LA BD:
C'est quoi ? VENOSA TOME 2
C'est de qui ? O. Milhiet
La Couv':
C’est édité chez qui ? Delcourt
Déjà lu sur le site? Oui, sur le tome 1.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Venosa, ville de vice minée par le trafic de drogue, est toujours sous la menace du siège de l’armée du roi Jaranis, bien décidé à y remettre de l’ordre. Mais l’enlèvement de la fille de ce dernier, furieusement accro à la dite drogue va redistribuer les cartes.
En parallèle, au sein de la cité, Epine, un voleur malheureux contraint d’assumer une opération qui a mal tournée, est manipulé par un sorcier désireux de mettre la main sur un vieil artefact qui pourrait s’avérer des plus dangereux.
J’avais beaucoup aimé le premier tome de Venosa et trouvait dommage que la série soit à l’arrêt. Quasiment trois ans plus tard voici donc la suite, certes amputée d’une grosse partie de son développement mais au moins nous aurons pu lire la fin.
Ce second volume est donc plus généreux que le premier même si l’on sent sur la fin que l’auteur a du se démener pour faire tenir le contenu du troisième volet en une grosse quinzaine de pages. Mission en grande partie accomplie avec un rythme certes plus soutenu mais toujours beaucoup d’humour et ce décalage entre univers et dialogues qui fonctionne à plein.
Dommage que Venosa n’ait pas trouvé son public en temps et en heure, elle le méritait pourtant tant il est rare de lire de la Fantasy un tant soit peu originale aujourd’hui. Espérons que l’on recroise rapidement Milhiet auteur à part entière des plus doué.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :HERCULE Vs MOLOCH
C'est de qui ? C. Rustichelli
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Quelques fois oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Comme pour le tome précédent j’ai joué la carte du décalage, dans la foulée de l’esprit potache de la BD. Pour cet énième score de péplum, Carlo Rustichelli, après un thème galopant qui sonne presque comme si on l’avait accéléré, joue plus sur les cordes du fantastique que sur les gimmicks héroïques habituels du genre (même s’ils n’hésitent pas à ressurgir au détour d’une piste ou deux of course).
Cuivres et chœurs sont donc de la partie, bien appuyés par les percussions, mais l’atmosphère mystérieuse est développée par le compositeur italien via des thèmes plus subtils où les cordes sont mises à l’honneur et où le reste des instruments se font plus discrets tout en restant efficaces et où l’on décèle même de ci de là d’intéressants effets sonores.
Mélange de genre réjouissant, la B.O de cet Hercule contre moloch, énième déclinaison d’une franchise déjà pas terrible au départ, se révèle bien plus sympa que le film et, surtout, assez au diapason de la fin de Venosa.
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Une Chronique de Fab