12 mai 2018 6 12 /05 /mai /2018 09:51

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  CONAN. LA REINE DE LA COTE NOIRE

 

 

C'est de qui ? Morvan & Alary

 

 

La Couv':

 

La Belle et le Barbare  /  Conan. La Reine de la Côte Noire  Vs.  King Kong

 

Déjà croisés sur le site? Oui les deux, mais pas ensemble.

 

 

Une planche:

 

 

La Belle et le Barbare  /  Conan. La Reine de la Côte Noire  Vs.  King Kong

 

Ca donne Quoi ? Après avoir eu quelques menus soucis avec la justice (comprendre : avoir décapité un juge !) Conan est obligé de fuir Argos est embarque sur un navire d’un marchand à qui il ne laisse pas trop le choix.

Gagnants au change, les marins se voient protégés des pirates mis en déroute par le cimmérien, jusqu’à ce que leur route croise celle de Bélit, la tigresse et son équipage de pirates sanguinaires.

C’est le coup de foudre entre le barbare et la sauvageonne qui vont désormais écumer les mers ensembles et vivre une passion ardente.

Mais ce genre d’histoires finit toujours tragiquement !

 

Second volume de la nouvelle collection Glénat que nous avons évoqué ces jours ci (enfin premier mais on s’en moque vu qu’il n’y a pas d’ordre chronologique dans les récits de Conan, que ce soit ceux de Howard ou ceux de cette nouvelle version) La Reine de la Cote Noire est un récit important dans la mythologie du Cimmérien puisqu’il présente l’une des femmes importantes de son histoire, la belle et sauvage Bélit qui comptera à plus d’un titre dans sa vie (Conan restera d’ailleurs encore quelques temps pirate si mes souvenirs sont bons).

 

Le texte de Morvan mélange habilement récitatif et philosophie du barbare, présentant ce dernier comme un personnage plus fin ou du moins moins monolithique que d’autres versions ont pu le montrer ; après, mais c’est un point de vue personnel et énormément de scénaristes emploient ce procédé, je ne suis pas fan d’une voix off ou de textes descriptifs sur des images importantes voir auxquelles ils ne correspondent pas vraiment.

 

La Belle et le Barbare  /  Conan. La Reine de la Côte Noire  Vs.  King Kong

 

La partie qui divisait semble t-il le futur lectorat de cet album est celle de Pierre Alary que, vous le savez si vous nous lisez ne serait-ce que de temps à autre, j’apprécie grandement. Prétendue peu adaptée à l’univers violent fantasy du héros de Howard, elle fait pourtant, dés les premières planches, mentir les craintes.

 

On l’a vu de par le passé, des styles graphiques supposés à l’opposée de Conan ont fort bien fonctionné, qu’il s’agisse de celui du génial P. Craig Russell ou de celui de Becky Cloonan, voire même celui de Frank Biancarelli, l’univers du cimmérien n’en n’a pas pâti, bien au contraire.

Il en va de même avec le trait cartoony et dynamique d’Alary qui se défend aussi bien sur les scènes de batailles que sur celles plus intimes (même si l’on regrettera une certaine pudeur mal venue vu l’ambiance du texte mais passons) et, surtout, qui confère aux personnages une expressivité rare en BD franco-belge.

 

Un album qui m’a donc plus plu que l’autre –que j’avais déjà bien apprécié cela dit- et qui donne confiance pour la suite !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :KING KONG

 

 

C'est de qui ? J. N Howard

 

 

La Couv':

 

La Belle et le Barbare  /  Conan. La Reine de la Côte Noire  Vs.  King Kong

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui, souvent même

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? King Kong, sur grand écran, est une histoire de successions.

Successions de grands réalisateurs aux visions sensiblement différentes, succession de succès pour différentes raisons, et, du coté qui nous intéresse, succession de compositeurs marquants de leur époque.

 

Après loin de moi l’idée de placer Max Steiner, John Barry et James Newton Howard sur le même piédestal, mais il faut néanmoins reconnaître au dernier quelques moments clés du cinéma moderne dans sa discographie.

 

A l’écoute de son score sur l’inspirée version de Peter Jackson de l’histoire du Grand Singe, on aime à se rappeler que Howard, quand il ne fait pas dans le quasi minimalisme pour son pote Shyamalan, est aussi capable de grandes envolées épico-lyriques alternant avec des plages mélancoliques soignées, le tout bien plus inspiré que les interchangeables boulots de la bande à Zimmer par exemple.

 

Son travail est d’autant plus remarquable qu’il a été écrit dans un temps relativement court puisqu’il a remplacé au pied levé un autre Howard, Shore, le responsable de la précédente B.O de Jackson, un petit projet appelé Le Seigneur des Anneaux.

Jackson, qui désirait de la musique sur la quasi totalité des 3heures et quelques de bobine, et Shore n’arrivent pas à s’entendre et le compositeur quitte le navire. J. N. Howard entre en scène et, malgré les difficultés techniques (période de l’année, délais restreints, quantité de musique à produire et, surtout éloignement géographique) pond une de ses partitions les plus impressionnantes.

 

Laissant de coté l’électronique et les instruments solistes, il opère une approche à la John Wiliams avec des thèmes simples mais marquants, développés et transformés tout au long de la B.O, le tout joué par un orchestre fourni, notamment coté cuivres.

 

Si parfois un brin grand spectacle pour le Conan version 2018, la multitude de pistes permet de sélectionner lesquelles sont les plus appropriées à la BD et, croyez moi, il y a de quoi faire !

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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4 mai 2018 5 04 /05 /mai /2018 08:15

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : BATMAN MEURTRIER ET FUGITIF

 

 

C'est de qui ? Rucka, Brubaker et pas mal d’autres.

 

 

La Couv':

 

Chauve souris dans le pétrin /  Batman meurtrier et fugitif  Vs.  Red Sparrow

 

 

Déjà lus dans le coin? Certains peut-être

 

 

C’est édité chez qui ? Urban Comics

 

 

Une planche :

 

Chauve souris dans le pétrin /  Batman meurtrier et fugitif  Vs.  Red Sparrow

 

Ca donne Quoi ? Alors que notre taciturne super héros rode dans la rues de Gotham, accompagné de sa nouvelle recrue, Sasha Bourdeaux, la garde du corps de son alter-égo qui a découvert le pot aux roses et qui du coup fait également super-héroïne en heures supp’, une de ses récentes conquêtes, journaliste de surcroît (et, on l’apprend bientôt, elle aussi pas mal avancée dans la supercherie Batman/Bruce Wayne) est sauvagement assassinée dans le manoir (où Alfred ne bosse plus d’ailleurs).

 

C’est le duo qui la découvre mais la GCPD ! (Police de Gotham pour les non-initiés) arrive au même moment, appelé en détresse par la victime elle même alors qu’elle se faisait tirer dessus, ni une ni deux, Wayne et Sahsa sont embarqués et mis en garde à vue, suspects numéros un (et deux) du meurtre.

 

Quelqu’un cherche à piéger le Dark Knight mais c’est sans compter la fidélité sans failles (ou presque !) de ses innombrables side-kicks qui vont tenter de découvrir ce qui s’est passé.

 

Chauve souris dans le pétrin /  Batman meurtrier et fugitif  Vs.  Red Sparrow

 

 

Si ce qui m’a attiré sur ce Batman sont les noms de deux des scénaristes (Brubaker et Rucka) spécialistes du Noir (le genre), force est de reconnaître que mes lacunes dans la mythologie DC, approchée prudemment de temps à autre, m’ont réservé quelques surprises.

Heureusement qu’Urban a la bonne idée de présenter une frise chronologique en début d’album, résumant succinctement les innombrables et surréalistes reboot de l’univers de la Chauve-Souris (et des autres).

Cela m’a permis de n’être ni trop perdu ni trop décontenancé en découvrant par exemple trois Robin ! (Enfin un seul puisque l’original est mort et l’autre s’appelle maintenant Nightwing et a été adopté par Bat’), ou encore une nouvelle Batgirl mutique (la précédente étant devenu Oracle suite aux bons soins du Joker), et quelques autres personnages inconnus jusqu’alors.

 

Coté scénar c’est pas mal même si quelques « épisodes » rallongent inutilement la sauce, je serais plus réservé pour la partie graphique car assurée par pléthore d’artistes, certains intéressants (Burchett et son style dans la lignée d’un Cokke ou Sale), d’autres bien trop lambdas à mon goût, certains coloristes n’arrangeant pas les choses.

L’intérêt de ce genre de recueil est aussi de réunir en un seul arc les différents épisodes disséminés entre les multiples parutions aux States, chaque héros –ou presque-ayant sa série dédiée, quand ce n’est pas plusieurs (Ici on n’a pas moins de 8 titres ! )

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :RED SPARROW

 

 

C'est de qui ? J. N. Howard

 

 

La Couv':

 

Chauve souris dans le pétrin /  Batman meurtrier et fugitif  Vs.  Red Sparrow

 

Déjà entendu sur le site? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Commençons par établir que J. N. Howard n’est pas Clint Mansell (ce qui pouvait en effet paraître évident !). Musicalement s’entend (ah, d’accord !). A savoir que, quand son réal (qui l’a déjà copieusement by-passé lors d’une de leurs précédentes collaborations –I am Legend- en faisant sauter une grosse partie de ses compositions) lui demande de baser sa partition sur l’Oiseau de Feu de Stravinsky, le résultat est loin d’égaler l’intelligence du travail de Mansell sur le Lac des Cygnes d’un autre russe (Tchaikovsky pour les moins soviets –ou les plus incultes !- de nos lecteurs).

 

Il faut dire que Howard, on l’a souvent vu chez nous, a une certaine prédilection pour l’underscoring, préférant la discrétion atmosphérique (ou presque) à la grande pompe évidente. Néanmoins, respectant les désidératas de la prod, il s’inspire de l’écriture classique, rajoute, scénario oblige, pas mal de couleur de musique soviétique (fort attendue au demeurant) sans pour autant se départir de son sens du suspense sournois et de l’action parfois musclée.

 

Un mélange qui prend rarement, sans pour autant être raté ni même désagréable, et qui apporte une ambiance inattendue sur ce récit batmanien choral en diable.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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15 avril 2018 7 15 /04 /avril /2018 07:30

 

Il y a quasiment deux ans tout juste nous proposions une thématique sur le "renouveau" des super héros via un panel éclectique d'oeuvres plus ou moins emblématiques. L'actualité remet sur le devant de la scène les variations du genre profitons en pour nous pencher à nouveau sur le concept.

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  BLACK HAMMER

 

 

C'est de qui ? Lemire, Ormston & Rubin

 

 

La Couv':

 

Le Crépuscule des (Super) Héros  /  Black Hammer Vs.  Incassable

 

Déjà croisés dans le coin? Oui pour Lemire et Rubin

 

 

 

C’est édité chez qui ? Urban Comics

 

 

 

Une planche:

 

 

Le Crépuscule des (Super) Héros  /  Black Hammer Vs.  Incassable

 

Ca donne Quoi ? Quand Black Hammer a vaincu Anti-Dieu son équipe de super héros survivants s’est retrouvée transportée dans une réalité parallèle sans espoir semble t-il de retour. En effet, tentant de s’éloigner de la zone Black Hammer a littéralement explosé.

Habitant maintenant une ferme proche d’un patelin où les super-héros sont inconnus, notre famille dysfonctionnelle (qui comporte entre autre un extra terrestre homosexuel, une quinquagénaire coincée dans le corps d’une enfant, un droïde…) tente tant bien que mal de s’adapter avec le désir secret de parvenir à retrouver un jour sa propre dimension.

 

A l’arrivée de la fille de Black Hammer, jeune journaliste bien décidée à découvrir ce qui est arrivé à son père, les tensions et les espoirs s’exacerbent.

 

Le Crépuscule des (Super) Héros  /  Black Hammer Vs.  Incassable

 

Si l’on a tendance à faire partir la révolution du genre super héroïque à l’année 1986 avec les sorties simultanées du Watchmen de Moore et Gibbons et du Dark Knight de Frank Miller ce serait oublier que quasiment une décennie plus tôt le roman Super Folks de R. Meyer brocardait déjà joyeusement les clichés des personnages en collants (roman qui sera d’ailleurs un sujet de vive dispute entre Moore et Grant Morrison -qui lui aussi se frottera à l'exercice de remise en question du genre- le dernier reprochant au premier de s’être grandement inspiré de Meyer pour le scénar de Watchmen, entre autre).

 

Dans la foulée de ces œuvres phares, à intervalles irréguliers, pas mal de scénaristes s’essaieront à la déconstruction avec plus ou moins de réussite.

 

L’un des derniers en date est donc le toujours surprenant Jeff Lemire, qui concocte ce Black Hammer depuis pas mal d’années mais qui l’avait laissé murir le temps entre autre d’un Sweet Tooth plébiscité par un peu tout le monde.

 

La série se place dans les réussites des tentatives sus-citées que ce soit par son ton résolument mélancolique et sombre, avec des scènes intimistes fortes  entrecoupées de pur moments d’action, ses protagonistes très fouillés aux failles intelligentes, ou encore les nombreux hommages et clins d’œil à une culture que Lemire connaît sur le bout de doigts.

 

Le Crépuscule des (Super) Héros  /  Black Hammer Vs.  Incassable

 

Il replace dans son scénario ses thématiques fétiches laissant le soin à Ormstown (et, sur un épisode,  à l’excellent David Rubin, lui aussi recycleur de super héros) de mettre en image son univers foisonnant. Avec un trait moins torturé que Lemire et des effets de styles originaux il donne une vraie personnalité au titre, les couleurs de Stewart finissant de faire de la partie graphique une bonne surprise dans un genre ultra codifié.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : INCASSABLE

 

 

C'est de qui ? J. N. Howard

 

 

La Couv':

 

Le Crépuscule des (Super) Héros  /  Black Hammer Vs.  Incassable

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Après un premier film au succès critique et publique manifeste, dont le principe allait hélas devenir la marque de fabrique de son réal’, le second long de Shyamalan propose un ingénieux détournement des codes des histoires de super héros.

 

Celui qui va devenir son compositeur attitré sur quasi toute sa filmographie écrit un score à contrepied du grand spectacle inhérent au genre avec une nette dominante mélancolique interprétée par les cordes. Seul le thème principal, décliné à différentes sauces, sonne vraiment héroïque.

 

Le mot d’ordre ici est « atmosphérique », avec de subtils ajouts d’électronique,  Howard utilise son orchestre avec parcimonie, les coups d’éclats, si marquants, sont néanmoins assez rares ce qui n’est pas pour jurer avec l’ambiance de Black Hammer, bien au contraire.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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18 mars 2017 6 18 /03 /mars /2017 15:30

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : LE PERROQUET

 

 

C'est de qui ? Espé

 

 

La Couv':

 

À hauteur d'enfant   /   Le perroquet Vs. The Sixth Sense

 

Déjà croisé sur le site? Non

 

C'est édité chez qui? Glénat.

 

 

Une planche:

 

À hauteur d'enfant   /   Le perroquet Vs. The Sixth Sense

 

Ça donne Quoi ? Bastien vit une enfance un peu particulière rythmée par les absences de sa mère régulièrement hospitalisée en services psychiatriques à la suite de graves crises parfois violentes. Il n'aime pas trop quand sa mère revient à la maison avec plein de médicaments à prendre qui la laissent complètement éteinte. Plus d'une fois, il assistera à la prise en charge sans douceur par les infirmiers mettant sa mère dans l'ambulance (l'histoire se situe en 1982).

 

Espé s'est inspiré de son propre vécu pour écrire cet album poignant où un enfant cherche une raison à la maladie de sa mère et craint d'en être la cause. Que l'on soit parent ou enfant (ou les deux ensemble), cette histoire nous prend à la gorge tellement la maladie mentale est encore et toujours crainte et souvent cachée à l'entourage.

 

Les graphismes sont superbes et sobres avec une colorisation en bichromie variable selon le ton que l'auteur veut donner : rouge pour les crises violentes, bleu gris ou vert ou beige pour les autres moments de la vie de Bastien. 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? THE SIXTH SENSE

 

 

C'est de Qui James Newton Howard

 

 

La couv'

 

À hauteur d'enfant   /   Le perroquet Vs. The Sixth Sense

 

Déjà entendu chez nous?  Oui fort souvent même.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ça donne Quoi ? Pour la première collaboration de ce qui allait devenir un partenariat de cinéma aussi fidèle qu'efficace, Howard et Shyamalan se trouvent un terrain d'entente réjouissant.

 

 Une BO suffisamment nostalgique, douce et parfois un peu angoissante composée pour un film à hauteur d'enfant qui colle parfaitement avec la vie du jeune Bastien de l'album. L'un voit des fantômes et l'autre assiste aux crises de démence de sa mère, mais ils restent des enfants dépassés par ce qu'ils vivent.

 

Les violons créent un fond grinçant ou bourdonnant quasi permanent où interviennent parfois l'apaisement des hautbois ou les stridences des cuivres ou le son angoissant des bassons. Puis le piano vient calmer et adoucir le rythme… Enfin, ce n'est que mon impression personnelle à l'écoute de cette BO!

 

 

 

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Une chronique de Gen

 

 

 

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9 février 2017 4 09 /02 /février /2017 08:40

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : ROSKO. LES ENFANTS DE MARIE.

 


C'est de qui : Zidrou & Kispredilov

 

 

La Couv':

 

Attrapeur de cauchemars  /  Rosko  Vs.  Dreamcatcher

 

Déjà croisé par ici? Oui, souvent le scénariste et le dessinateur sur le tome précédent.

 

 

C’est édité chez ? Delcourt

 

 

Une planche:

 

Attrapeur de cauchemars  /  Rosko  Vs.  Dreamcatcher

 

Ca donne Quoi ? Rosko a décidé qu’il ne paierait pas les pots cassés de ses ex-patrons, responsables de l’évasion de Per Svenson, le tueur en série qu’il avait appréhendé 6 ans plus tôt, surtout que le but avoué est de faire de l’audimat.

 

Mais quand la seule rescapée de l’hécatombe débarque chez lui, trompé par son prédateur, il comprend que l’on n’échappe pas à son destin, et celui de Rosko est très, très noir !

 

Trois ans après le premier tome, ce second volet vient conclure ce qui devait être au départ une trilogie. On ne sait pas à quoi sont dus délais et changements, on va surtout s’estimer heureux d’avoir pu lire la fin de ce polar d’anticipation violent et jusqu’au-boutiste.

 

Zidrou a opté pour l’option total pessimisme, pas de happy end, pas de morale, juste un triste état des lieux de ce que pourrait devenir notre société de plus en plus dirigée par les médias via les écrans de toutes sortes.

 

Coté dessin je suis moins amateur du style épuré de Kispredilov, parfois un peu flou sur les personnages dans les scènes d’ensemble, mais il faut reconnaître qu’avec ses choix de couleurs inattendus, ça sort des sentiers battus et reste peut être plus intéressant qu’avec quelque chose de plus réaliste.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? DREAMCATCHER

 

 

C'est de Qui ? J.N. Howard

 

 

La couv'

 

Attrapeur de cauchemars  /  Rosko  Vs.  Dreamcatcher

 

Déjà entendu chez nous?  Pas mal oui.

 

 

On peut écouter?

 

Ca donne Quoi ? S’il a touché à quasiment tous les genres avant de devenir le compositeur attitré de M. Night Shyamalan, une fois sa collaboration avec ce dernier entamé, Howard a, tout de même, beaucoup exploité les thématiques qu’il a développé pour le réal aux fins choc.

 

Dans ce Dreamcatcher, petit film d’horreur sans prétentions, par exemple, on retrouve les marques de fabrique du compositeur : mélange d’électronique et d’instruments classiques, plages atmosphériques avec montée en puissance parfois cathartique, ambiance sur le fil du rasoir avec – ici – quelques intéressantes mais trop rares incursions dans la musique folklorique amérindienne, et underscoring un peu lambda de ci de là.

 

Néanmoins Dreamcatcher propose des transitions thématiques bien tournées et quelques arrangements qui sortent un peu des canons du genre ; le tout pour une B.O efficace et passe-partout, juste ce qu’il fallait avec cette conclusion de Rosko.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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