LA BD:
C'est quoi ? BATMAN. THE DAILIES VOL 2
C'est de qui ? Kane, Finger et divers.
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Urban Comics
Déjà lus dans le coin? Probable.
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Alors que des œuvres phares de la BD américaine tiennent le haut du pavé des publications dans les journaux (le Prince Valiant de Foster en tête mais aussi le Fantôme de Falk ou le Spirit d’Eisner), Bob Kane et Bill Finger sont approchés pour décliner les aventures de leur Batman sous cette forme.
Si la parution en comics marche bien, le format du daily strip convient moins bien à développer les intrigues et les personnalités des héros de Batman.
Les aventures compilées dans ce second recueil (qui couvre les années 44 et 45) en montrent d’ailleurs vite les limites ; si la première histoire tient la route, les suivantes s’apparentent plus à des déclinaisons de polar où Batman et Robin sont peu mis à l’honneur (il y a même tout un run où l’on ne les voit pas dans leurs déguisements) et le ton un peu décalé de certains passages (celui par exemple où nos deux héros se transforment en…agents immobiliers !) n’est pas forcément raccord avec ce qu’on pourrait attendre de nos justiciers du crime.
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Reste le dynamisme old school des traits de Kane et la mise en valeur de ses différents encreurs et des scénarios rondement menés même si un brin déconcertants.
Finissons par saluer le travail d’édition d’Urban qui propose un format à l’italienne avec couverture et dos toilé d’un meilleur effet.
Le genre d’ouvrage que les esthètes amateurs de comics US adoreront avoir dans leur bibliothèque, tout comme les fans hardcore de l’Homme Chauve-Souris.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :VIOLENT CITIES
C'est de qui ? Crime Jazz Orchestra
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? non
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Ce sextet allemand revisite dans ce Violent Cities tout un pan du jazz écrit pour le cinéma, des balbutiements de Duke Ellington chez Otto Preminger ou de Miles Davis pour Louis Malle aux incursions plus récentes de Thomas Newman ou Daniel Pemberton.
Si les cuivres tiennent la place d’honneur et que le piano et la flute sont d’intéressants instruments solistes, on regrettera tout de même un peu la présence parfois envahissante d’un synthé au son très …synthétique mais qui, heureusement, n’est pas présent sur beaucoup de pistes.
Si les amateurs du genre (surtout dans le cas des B.O) ne trouveront rien de très original dans cette galette, si ce n’est le titre de certaines pistes ( Tirez sur le chien, Dinde Froide !), l’esprit groove et –souvent- old school soigné de l’ensemble fera fort bien l’affaire pour ces petits récits noirs du Dark Knight d’un autre âge.
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Une Chronique de Fab