LA BD:
C'est quoi : AIRBOY
C'est de qui : Robinson & Hinkle
La Couv':
Déjà lus chez nous? Je dirais non.
C’est édité chez qui ? Jungle Comics
Une planche:
Ca donne Quoi ? Il y a quelques temps nous avons eu l’occasion de chroniquer C’est un Oiseau, comics sur un scénariste à qui son éditeur demande de reprendre Superman et qui se retrouve littéralement en panne d’inspiration face à la tâche.
Airboy nous met dans une situation quelque peu similaire sauf qu’il est ici question pour Alex Robinson – scénariste dont la vie personnelle part à vau-l’eau- de remettre au goût du jour un vieux super héros oublié, sauf qu’il n’en n’a ni l’envie ni la motivation.
Il ne trouve rien de mieux, en guise de brainstorming, que d’entrainer son dessinateur dans une escalade de beuverie, de drogues et de sexe jusqu’à ce que l’impossible advienne, l’apparition d’Airboy en personne venu reprendre les choses en main.
Outre une autocritique assez réjouissante (bien que probablement un peu romancée) et un esprit politiquement incorrect, la mini-série de Robinson et Hinkle est une mise en abime fine et une critique du milieu réaliste le tout dans un style graphique aussi décalé que son propos. Une bonne surprise.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? ZOOLANDER
C'est de Qui ? D. Arnold & Divers.
La couv'
Déjà entendu chez B.O BD ? Oui pour Arnold au moins.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Vous vous imaginez qu’avec Ben Stiller devant et derrière la caméra (et en partie à l’écriture) on va clairement être dans la comédie pas forcément futée...et pourtant.
A côté d’un parterre de morceaux pop kitsch ultra connus (Michael Jackson, Wham, Frankie Goes To Hollywood, j’en passe et des meilleurs) David « 007 » Arnold, qu’on est étonné de retrouver là après des blockbusters burnés comme Godzilla ou Independance Day (…remarquez on était déjà étonné de le trouver sur ces daubes franchises), avoue qu’il s’est lui-même proposé pour écrire ce qu’il manquerait niveau musique tant le script l’a emballé.
Alors qu’il n’est sensé écrire qu’une dizaine de minutes de musique, le résultat plait à stiller au point que le réal/acteur demande à Arnold de proposer plus de matériel (ne lui laissant qu’une semaine de délai pour se faire). Dans la mouvance de ses expérimentations électro et de son récent boulot sur le remake de Shaft, le compositeur livre une vingtaine de pistes (dont certaines affreusement courtes) aussi groovy que fun, le tout fort bien arrangé.
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Une chronique de Fab