13 février 2023 1 13 /02 /février /2023 08:52





Le "vrai livre" du mois:
 

C'est quoi? LE CIRQUE

 

Le Pitch en deux phrases: Le narrateur de cette histoire étrange se rend au cirque avec un de ses potes, pas un ami, loin s’en faut, mais l’un de ceux qu’il connaît depuis tellement longtemps qu’il fait partie de son existence.

Magnus, le copain en question, se porte volontaire pour que le magicien le fasse disparaître et c’est le cas…suf que Magnus ne réapparaît pas.

 

Et voilà que notre narrateur, entre deux classement méthodique -pour ne pas dire maladif- de sa conséquente collection de vinyls, va se mettre en quête de retrouver son seul vrai pote…en se remémorant leur passé commun qui va l’amener à une bien étrange conclusion.

  

 

Ce que j'en pense: Une intrigue à mi chemin entre onirisme et réalisme social, avec le décalage de la culture. Les fans du film (entre autre) dont la première règle est qu'il ne faut pas en parler trouveront cependant le concept réchauffé.

 

 

Le bouquin se lit vite et reste intéressant même si je trouve que les romans remplis de références souvent obscures ont tendance à faire maniérisme qui alourdit le style: ici le rock pop avec une accumulation de noms de groupes et/ou artistes que même moi, pourtant grand mélomane devant l'éternel, ne connaît pas tous / toutes, risque de lasser le lecteur lambda.

 

American Psycho, qui a un peu lancé cette "mode", ça commence à dater tout de même (et c'était déjà un brin lourd sur ce point).

 

 

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bobd - dans Littérature
28 janvier 2023 6 28 /01 /janvier /2023 10:50

 

Depuis bientôt deux ans, nouveau poste aidant, je me suis pas mal mis à relire des "vrais" livres, à savoir, des romans, nouvelles, recueils...

 

Donc pour varier - un peu- les plaisirs, de temps à autre, je vous proposerai une petite chronique (d'où le "express") de ces lectures, si d'aventures vous aussi vous aviez envie d'alterner phylactères et pages sans images.

 

C'est quoi? BLACKWATER Tome 1

 

Le Pitch en deux phrases: L'Histoire sur plusieurs générations des familles de Perdido, une bourgade US qui, après avoir été inondée par la crue de la rivière voisine, se remet de ses blessures.

L'arrivée d'une étrange femme, qui ne semble pas être celle qu'elle prétend, va chambouler un peu plus cette petite société déjà bien dysfonctionnelle.

 

 

 

Ce que j'en pense: Bon, après le gros buzz et les multiples avis dithyrambiques lus partout sur  Blackwater, jackpot de l'éditeur qui a eu du nez en traduisant cette série américaine qui date tout de même des années 80, j'ai tenté le tome 1  ...et force est de reconnaître que je suis resté sur ma faim.


Si le mélange de genre ne me dérange pas, bien au contraire, ici il est trop distillé à mon avis dans les détails de cette saga aux personnages tous quasiment aussi antipathiques les uns que les autres où il ne se passe pas grand chose: 3 scènes fantastiques pour plus de 200 pages c'est un peu maigre.


Alors après certes, c'est plutôt bien écrit et l'étude des caractères sonne vrai, mais de là à me lancer dans 5 tomes de plus...je ne pense pas. 

 

 

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bobd - dans Livre Littérature
11 avril 2020 6 11 /04 /avril /2020 13:05

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : AVEZ-VOUS LU LES CLASSIQUES DE LA LITTÉRATURE ?

 

 

C'est de qui ? Pascale Frey – Soledad Bravi

 

 

Les Couv': 

 

 

 

 

Déjà croisés sur BO BD ? non - oui

 

 

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres

 

 

Une planche: 

 

 

Ça donne Quoi ? En cette période de confinement avec des collégiens et lycéens qui ont des lectures imposées par leurs études et qui ont plus ou moins de mal à s'y mettre, ces 2 albums arrivent à point nommé (ou plutôt arriveront quand les libraires seront à nouveau accessibles).

 

Pascale Frey a visiblement une bonne connaissance du sujet et une très belle bibliothèque (réelle et/ou numérique). Chaque présentation d'œuvre commence par une présentation du contexte de l'œuvre au moment de la parution et une biographie de l'auteur.e, de quoi (re)découvrir l'essentiel de sa vie. Son éclectisme littéraire nous emmène de Roméo et Juliette paru en 1597 à L'amant paru en 1984 en passant par Frankenstein ou Les malheurs de Sophie.

 

 

Soledad Bravi illustre chaque résumé d'œuvre le plus souvent en 4 pages de 4 cases, soit 16 au total. Mais il peut y avoir des exceptions comme Les Misérables de Victor Hugo qui nécessite 48 cases ou À la recherche du temps perdu de Marcel Proust qui comprend 7 romans.

 

Comme l'exemple de page le montre, Soledad Bravi illustre les oeuvres en langage contemporain et avec beaucoup d'humour… De quoi aider à se plonger dedans si l'on est vraiment absolument obligé.e de les lire.

 

 

Pour rassurer ceux qui pourraient croire que je connaissais déjà toutes les œuvres citées, j'avoue que non. Pour 2 raisons principales : il y a certains auteurs dont je n'ai jamais réussi dépasser le 1e chapitre à cause de leur style d'écriture comme Balzac ou Proust et aussi parce que certaines œuvres ne m'intéressaient absolument pas du tout (mais je ne vous dirai pas lesquelles car il y en a trop).

 

J'en profite pour vous rappeler les commandements du lecteur selon Daniel Pennac dans Comme un roman :

 

 

Daniel Pennac y a rajouté un 11e commandement en 2017 (https://www.actualitte.com/article/monde-edition/daniel-pennac-met-a-jour-les-droits-du-lecteur-un-11e-commandement/82768) :

11 - Le droit d’éteindre votre téléphone portable pour lire tranquillement.

 

Je souhaite plein de bonnes lectures de tout ce que vous voulez (commandement n° 5) dont BD, comics et mangas font partie… et B.O BD évidemment!

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? 7e SYMPHONIE

 

 

C'est de Qui ?  Ludwig van Beethoven

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu chez nous ? oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ça donne Quoi ? Pourquoi avoir choisi la 7e symphonie de Beethoven en fond musical? D'abord parce que c'est celle que je préfère et que c'est ma chronique! Puis 2020 est l'année Beethoven et, surtout, c'est une très belle musique suffisamment neutre pour accompagner, sans la perturber, une lecture.

 

En plus, cette symphonie a été utilisée dans les BO de plus d'une trentaine de films et pas que des films à priori destinés aux purs intellos. Il y a de la SF comme Zardoz de John Boorman ou X-Men : Apocalypse de Bryan Singer, des documentaires comme La Marche de l'Empereur de Luc Jacquet, des films historiques comme Le Discours d'un roi de Tom Hooper… Mais jamais les ¾ d'heures du total bien sûr!

 

Je suis sûre que vous en connaissez des parties souvent sans vous rappeler que c'est du Beethoven.

 

Profitez du confinement pour écouter les autres symphonies ou d'autres oeuvres. Il n'y a rien à jeter chez Beethoven.

 

 

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Une Chronique de Gen

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2 décembre 2019 1 02 /12 /décembre /2019 10:21
 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  NICK CARTER ET ANDRE BRETON. UNE ENQUETE SURREALISTE.

 

 

C'est de qui ? David B.

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil

 

 

Déjà lu chez nous? Oui.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? L’un des pères du mouvement surréaliste, le célèbre André Breton, s’est peu à peu aliéné amis et amante, le voilà sujet au spleen des artistes de l’époque.

Il fait donc appel à rien moins que Nick Carter, détective de romans policiers précurseurs des pulp, qui va plonger tête première dans le monde fantasmagorique du courant artistique cher à Breton, où il va croiser pèle mêle Frida Khalo, Leon Trotsky , Magritte ou encore Salvador Dali.

 

 

Mélangeant le fond et la forme avec une évidente jouissance et un brio manifeste, David B., dans son style graphique si personnel, livre une suite de tableaux en noir et blanc, comme autant incipit de chapitres de récit d’espionnage ou d’épouvante, où son héros de papier croise un casting de haut vol, entre caricatures grotesques et bestiaires irréel, le tout dans des compositions référencées qui rendent un hommage sincère au surréalisme.

 

Le genre d’ouvrage entre illustration et BD qu’auraient pu pondre Alan Moore et Art Spiegelman (période Wild Party) s’ils en  avaient eu la bonne idée.

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :FILM WORKS. HIDING AND SEEKING

 

 

C'est de qui ? J. Zorn

 

 

La Couv':

 

 

Déjà croisé dans le coin? Pas mal oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Comme souvent dans la discographie de John Zorn, on l’a assez croisé ici pour que vous soyez au courant, les albums, les concepts même se suivent et ne se ressemblent pas.

Ainsi dans la pléthore de musiques de film qui composent sa série fleuve Film Works, ce Hiding & Seeking se démarque à nouveau des précédents.

 

Eternel explorateur des possibilités musicales, ici Zorn délaisse les cuivres et cordes dont regorgent ses Masada et écrit pour la guitare classique et le vibraphone simplement portés par des percussions et une basse.

 

Fidèle à ses mélanges de genres et d’influences, le compositeur insuffle dans ses partitions autant de réminiscences juives que de thématiques jazz, faisant de cet opus l’un de ses plus accessibles, et ce sachant qu’il a été écrit pour un documentaire sur des survivants de l’holocauste.

 

Bouclant la boucle d’une musique hybride et étrange, aux confins des genres, ce FilmWorks quatorzième du nom se marie avec étrangeté et délice aux expérimentations artistiques de David B.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 16:07

 

(Parce qu'il n'y a pas que la BD dans la vie -en fait si mais c'est pour ne pas passer pour des incultes complets- nous avons décidé de chroniquer, une fois par mois -oui, faut pas abuser non plus- un "vrai" livre, sans images -quoique- mais, dans la mesure du possible, toujours avec un rapport plus ou moins lointain avec la BD, Les B.O voir le cinéma. C'est une oeuvre sur ce dernier domaine qui ouvre le bal)

 

 

 

 

 

« Is everybody in ? Is everybody in ? Is everybody in ? The Ceremony is about to begin. »

James Douglas Morrison

 

 

 

 

 

LE LIVRE:

 

 

 

C'est quoi : CINEMA HERMETICA

 

 

C'est de qui ? Pacôme Thiellement

 

 

La Couv':

 

 

Déja lu chez nous? Non

 

 

C’est édité chez qui ? Super 8.

 

 

Ca donne Quoi ? La première fois que j’ai lu Pacôme Thiellement c’était dans Rock n’ Folk, ça remonte à un bail (ça devait être l’un de ses premiers papiers). Depuis je ne lis plus R&F (même si ça n’a rien à voir avec Thiellement) et je ne suivais que de loin l’actualité de l’auteur multi talents qu’est devenu mon contemporain (nous sommes de la même année). C’est donc avec curiosité que j’ai ouvert Cinema Hermetica, ouvrage qui avait tous les atouts (ou presque, j’y reviens) pour me plaire. Jugez plutôt : inspiré par les photos d’un cinéma abandonné dans le désert égyptien, Pacôme Thiellement s’attaque à une poignée de ses films cultes et les retourne dans tous les sens. Pour chacun des longs proposés il résume le scénario avant de se lancer dans des analyses aussi prenantes que farfelues parfois. Ainsi il n’hésite pas à analyser le Nosferatu de Murnau à la lumière de Buffy contre les Vampires,

 

 

 

 

 

 

Evoque, pour le fabuleux Freaks (un film mésestimé qui est dans mon top 10 depuis plus de 25 ans) la téléréalité, la lutte des classes et, évidement, la série TV Carnivale ;

 

 

 

N’hésite pas à passer une page complète sur la symbolique de l’ours en partant d’un passage d’une poignée de secondes dans Shinning

 

 

 

La bande annonce la plus énigmatique d'un des films les plus flippant.

 

 

Au programme du reste des réjouissances on retrouve également Welles (mais pas pour Citizen Kane, et c’est une bonne chose), Polanski (pour le film qu’il n’aurait pas du réaliser), Cassavettes ou encore Argento. Si j’ai sciemment zappé les passages sur les films que je n’ai pas vu (Céline et Julie vont en bateau, Nymphomaniac), j’ai été assez bluffé par le reste (même si je me suis demandé à quelques reprises si l'évocation récurrente de Buffy et de son spin off Angel ne desservait pas parfois le propos au vu du degré des oeuvres comparées).

 

Au final, Cinema Hermetica, vous l’aurez compris, est bien plus qu’un énième bouquin sur le 7° Art. Au milieu de digressions parfois vertigineuses Thiellement place quelques phrases d’une portée quasi métaphysiques et autres réflexions sur le sens et la philosophie de l’existence via le prisme de ses interprétations de films et livre un ouvrage étonnant à plus d'un titre.

 

Et puis c’est pas parce qu’il ne fait pas de BD qu’on allait se priver d’une petite interview de l’auteur, même si, vous allez pouvoir le constater, on a un peu modifié les questions :

 

 

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Bonjour Pacôme et merci d’avoir accepté de te prêter au jeu du questionnaire croisé B.O/BD, quelque peu adapté pour la situation :

 

 

 

Commençons par un classique :

 

 

 

Tes Cinq Cd de chevet ?

 

En ce moment :

Frank Zappa, Lumpy Gravy

Beatles, Magical Mystery Tour

Prince, Purple Rain

Secret Chiefs 3, Book of Souls

Eyvind Kang, The Narrow Garden

 

 

 

 

Et tes Albums de Bd ?

 

En ce moment :

Gébé, Berck

Fred, Le Petit Cirque

Killoffer tel qu’en lui-même

Olivia Clavel, Télé au Royaume des Ombres

Crumb, Le retour de Mr. Natural

 

 

 

 

Les influences et les goûts :

 

 

Une musique de film qui t’a marqué, que tu affectionnes particulièrement (indépendamment du film) ?

 

La musique de « Jamais plus toujours » de Yannick Belon par George Delerue. Elle me fait pleurer.

 

 

    Alors que tu sembles l’apprécier particulièrement, pourquoi aucun film de David Lynch ne figure t-il au générique de Cinéma Hermetica ?

 

J’ai déjà énormément écrit sur David Lynch ; un livre entier sur Twin Peaks, « La Main gauche de David Lynch » et il apparaît dans tous les autres... J’ai écrit au sujet de « Erarserhead » dans « L’Homme électrique » ; de « Lost Highway », de « Mulholland Drive » et de « Lost Highway » dans « Pop Yoga ». J’avais prévu de faire un chapitre supplémentaire sur « Twin Peaks » dans « Cinema Hermetica » mais finalement je ne l’ai pas trouvé assez réussi ni légitime. Et puis c’était plus fort d’écrire sur des artistes que j’adore depuis longtemps mais sur lesquels je n’avais encore presque rien fait : Murnau, Browning, Welles, Cassavetes, Polanski, Zulawski, Argento, Kubrick…

 

 

 

 

Ton travail :

 

 

Ecoutes tu de la musique quand tu écris, et plutôt quoi ?

 

 

J’écoute de la musique tout le temps. Beaucoup de soul music, de funk, de jazz et un peu de pop, un peu de musique arabe, un peu de rap. J’écoute Zappa tous les jours, les Beatles tous les jours, Prince tous les jours, et tous les jours un peu plus Aretha Franklin, Otis Redding, Al Green, Curtis Mayfield, Wilson Pickett, Sam Cooke, James Brown, Stevie Wonder. A partir du moment où j’écris je ne me rends plus compte de rien. Je suis dans « ma transe ». Je suis concentré et la musique pourrait tout aussi bien être du Annie Cordy que ça ne changerait strictement rien à ce qui se passe. Souvent, au bout d’un moment, j’arrête mon itunes parce qu’il passe sur un morceau qui m’agace soudain pour une raison difficile à déterminer et je ne le relance pas sur autre chose. Et la journée devient silencieuse jusqu’à ce que j’étouffe sur mon texte. Alors je relance mon itunes et chante et danse avec lui à tue-tête sur tout ce qui passe.

 

 

 

 

Ce sur quoi tu travaille actuellement, tes prochains projets (si tu as la liberté de les évoquer bien sur) ?

 

Thomas Bertay et moi terminons les deux premiers volets d’une tétralogie documentaire libre consacrée à Frank Zappa, aux Freaks, à la pataphysique et au carnavalesque dans l’Histoire. Ces deux premiers films devraient être prêts d’ici Mars. Sinon je travaille sur les textes retrouvés à Nag Hammadi pour un essai sur les gnostiques, et sur Comme il vous plaira de William Shakespeare pour une création de la compagnie de théâtre Les 7 Sœurs. J’ai aussi envie de travailler sur l’Apocalypse dans les séries télévisées et sur les Illuminations de Rimbaud.

 

 

Et si…

 

 

…en lieu et place de la littérature tu avais fait de la musique tu aurais été qui, tu aurais joué quoi ?

 

 

            J’aurais joué du trombone dans un groupe de heavy metal.

 

 

Encore un grand merci pour tes réponses, et au plaisir de te retrouver dans les pages de Bandes Originales Pour Bandes Dessinées !

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