LA BD:
C'est quoi : ROSKO. LES ENFANTS DE MARIE.
C'est de qui : Zidrou & Kispredilov
La Couv':
Déjà croisé par ici? Oui, souvent le scénariste et le dessinateur sur le tome précédent.
C’est édité chez ? Delcourt
Une planche:
Ca donne Quoi ? Rosko a décidé qu’il ne paierait pas les pots cassés de ses ex-patrons, responsables de l’évasion de Per Svenson, le tueur en série qu’il avait appréhendé 6 ans plus tôt, surtout que le but avoué est de faire de l’audimat.
Mais quand la seule rescapée de l’hécatombe débarque chez lui, trompé par son prédateur, il comprend que l’on n’échappe pas à son destin, et celui de Rosko est très, très noir !
Trois ans après le premier tome, ce second volet vient conclure ce qui devait être au départ une trilogie. On ne sait pas à quoi sont dus délais et changements, on va surtout s’estimer heureux d’avoir pu lire la fin de ce polar d’anticipation violent et jusqu’au-boutiste.
Zidrou a opté pour l’option total pessimisme, pas de happy end, pas de morale, juste un triste état des lieux de ce que pourrait devenir notre société de plus en plus dirigée par les médias via les écrans de toutes sortes.
Coté dessin je suis moins amateur du style épuré de Kispredilov, parfois un peu flou sur les personnages dans les scènes d’ensemble, mais il faut reconnaître qu’avec ses choix de couleurs inattendus, ça sort des sentiers battus et reste peut être plus intéressant qu’avec quelque chose de plus réaliste.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? DREAMCATCHER
C'est de Qui ? J.N. Howard
La couv'
Déjà entendu chez nous? Pas mal oui.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? S’il a touché à quasiment tous les genres avant de devenir le compositeur attitré de M. Night Shyamalan, une fois sa collaboration avec ce dernier entamé, Howard a, tout de même, beaucoup exploité les thématiques qu’il a développé pour le réal aux fins choc.
Dans ce Dreamcatcher, petit film d’horreur sans prétentions, par exemple, on retrouve les marques de fabrique du compositeur : mélange d’électronique et d’instruments classiques, plages atmosphériques avec montée en puissance parfois cathartique, ambiance sur le fil du rasoir avec – ici – quelques intéressantes mais trop rares incursions dans la musique folklorique amérindienne, et underscoring un peu lambda de ci de là.
Néanmoins Dreamcatcher propose des transitions thématiques bien tournées et quelques arrangements qui sortent un peu des canons du genre ; le tout pour une B.O efficace et passe-partout, juste ce qu’il fallait avec cette conclusion de Rosko.
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Une chronique de Fab