Allez, c'est de saison, on se fait une petite thématique Halloween ces jours ci, avec quelques albums à thème, et puisque l'on est mercredi, et que c'est les vacances, on attaque avec un album jeunesse:
LA BD:
C'est quoi : LES EFFROYABLES MISSIONS DE MARGO MALOO 1
C'est de qui : Drew Weing
Ca donne quoi? Après avoir lu ce premier tome de Margo Maloo vous ne prendrez plus les peurs enfantines des monstres dans le placard à la légère!
Et ce n'est pas Charlie dont le père a eu la merveilleuse idée de racheter un vieil immeuble en plein centre ville, qui vous contredira. En effet, dés le premier soir notre héros fait la connaissance du monstrueux habitant de sa nouvelle maison et, bientôt, va découvrir que toute une population de créatures de la nuit, rode dans les coins sombres de la cité.
Heureusement Margo Maloo, enquêtrice du surnaturel haute comme trois pommes, veille. Cette gamine hors du commun connaît les moeurs des vampires, fantômes et autre bestioles comme sa poche et ces derniers semblent la craindre. On est tout autant dans le flou que Charlie quant au pourquoi de cette situation mais gageons qu'au fur et à mesure des aventures de notre duo (ce premier et trépidant volume en contient trois) la lumière sur le passé de Margo sera faite.
Coté graphisme c'est très coloré, axé jeunesse vous vous en doutiez mais ça ne manque ni d'originalité ni de personalité.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? MISS PEREGRINE'S HOME FOR PECULIAR CHILDREN
C'est de Qui ?
La couv'
Déjà entendu par ici? Non
On peut écouter?
Ca donne quoi? Une fois n'est pas coutume (et bien que ce soit déjà la seconde!) Tim Burton qui, aux dires de ceux qui ont vu ce nouveau long métrage, aurait retrouvé son inspiration, n'a pas fait appel à Danny Elfman son collaborateur musical attitré.
Ce sont donc Higham et Margeson, deux compositeurs habituellement cantonnés à des pistes additionnelles sur les projets d'autres artistes, et avec qui Burton a déjà bossé sur plusieurs films, dont Ed Wood, le premier Alice ou encore Dark Shadows, qui se retrouvent derrière le pupitre.
Les consignes du réal' ont probablement dû être de rester au plus près du style si caractéristique d'Elfman, indissociable de la filmo de Burton, et on peut dire que les deux remplaçants ont rempli leur contrat, tout en arrivant néanmoins à tirer leur épingle du jeu en s'appropriant par moments la B.O.
La panoplie instrumentale intégrale est utilisée, même les éléments plus inhabituels comme la flûte en soliste, le xylophone en passant par la harpe et une poignée d'effets électroniques bien placés. Néanmoins, si l'ensemble est bien fait et très dans l'esprit de la BD de Weing, on reste sur l'impression tenace d'entendre un succédané d'Elfman en mode automatique.
----------------------------
Une chronique de Fab