LA BD:
C'est quoi : THE AUTUMNLANDS
C'est de qui ? Busiek & Dewey
La Couv':
Déjà croisés dans le coin? Busiek oui, mais pas Dewey.
C’est édité chez qui ? Urban
Une planche:
Ca donne Quoi ? Imaginez un mélange entre la Ferme des Animaux et Mad Max 2 le tout dans un univers futuristico-fantasy et vous aurez une petite idée du background de la nouvelle série du vétéran Kurt Busiek.
Dans un monde post apocalyptique peuplé d’animaux aux coutumes plus qu’humaines (parole, castes, vêtements et j’en passe) lors d’une cérémonie secrète visant à invoquer une créature providentielle, les habitants d’une cité flottante voient cette dernière s’écraser au sol. Dans le chaos de la catastrophe, l’élu s’avère être un humain qui semble venu d’un lointain passé.
Alors que les rivalités s’accentuent, les menaces d’attaques de créatures extérieures se concrétisent et l’homme, quelque peu contre son gré, va tenter de venir en aide à ses invocateurs.
Si le scénario vous rappellera certaines autres choses (dont celles citées en début de chronique), et si l’on pourra regretter certains raccourcis narratifs, il faut reconnaitre que le dessin est une réussite (quasi) totale.
Dewey, dont c’est l’une des premières grosses séries, fait preuve d’un talent manifeste dans son anthropomorphisme, prêtant à ses protagonistes animaux des expressions parfois bouffantes. Si certaines cases semblent moins réussies niveau détail et que la colo est, à mon goût, un peu trop sombre pour vraiment rendre hommage à son trait, l’ensemble fait de Autumnlands une future référence en la matière, juste milieu entre, par exemple, Blacksad et Grandville .
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? THE HUNTSMAN: WINTER’S WAR
C'est de Qui ? J.N Howard
La couv'
Déjà entendu chez B.O BD ? oh oui !
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Miroir, ô mon miroir, dis moi comment je pourrais engranger plus de dollars ? En imaginant une suite aussi improbable que dispensable à une version de Blanche Neige déjà pas piquée des vers par exemple. Si nous passerons sur le scénario ou la réalisation de cette suite mercantile, on remarquera que Howard rempile coté B.O.
Dans le précédent opus, si l’ensemble n’était pas sans défauts, Howard avait produit quelques pistes très recommandables, jouant des thématiques avec intelligence et inspiration, domaines qu’il avait continué d’explorer dans Maleficent avec un résultat équivalent (du bon…et du moins). Et bien jamais deux sans trois puisque il nous ressort ici des mélodies attendues au ton fantasy/surnaturel à base d’envolées de cordes et autres voix à la Elfman de ci de là. Un peu plus réussis sont les passages où la menace se fait sourde et subtile, avec des changements de registres bienvenus, le reste de la B.O, qui oscille entre l’épique pompier à base de percussions et effets efficaces mais lambda, et romance sirupeuse sent le produit formaté mais bien foutu.
Une B.O de genre sans vraies surprises qui va cependant bien à l’épopée animale de Busiek et Dewey.
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Une chronique de Fab