre retrouvé dans une roulotte calcinée en plein milieu de la fête foraine; surtout quand les forains voient d’un fort mauvais oeil que ce flic se mêle de leurs affaires.
Mais Bertillon est bien décidé à faire toute la lumière sur ce qui a pu arriver à Dylan, c’est le nom de la victime, et se met à interroger son entourage, qui, entre la tenancière bizarre du train fantôme, la bodybuildeuse du carrousel, le vendeur de glace ou encore la propre fiancée du défunt, se révèlent plus bizarres les uns que les autres.
Notre dernière rencontre avec Cyrille Pomès date d’il y a …10 ans! Avec un récit de genre déjà puisqu’il revisitait le western dans Chemins de Fer.
Ici c’est au polar qu’il se frotte, avec la complicité de Carine Barth dont c’est la première réelle incursion dans le médium (après deux décennies de l’autre coté de la page).
Leur scénario démarre comme une enquête en apparence assez classique mais se mâtine rapidement d’un casting et d’un background assez originaux pour emporter l’adhésion même des plus habitués au genre.
Après, comme c’était d’ailleurs le cas à l’époque de Chemins de Fer, la narration graphique de Pomès prend parfois des raccourcis un rien abrupts mais rien qui ne gène réellement la lecture ou la compréhension de cette première enquête, auto conclusive, qui en annonce d’ailleurs une prochaine sous des horizons plus…froids!
LA MUSIQUE:
C'est quoi : CHARADE
C'est de qui ? Mancini
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Si Mancini est connu pour la variété des styles employés dans ses travaux pour le cinéma comme sur sa discographie en marge de l’écran, la bande originale de Charade est probablement celle qui est la plus …comment dire…bariolée !
Singeant sans vergogne (mais avec beaucoup d’humour) les génériques des James Bond sur son thème principal, il plonge ensuite dans un kaléidoscope de genre ; bossa nova, musique manouche, extraits d’œuvres classiques remaniées, polka et autre musiques folkloriques des pays de l’Est, un peu d’easy listening de l’époque…
Et pourtant tout ceci ne sonne à aucun moment comme un indigeste mélange improbable, bien au contraire, la cohérence de l’ensemble est assez épatante.
Du coup vous imaginez bien que les ambiances proposées sont elles aussi diablement variées. Si certaines sonnent un peu “too much” pour cette première enquête de Bertillon, certaines autres amènent une touche décalée supplémentaire bienvenue.
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