Ca donne Quoi ? Dal, un guerrier viking sur un drakkar mal en point commandé par un chef dépassé, sauve de la noyade une jeune créature à moitié femme nommée Vei qui se révèle être une combattant au service d’un géant, championne dans un tournoi opposant les géants aux dieux d’asgaard.
Il va l’accompagner dans son monde et être le témoin –malheureux !- de cette compétition pour laquelle les divins adversaires n’hésitent pas à rivaliser de cruauté, de fureur et de tromperie (du coup, vous vous en seriez douté, oui, Loki est de la partie !).
Le duo d’artistes suédois à l’œuvre sur ce one shot massif, dont Ankama a soigné l’édition, revisite les mythes nordiques pourtant déjà fort exploités, en y mettant leur touche perso avec réussite.
Si en soi le scénario signé à quatre mains ne révolutionne rien, les amateurs de récits pleins d’action, de combats, de grands sentiments et autres héros bien campés devraient trouver ici leur compte ; les graphismes colorés de Johnsson apportant la touche d’originalité finale qui devrait plaire aussi aux fans de comics et/ou de fantasy avec de jolies trouvailles narratives graphiques.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :CONQUERORS OF THE LIGHT
C'est de qui ? King Weed
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Nonobstant leur nom de groupe quelque peu régressif et la pochette plutôt moche de cette compil (je trouve que c’est d’ailleurs le point faible de leur discographie) Conquerors of Light de King Weed se pose comme l’une des références de stoner rock énervé en France.
Ils délaissent quelque peu les atmosphères planantes heavy à la Kyuss pour des riffs rentre dedans aux grosses guitares saturées et rythmiques métronomiques qui déboitent.
Depuis les saignées de gens comme Hans Zimmer et – surtout –Tyler Bates, le metal s’est fait une place au forceps dans le paysage de la B.O de film et de séries TV ; le rock de King Weed sur un récit de fantasy comme Vei, avec ses combats gores et nombreux et ses protagonistes plus grands que nature, instaure une ambiance de ragnarok bienvenue même si manquant parfois –convenons-en- de subtilité.
Ca donne Quoi ? C’est aussi la rentrée pour les élèves de Kings Dominion, la seule école où l’on apprend à tuer son prochain.
Si les petits nouveaux sont tout contents d’être là, pour les anciens, ceux qui viennent de passer le terrible examen qui les a vu obligé de se débarrasser de leurs ex camarades de classes devenus des « rats », le moral n’est pas forcément aussi rose.
Que ce soit Saya, déprimée d’avoir du tourner le dos à Marcus et au reste de la bande et enjointe par Maître Lin de chaperonner une nouvelle recrue, Shabnam, l’ignoble manipulateur et sa troupe de suiveurs lèche bottes ou encore Viktor le bourrin soviétique, l’ambiance est des plus tendue pour cette nouvelle année !
La partie graphique de Craig est toujours aussi emballante et novatrice et c’est tant mieux car on sent que Remender, probablement un brin victime du succès de la série, cherche à faire durer, en proposant là une partie de Jeu de Rôle qui s’éternise, ici une blague « prout » bien inutile…heureusement les moments d’action et de baston sont toujours aussi bien maîtrisés et le dernier épisode de ce volume redonne de l’intérêt pour la suite.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ?SMOKING LAND
C'est de Qui ?King Weed
La couv'
Déjà entendu sur B.O BD? Non
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Cocorico, voilà, chose rare, un groupe français dans les pages de B.O BD.
Enfants du Stoner Rock de Kyuss et autres Causa Sui, les King Weed, malgré leur nom aussi provoc que la pochette de leur album, jouent une musique certes souvent planantes, aux longues plages saturées de guitares distordues jouant des riffs lourds qui vont de l’ambiant au métal en passant par un blues heavy, avec, derrière les rythmiques marteau pilon qui vont bien.
Exclusivement instrumentale la musique de King Weed transporte autant de spleen et de rage contenue que ce nouvel arc de Deadly Class et le mariage, s’il manque peut être parfois un peu d’action coté musique, est des plus agréable.
Ca donne Quoi ? Dans un monde où les super héros sont une réalité, l’une des plus célèbres d’entre eux, Plutona, est retrouvée morte dans un bois par un groupe de cinq ados on ne peut plus disparates.
Tiraillés entre l’envie de révéler leur découverte aux autorités pour la gloire et celle de garder ça pour eux (pour des motifs bien plus obscurs), les jeunes gens vont vivre une expérience qui les changera pour toujours.
Prenant comme faux motif le comics de super héros, Lemire, au scénar et aux flashbacks (une poignée de pages en intermèdes de l’histoire principale) livre un récit initiatique un peu dans l’esprit des films/séries d’ados des Goonies à Stranger Things en passant par Stand By Me.
Si l’ambiance est intéressante, et les personnages bien campés, le récit est peut être un peu court pour atteindre vraiment son objectif et explorer les diverses pistes amorcées.
Le dessin d’Emi Lenox avec son aspect faussement jeunesse est énergique, les couleurs sont originales et, dans l’ensemble c’est une bonne chose que Lemire lui ait laissé la part du lion du graphisme, le sien étant moins abordable.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? SMOKING LAND
C'est de Qui ? King Weed
La couv'
Déjà entendu sur le site?Non
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Les français de King Weed, hormis leur pseudo et titre de LP un brin trop provoc gratuite à mon goût, ou du moins les classant dans une catégorie qui ne leur fait pas justice, ont repris le flambeau du Stoner Rock là où les pionniers ricains, Kyuss et Fu Manchu en tête l’avait laissé.
C’est pourtant plus vers des combo comme Karma To Burn qu’il faut chercher l’influence des rois de la beuh avec leurs grandes plages exclusivement instrumentales à bases de guitares distordues et torturées, de rythmiques plombées planantes, souvent lentes et tournoyantes.
Le récit crépusculaire du duo Lemire/Lenox se trouve encore assombri par la musique des King Weed qui appuie sur la thématique du récit initiatique.
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Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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"...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)