2 janvier 2019
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15:56
LA BD:
C'est quoi ? LE DIEU VAGABOND
C'est de qui ? F. Dori
La Couv':
Déjà lu dans le coin? Non
C’est édité chez qui ? Sarbacane
Une planche:
Ca donne Quoi ? Depuis aussi loin qu'il puisse s'en souvenir Eustis squatte dans un champ, au bord de la route, échangeant son »don » contre de l'alcool ou des joints.
Mais notre marginal a un secret, c'est un ancien être divin, un satyre pour être exact qui faisait partie de la cour du dieu Pan avant d'être chassé dans le monde desz mortels
.
Un beau jour il apprend qu'il y a un moyen de retrouver sa condition perdue en partant à la recherche de Pan, mandaté par Hécate notre anti héros, flanqué d'un vieil humain et d'un héros grec passé à coté de la gloire, se lance dans une quête haute en couleur.
Le passé d'étudiant en art de Dori est merveilleusement mis à contribution dans cette BD onirique aux graphismes teintés d'Art Nouveau et d’impressionnisme qui, à la manière d'un Fisher King, mélange les époques et les thèmes avec autant d'humour que de talent.
Une belle découverte !
LA MUSIQUE:
C'est quoi :THE STRAIGHT STORY
C'est de qui ? A. Badalamenti
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Passé le générique que l'on croirait récupéré des chutes de la B.O de Twin Peaks (la partie mélancolico-sirupeuse), le score de The Straight Story, un film à part s'il en est dans la filmographie de Lynch, invite à la rêverie, à la contemplation avec une dose de coolitude apaisée.
Badalamneti joue sur les codes de l'americana, violon aux teintes conutry en tête, dans des thèmes qui semblent couler comme une rivière paisible, à l'image de la bonhomie du héros atypique, parti retrouver son frère malade au volant d'une...tondeuse à gazon.
Le compositeur délaisse l'étrangeté qu'il développe d'habitude pour son compère à la chevelure argentée pour marcher sur les plates bandes d'un Ry Cooder, les cordes remplaçant la slide guitare avec réussite.
Une poésie bucolique bien agréable sur celle urbano-mythologique du Dieu Vagabond.
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Une Chronique de Fab
12 décembre 2018
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08:41
LA BD:
C'est quoi ? CATH & SON CHAT 8
C'est de qui ? Ramon, Casenove & Richez.
La Couv':
Et la couv brille dans le noir!
Déjà croisés sur le site? Oui sur le précédent.
C’est édité chez qui ? Bamboo
Une planche:
Ca donne Quoi ? Forcément quand on appelle son chat « Sushi », faut s’attendre à ce que ce soit un ventre sur patte ! Du niveau à faire partir la famille de Cath à l’hotel quand ils se rendent compte qu’ils sont à court de croquettes par exemple.
Mais Sushi est capable aussi de gagner des concours de beauté et ce n’est pas le papa de Cath qui s’en plaindra vu ce qu’il y a à gagner.
(et encore je vous laisse la surprise du parc à chats !)
Ce sont quelques unes des aventures de Cath et son chat que vous retrouverez dans ce 8° tome qui, cerise sur le gâteau, s’est paré d’une couverture phosphorescente !
Je reste toujours épaté du travail de stakhanoviste de Cazenove dans le domaine de la BD humoristique du type « 1 page/1 gag » ; ici une fois encore en duo avec son compère le non moins prolixe Richez, il propose à nouveau des saynètes souvent fun, qui ont beaucoup plu à mes deux enfants (10 et 4 ans).
Si, forcement, je ne suis pas le public visé, je j’apprécie pour ma part le trait délicieusement old school de Ygrane Ramon, qui n’est pas sans faire penser à un autre spécialiste du genre : Fabrice Parme.
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Une Chronique de Fab
6 décembre 2018
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16:10
LA BD:
C'est quoi ? AVA GRANGER 1.
C'est de qui ? Mercier & Colosimo
La Couv':
Déjà croisés par ici? Non
C’est édité chez qui ? Le Long Bec
Une planche:
Ca donne Quoi ? Ava, jeune veuve à la tête d'une agence de détective privé, est une fille qui n’a pas froid aux yeux. Quand on l'embauche pour enquêter sur les agissements louches de la Mafia elle ne se dit pas que ça peut être drôlement dangereux.
Heureusement pour elle, alors que sa filature prenait une direction dangereuse, un amérindien vagabond lui sauve la mise en descendant froidement une poignée de bad guys.
Va s'en suivre une traque sanglante impliquant les différentes familles mafieuses de la ville et le nouveau collègue d'Ava se révèle plein de surprises.
Si ce pitch peut sembler noir, ce premier volet d'Ava Granger n'est pas dénué d'humour et de légèreté ; le cocktail fonctionne bien et n'est pas sans faire penser à quelques très bonnes œuvres du genre, de Bullit à L’épreuve de Force.
D’Isabelle Mercier je n’ai qu’un vague souvenir du premier tome de la Hache du Pouvoir paru dans la défunte collection Terre de Légendes qui n’avait d’ailleurs jamais connu de suite.
Entre temps elle a fait un peu dans le polar sombre mais ça date aussi et la revoilà donc sur quelque chose de plus léger. Dans l’ensemble ce retour est plutôt réussi même si parfois un peu bavard, l’action s’enchaîne vite on ne s’ennuie pas une seconde et si quelques passages sont un brin expédiés ça tient bien la route même si la conclusion arrive assez soudainement (et que, du coup, on attend avec impatience la suite !)
La vraie révélation de cette nouvelle série c’est son dessinateur italien, Richard Colosimo, nouveau venu dans la BD, qui marche sur les traces de certains de ses illustres prédécesseurs avec ce trait old school stylé, des gueules taillées au couteau ou encore des effets de matière originaux et une colo très bien choisie qui pose les ambiances avec réussite.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :CHARLIE VARRICK
C'est de qui ? Lalo Schifrin
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui pas mal de fois.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Charley Varick est un long métrage mineur dans la filmo de Don Siegel (qui vient de réaliser l'un de ses chefs d'oeuvre : Les Proies), mais il permet d'écouter avec plaisir le grand Lalo Schifrin (Monsieur « La Musique c'est 70% de la réussite d'un film»)
Si l'on retrouve des phrasés et des thématiques entendues dans Un Sheriff à New York ou Dirty Harry (l'un de ses scores les plus aboutis dans le genre), on a aussi des passages rythmiques et mélodiques plus variés qui annoncent déjà la musique que Schifrin écrira pour la Planète des Singes version série TV.
Du « polar funk » très en vogue à l'époque, et de qualité du haut du panier en plus ici, qui était tout désigné pour cet hommage BD !
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Une Chronique de Fab
17 novembre 2018
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13:41
LA BD:
C'est quoi ? LE MUSEE DE L’ETRANGE. LE SANCTUAIRE DES TITANS
C'est de qui ? Regric
La Couv':
Déjà lu par ici? Non
C’est édité chez qui ? Le Long Bec
Une planche:
Ca donne Quoi ? Au milieu des années 50, à Paris, les employés d’un nouveau musée dédié aux objets insolites découvrent un os humain géant qui aurait appartenu à une race de géants.
Le richissime propriétaire du musée décide de monter une expédition en Amérique du Sud pour retrouver cette civilisation, sans bien en mesurer tous les dangers !
Un hommage appliqué à la Ligne Claire d’Hergé et Jacques Martin ( Regric dessine la suite de Lefranc en parallèle du Musée de l’Etrange) que cette nouvelle série d’aventures humoristiques et fantastiques avec un ^premier tome très riche, peut être un peu trop d’ailleurs, la seconde partie s’accélère sur la fin et aurait méritée un développement dans un second tome pour en apprécier pleinement les possibilités.
Nonobstant les amateurs de BD classique et bien faite ne bouderont pas leur plaisir et espérons que le succès sera au rendez-vous afin de retrouver notre fine équipe dans de nouvelles aventures !
LA MUSIQUE:
C'est quoi :THE RETURN OF THE PINK PANTHER
C'est de qui ? H. Mancini
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Pas mal de fois oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? S’il faudra évidemment passer le thème principal, trop connu et connoté, le reste de la B.O de ce Retour de la Panthère Rose, toujours composée par le grand Henry Mancini, est un régal de jazz classe et de swing, le tout agrémenté d’arrangements de haut vol joués par un grand orchestre.
L’alliance des cuivres type big band et du reste des instruments fonctionne à merveille dans une suite de groove et de mélodies racées le tout dans un esprit de film d’espionnage gaiement brocardé.
L’ambiance bon esprit de la partition de Mancini est une B.O de qualité pour un premier album (de BD) qui n’en manque pas et le rend encore plus divertissant à lire.
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Une Chronique de Fab
20 octobre 2018
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13:30
LA BD:
C'est quoi ? ATOM AGENCY. LES BIJOUX DE LE BEGUM.
C'est de qui ? Yann & Schwartz
La Couv':
Déjà croisés sur le site? Oui
C’est édité chez qui ? Dupuis
Une planche:
Ca donne Quoi ? Quand on a un papa crac de la police, pas évident de sortir de son ombre pour monter son agence de détective ! C’est pourtant ce qu’Atom souhaite par-dessus tout et le vol des bijoux de la Bégum, épouse d’Aga Khan, est l’occasion rêvée de faire ses preuves.
Entre enquête dans le milieu marseillais, course poursuite sur les toits parisiens et autres échanges de coups de feu, notre héros et ses deux associés, Mimi la forte tête et Jojo le catcheur au grand cœur, auront fort à faire pour retrouver le magot et rester en un seul morceau !
Fidèle à son goût des hommages/pastiches, Yann propose, avec cette nouvelle série menée grand train, une ambiance de polar à l’ancienne non dénuée d’un certain humour. S’il se lâche toujours un peu sur certains dialogues/clichés, l’ensemble est une lecture des plus agréable, en grande partie grâce au trait délicieusement old school de Schwartz qui se régale (et nous avec) sur ce background années 50.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : COMPARTIMENT TUEURS
C'est de qui ? M. Magne
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui deux ou trois fois.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Avec un thème principal très dans l’air du temps avec sa ligne de basse « surf », Compartiment Tueurs fait partie de cette catégorie de films noirs dont la B.O tire du jazz, dans la lignée de chefs d’œuvres du genre comme Ascenseur pour l’échafaud ou, de l’autre coté de l’Atlantique, Anatomy of a murder, tous deux sortis la décennie précédente.
Si Michel Magne n’a pas la carrure d’un Miles Davis ni d’un Duke Ellington, il a assez de métier, notamment dans le classique et la variété, pour proposer une partition qui oscille sans cesse entre l’illustration musicale et les pistes à part entière.
Le groove suranné qui se dégage de sa B.O, fort rythmée, ajoute une bonne dose de fun à un premier tome d’une série qui n’en n’était pas dénuée, achevant d’en faire un clin d’œil soigné à une époque déjà bien lointaine mais riche !
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Une Chronique de Fab
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