6 novembre 2017 1 06 /11 /novembre /2017 09:49

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : LOLONOA

 

 

C'est de qui ? F. Lesaint

 

 

La Couv':

 

Le Diable des Mers!  /  Lolonoa  Vs.  Nate & Hayes

 

Déjà lue sur B.O BD? Non.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Beaupré

 

 

 

Une planche:

 

 

Le Diable des Mers!  /  Lolonoa  Vs.  Nate & Hayes

 

 

Ca donne Quoi ? Fanny Lesaint nous fait revivre l’épopée de l’un des plus célèbres corsaires français, L’Olonnois donc, originaire des Sables D’Olonne (tout comme l’éditeur de l’album…et sa scénariste/dessinatrice !),  de sa jeunesse de serviteur quasi esclave dans les Caraïbes d’où il finira par s’échapper pour devenir l’un des plus terribles fléau des mers de son époque, jusqu’ à sa tragique fin, dévoré par une tribu cannibale !

 

Un graphisme des plus atypique, anguleux et hybride, avec une utilisation des ombres et des à plats de noir que n’aurait pas renié un Mignola des débuts finissent de faire de ce premier volet un album original.

 

 

 

 

LA MUSIQUE :

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : NATE AND HAYES

 

 

C'est de qui ? Trevor Jones

 

 

La Couv':

 

Le Diable des Mers!  /  Lolonoa  Vs.  Nate & Hayes

 

Déjà entendu chez nous? Quelque fois oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Obscur long métrage de pirate du début des années 80, Nate and Hayes permet à Trevor Jones de continuer dans la lignée de ses deux précédents travaux, le mythique Excalibur et The Dark Crystal.

 

Si on en retrouve les arrangements fantastiques (au sens littéraire du terme n’est-ce pas) on a droit également ici, genre oblige, à de l’aventure bon ton, un peu de romantisme (qu’on zappera consciencieusement lors de notre lecture, dans Lolona pas de place pour la gaudriole !) et pas mal d’action.

 

On décèle également des influences orientales dans certains passages, ce qui par contre est de bon ton ici ; alors c’est vrai l’ensemble de la B.O est un peu trop optimiste vu la dureté du ton, mais, au final, la musique est aussi décalée que le trait rajoutant encore à l’originalité de l’ensemble.

 

 

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Une Chronique de Fab

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6 avril 2017 4 06 /04 /avril /2017 15:20

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi :STRANGE FRUIT

 


C'est de qui : Waid et Jones

 

 

La Couv':

 

Récolte tardive  /  Strange Fruit  Vs.  Split

 

Déjà lus sur le site? Pas sur.

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt.

 

 

Une planche:

 

Récolte tardive  /  Strange Fruit  Vs.  Split

 

Ca donne Quoi ? Dans une bourgade du Mississippi, à la fin des années 20, une crue sans précédent menace d’engloutir la ville, alors que la tension est à son comble et que la catastrophe peine à réunir les blancs et noirs (ces derniers étant fortement persécutés par les premiers, et on parle de Ku Klux Klan entre autre choses guillerettes) un être étrange, très probablement extra terrestre (vu l’attirail que nous découvrirons plus tard) tombe du ciel. Il est très grand, surpuissant, muet et …noir.

 

Si son arrivée précipite les évènements va-t-il être capable de sauver la ville du désastre.

 

Strange Fruit joue sur plusieurs tableaux sans vraiment arriver à ce fixer sur un ce qui le dessert un peu. D’un coté il évoque évidement les tensions raciales en Amérique au début du siècle dernier sans apporter d’eau au moulin en restant dans l’image d’Épinal ; de l’autre il fricote avec le genre super-héroique sans pour autant exploiter son personnage principal, figure mutique et monolithique qui, à aucun moment ne représente quelque chose de concret que ce soit comme menace ou comme solution.

 

La  partie graphique quant à elle est bien belle (quoiqu’un peu figée sur certains visages trop photo réalistes)dans la droite lignée d’un Alex Ross et l’album se conclue par d’intéressants bonus (couv’ originales, essais graphiques, etc…).

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi? SPLIT

 

 

C'est de Qui ? West Dylan Thordson

 

 

La couv'

 

Récolte tardive  /  Strange Fruit  Vs.  Split

 

 

Déjà entendu sur B.O BD? Non.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Après presque deux décennies de bons et loyaux services, Shyamalan fait des infidélités à James Newton Howard, à moins que ce soit ce dernier qui suite aux  échecs commerciaux à répétition ait préféré aller vers des réals plus bankable.

 

Qu’à cela ne tienne l’homme aux films « à chute » fait appel à un nouveau venu à qui il va cependant demander d’explorer les thématiques underscorings à répétition de son ex collaborateur tout en y injectant une bonne dose de frayeur musicale.

 

Par le biais d’un piano solo inquiétant, de parties de violons aigues ou encore de bruits ressemblants à des grognements constants, Thordson réalise un score de genre aussi torturé que le sujet du film (un schizophrène aux 23 personnalités enlève des jeunes filles) et installe une atmosphère oppréssante de bout en bout avec quelques passages forts nerveux.

 

Une B.O qui ne fonctionne qu’en tant que telle (en même temps c’est un peu le but me direz vous !) mais qui, heureusement pour nous, avec un autre médium, est tout aussi intéressante.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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9 septembre 2016 5 09 /09 /septembre /2016 17:17

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : NAINS 5. TISS DU BOUCLIER

 

 

C'est de qui ? Jarry et  Demare 

 

 

La Couv': 

 

MLF vaincra   /   Nains 5  Vs.  G.I Jane

Déjà croisé sur le site? Oui pour le scénariste

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil

 

 

Une planche: 

 

 

 

Ca donne Quoi "Tenir ou périr", telle est la devise des guerriers du bouclier. Et jamais encore, on n'a vu une pisseuse entrer dans la garde? Mais Tiss, suite à l'accident de son frère qui l'a laissé estropié, décide de se lancer à l'assaut de ce bastion masculin.

Les instructeurs vont lui donner sa chance parce qu'ils pensent qu'elle ne tiendra pas et aussi parce que beaucoup de guerriers ont péri lors d'affrontements avec les orcs et les ogres. Mais Tiss s'entête et supporte toutes les humiliations et les brimades pour montrer qu'elle a sa place.

Place qu'elle va tenir jusqu'au sacrifice ultime après avoir acquis le respect de tous pour sa force de caractère.

 

Une BD "féministe" était bien la dernière chose que j'attendais avec cette série. Mais Nicolas Jarry m'a fait un énorme plaisir avec cette histoire dans laquelle je me suis partiellement reconnue… Pas côté taille (bien que je ne dépasse pas 1m57), mais plutôt côté combat dans un monde industriel masculin pour exister en tant que professionnelle reconnue. Dans ce genre de milieu, une femme doit constamment prouver qu'elle est "à la hauteur", qualité que l'on ne demande pas aux hommes pour qui cela va de soi.

 

 

 

 

Nicolas Demare s'est parfaitement fondu dans le design de la série. Il a créé des personnages expressifs dans la force, dans la déchéance ou dans la bêtise. Bon d'accord, sa citadelle des Grav a un petit air de ressemblance avec la forteresse du gouffre de Helm dans la trilogie de films Le Seigneur des Anneaux, mais on lui pardonne.

 

Cet album est à faire lire à toutes les petites filles et adolescentes qui croient encore qu'il y a des métiers qui ne sont pas pour elles… et à leurs parents et leurs professeurs.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? G.I. JANE

 

 

C'est de Qui   Trevor Jones

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu chez nous? oui

 

 

On peut écouter? 

 

Ca donne Quoi ?  Trevor Jones nous avait habitué à plus original, voire plus fin. En même temps au vu du scénrio de ce Rambo taillé pour Demi Moore, alors au sommet de sa gloire.

 

De la bonne grosse musique bien hollywoodienne, épique et grandiose à souhait, mais bien en phase avec le combat contre la connerie que les 2 héroïnes ont en commun.

 

Peu de douceur dans cette BO où l'on entend plutôt une marche constante et continue à grands renforts de cuivres et percussions omniprésentes. À ne pas mettre trop fort pendant le lecture sous peine d'avoir du mal à se concentrer sur les dialogues!

 

Pas très raffinée, mais les nains ne sont pas du tout raffinés!

 

 

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Une chronique de Gen

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9 juin 2016 4 09 /06 /juin /2016 13:08

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : LA CHUTE DE LA MAISON WEST

 


C'est de qui : Pope, Petty & Rubin

 

 

La Couv':

Aurora's back!  /  La Chute de la Maison West  Vs.  Hideaway

Déjà lus sur B.O BD ? Oui pour Pope et pour Rubin.

 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Voici venir la suite des aventures de la téméraire Aurora West, de son héros de paternel et de leur « nounou »à la jambe cyborg. Si Haggard (le papa d’’Aurora) a accepté que sa progéniture parcourt la ville la nuit de son côté pour traquer les bad guys, il n’est pas au courant que la demoiselle poursuit une enquête dangereuse afin de découvrir l’assassin de sa mère.

Les ennemis de nos héros vont utiliser l’inexpérience d’Aurora afin de tendre un piège à son père.

 

Le cousinage du style de Pope, grand monsieur du comics US (mais pas que) et de celui David Rubin (dont le Héros ou encore sa version de Beowulf nous avait emballé !) était une évidence, du coup le premier se « contente » de co-scénariser ce spin off de son Battling Boy et laisse à l’artiste espagnol le soin de mettre en images (qui claquent), cette série.

 

 

Jouant avec les codes du genre super-héroïques et leur insufflant une bonne dose d’humour et de psychologie ado/adulte, le trio d’auteur obtient un résultat aussi réjouissant que prenant !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? HIDEAWAY

 

 

C'est de Qui ? Trevor Jones

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu chez nous ? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? A côté d’une poignée de groupes qu’on ne qualifiera pas de délicats (KMFDM, Fear Factory, et j’en passe), Trevor Jones, ne se laisse pas impressionner et, sacrifiant à une mode courante à l’époque (nous sommes au milieu des années 90) mélange allègrement orchestration traditionnelle et musique actuelle à tendance rock/métal.

 

Le score, qui passe sans prévenir d’un calme olympien à une furie dévastatrice (si, si !),  est chargé en chœurs et en voix, qu’ils soient cristallins ou à l’autre extrême furieux, et l’ensemble sonne aussi foutraque qu’original, certaines pistes annoncent déjà des œuvres comme L’Enjeu ou The Crow.

 

Même si ce n’est pas la veine dans laquelle je préfère le travail de Jones, la B.O de Hideaway possède tous les ingrédients pour la marier à ce second volet des aventures de la famille West.

 

 

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Une chronique par Fab

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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 07:16

 

 

 

L’épouvante, Bernie Wrightson ça le connaît. C’est par là qu’il a débuté, dans le mythique House Of Mystery chez DC et dans les publications similaires du principal concurrent (Marvel pour ceux qui ne suivent pas au fond !). c’est dans l’épouvante encore qu’il s’est fait un nom, avec la co-création de Swamp Thing  popularisé ensuite par Alan Moore, (on y reviendra) et enfin c’est là qu’il a persisté et signé via l’illustration magistrale du Frankenstein de Mary Shelley (dont nous avons d’ailleurs chroniqué la suite, parue il y a peu en VF). Consacrons donc notre cycle L’Artiste Du Mois à ce grand monsieur du comics, avec des ouvrages à l'inverse de la chronologie pour une fois, et que, sans plus attendre, le spectacle commence :

 

 

 

LA BD:

 

 

C'est quoi : FREAKSHOW

 

 

C'est de qui ? Jones & Wrightson

 

 

La Couv':

L'Artiste du Mois: Bernie Wrightson  /  Freak Show  vs La Maschera del demonio

Déjà croisés par ici? Oui.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ?Inspiré par des artistes comme Frank Frazetta, avec qui il partage une science du rendu du mouvement et de la dynamique des postures, Wrightson a notamment fait  les grandes heures des anthologies Creepy et Eerie. Quelques années plus tard, il retrouve son compère de toujours, le scénariste prolixe Bruce Jones, pour une histoire comme les deux hommes en ont le secret.

 

Freakshow, comme son nom l’indique, parle d’un spectacle ambulant de créatures difformes, humains rejetés par la société qu’un brave homme recueille afin de leur donner une vie et, histoire de gagner de quoi manger, expose  brièvement aux badauds des villes et villages qu’ils traversent. Une jeune femme croise la route de la caravane et fait un bout de route avec eux, bientôt une idylle nait entre nos deux tourtereaux et mère nature leur offre un bébé. Las, notre bon samaritain est un ex-alcoolique qui, en proie à un intense stress durant l’accouchement de sa belle, se laisse aller à la boisson.  Ivre mort, il va commettre l’irréparable, et, comme dans toute bonne histoire d’horreur qui se respecte, son crime ne restera pas impuni.

 

 

Développer le concept des histoires courtes  à chute, classique du genre, sur plus de 50 pages pouvait paraître risqué mais le métier de nos deux compères fait la différence. Jones, bien moins bavard qu’à l’époque des récits des anthologies citées ci-dessus, pousse son scénario dans les retranchements de l’épouvante et du  tragique permettant à Wrightson de livrer une de ses œuvres les plus abouties que ce soit en matière de réalisme des décors, de précision du trait ou encore d’expressivité corporelles et faciales. Tout dans Freakshow respire le malsain et la peur, l’artiste, qui assure dessin, encrage et couleur, se surpasse littéralement et le résultat ravira tout lecteur d’horreur qui se respecte.

 

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LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? LA MASCHERA DEL DEMONIO

 

 

C'est de Qui ? L. Baxter

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu chez nous? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Le film qui fit connaître Mario Bava au grand public, à qui pas mal de réalisateurs vouent un véritable culte, est sorti aux States un après sa diffusion en Europe, dans une version édulcorée (comprendre que la censure avait fait disparaître les scènes trop explicites niveau violence) et, fait plus rare, avec une B.O différente.

 

En effet, le public américain étant à l’époque (mais je ne pense pas qu’il ait beaucoup évolué, loin de là) considéré comme peu enclin à l’originalité, le distributeur fait appel à Les Baxter, qui sort tout juste de la composition du House Of Usher de Corman, pour écrire un score moins alambiqué et « artistique » que celui qui accompagne le film (et que l’on doit à Nicolosi).

Baxter applique sciemment les codes du genre, à base de cordes qui n’hésitent pas à se faire stridentes, de cuivres sourds et menaçants, de percussions qui déboulent, et autres passages obligés. Une poignée de pistes plus calmes et mélancoliques atténuent un peu le sentiment général d’une B.O fort calibrée mais on ne peut plus évidente sur une lecture comme Freak Show.

 

 

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Une chronique de Fab

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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