LA BD:
C'est quoi ? KID NOIZE 2. LE POUVOIR DES REVES
C'est de qui ? Kid Noize, Lapuss & Octocto
La Couv':

C’est édité chez qui ? Dupuis
Déjà croisés sur le site? 2 d’entre eux sur le tome 1.
Une planche:

Ca donne Quoi ? Alors que Miss Future a été victime d’une agression de corbeaux, Kid Noize récupère un colis qu’elle devait livrer sur une ile au nom paradisiaque. Mais ce que le Kid espérait comme des vacances va vite tourner au cauchemar quand il va se retrouver à devoir composer avec un gang de tatoués armés jusqu’aux dents qui pillent les trésors d’un temple mystérieux où notre héros va vivre une expérience mystique,
Voici donc l’épreuve du feu avec ce second volet des aventures de l’alter-ego de l’artiste Kid Noize, co scénariste de l’album. Exit Kid Toussaint, remplacé par Lapuss qui œuvre habituellement plutôt dans l’humour jeunesse, le scénario s’en ressent. Si Le Pouvoir des rêves se révèle d’une lecture plutôt agréable, fun et pleine de rebondissements – bien aidée par le trait coloré et expressif d’Octocto- elle est cependant moins originale que ce que le premier tome aurait pu laisser espérer.
A voir si les prochains tomes garderont ce cap –et cette cible- ou non.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : BAD TIMES AT THE EL ROYALE
C'est de qui ? M. Giacchino
La Couv':

Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Les polars chorale teintés d’humour grinçant sont quasiment devenus un genre à part entière dans le cinéma anglo saxon et américain, portés d’un côté de l’Atlantique par des gens comme Guy Ritchie et de l’autre par des faiseurs comme Tarantino.
Quand un film se démarque quelque peu par une note d’originalité, comme c’est le cas ici, et qu’il n’a d’autres prétentions que de divertir, pourquoi bouder son plaisir ? Surtout quand la bande son, que ce soient les morceaux pop-soul utilisés ou la partition de Giacchino, se révèle bien pensée.
Piochant aussi bien dans son expérience du dessin animé que des scores d’ambiance qu’il a pu écrire tout au long de sa carrière (débutée dans le monde ô combien formateur du jeu vidéo), le compositeur attaque sa B.O par une Suite de plus de 7 minutes qui oscille entre plages descriptives sans esbroufe et comédie enlevée et rythmée, le tout sans trop d’effet de post prod.
Un début tonitruant qui contraste quelque peu avec le reste de la galette, où l’on retrouve essentiellement des variations de diverses portions de la Suite en question.
Cela étant c’est intéressant de voir ce que Giacchino peut produire dans le registre du noir, avec des instruments utilisés essentiellement dans le graves, et des incursions dans d’autres genres des plus bienvenus et qui font de cette partition une bande son de qualité pour le tome de Kid Noize.
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Une Chronique de Fab