LA BD:
C'est quoi ? LES 5 TERRES. 13 RESTER VIVANTS
C'est de qui ? Lewelyn & Lereculey
La Couv':
C’est édité chez qui? Delcourt
Déjà croisés sur le site? Oui ensemble sur les tomes précédents.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Mea Culpa! Je dois vous avouer qu’à l’ouverture de ce -déjà- 13° tome du -déjà- 3° cycle des Cinq Terres je me suis fait la réflexion que ça risquait de tourner en rond, surtout que j’vais moins apprécié le spin-off paru plus tôt cette année.
Mais c’était sans compter sans le métier du trio de scénaristes et le talent du duo d’artistes (car le coloriste effectue -lui aussi- un boulot de stakhanoviste sans sacrifier à la qualité, loin s’en faut!).
Après les félins et les singes nous voilà donc chez les Ours mais foin de longs discours (même si les dialogues sont toujours ciselés) ou autres scènes en comité restreint, c’est la guerre!
En effet Arnor envahit Angléon et c’est un euphémisme de dire que la défense des tigres n’était pas prête à la vague destructrice qui s’abat sur eux.
Rapidement la population de la capitale s’est retranchée dans la place forte tandis que les retardataires sont massacrés par l’envahisseur qui prépare sa stratégie de siège.
On suit les pérégrinations de plusieurs factions d’ours qui vont du souverain jusqu’aux mercenaires (parmi lesquels d’autres races comme des loups) en passant par les gradés et leurs soldats et le rythme, plus que soutenu, n’ a d’égal que le suspense.
On a quelques moments de -relative- accalmie sur les scènes avec les enfants du roi ours restés en Arnor, mais ce serait mal connaître les auteurs des 5 Terres de penser que tout va bien se passer de ce côté là.
Et, comme à l’accoutumée, on ne pourra que s’extasier sur la maestria de la partie graphique, surtout que sur ce premier tome du 3° cycle les scènes de batailles, pleines de bruit et de fureur, avec force protagonistes, sont ébouriffantes; mais les portraits, ultra expressifs, n’ont rien à leur envier.
Allez si je devais trouver juste un petit bémol à émettre j’évoquerai un casting peut être un peu trop fourni aux noms et rôles pas toujours évidents à retenir mais qui rend l’histoire d’autant plus maîtrisée vu qu’aucune de ces trognes n’a un rôle superflu.
Chapeau bas à la team des 5 terres qui assure son défi haut la main!
LA MUSIQUE:
C'est Quoi ? BARBARIAN QUEEN
C'est de Qui ? Horner & Young
La couv'
Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Durant les 80’s pas mal de studios veulent tabler sur le succès surprise du Conan le Barbare de Milius, sorti au début de la décennie.
Si quelques-uns s’en sortent sans trop de casse, soyons honnêtes, la majorité ne décolle pas de la série B voire Z fauchée, alignant scénarios basiques, jeu d’acteur médiocre et effets spéciaux souvent risibles.
Parmi ceux ci figurent cette Reine des Barbares long métrage pseudo féministe pourtant bien chargé en fan service pour lequel Roger Corman -dont le studio produit le film- va réutiliser un thème de James Horner pour le générique et confier au tacheron Christopher Young le soin de pondre une partition plutôt bateau pour le reste du film.
Évidemment le compositeur s’inspirera du score de Poledouris pour le Conan cité plus haut (lui-même déjà fortement influencé par Prokoviev) en y ajoutant un peu d’exotisme avec notamment l’utilisation d’une harpe et d’un piano.
Rien de bien inoubliable côté pellicule comme pupitre mais une B.O de fantasy qui tient tout de même la route avec ce début de nouveau cycle et ce malgré ses sonorités clairement surannées.