9 septembre 2024 1 09 /09 /septembre /2024 09:25


 

LA BD:





 

C'est quoi ? LES 5 TERRES. 13 RESTER VIVANTS




 

C'est de qui ? Lewelyn & Lereculey




 

La Couv':


 


 

C’est édité chez qui? Delcourt



 

Déjà croisés sur le site? Oui ensemble sur les tomes précédents.




 

Une planche: 

 



 

Ca donne Quoi ? Mea Culpa! Je dois vous avouer qu’à l’ouverture de ce -déjà- 13° tome du -déjà- 3° cycle des Cinq Terres je me suis fait la réflexion que ça risquait de tourner en rond, surtout que j’vais moins apprécié le spin-off paru plus tôt cette année.

 

Mais c’était sans compter sans le métier du trio de scénaristes et le talent du duo d’artistes (car le coloriste effectue -lui aussi- un boulot de stakhanoviste sans sacrifier à la qualité, loin s’en faut!).

 

Après les félins et les singes nous voilà donc chez les Ours mais foin de longs discours (même si les dialogues sont toujours ciselés) ou autres scènes en comité restreint, c’est la guerre!

 

En effet Arnor envahit Angléon et c’est un euphémisme de dire que la défense des tigres n’était pas prête à la vague destructrice qui s’abat sur eux.

Rapidement la population de la capitale s’est retranchée dans la place forte tandis que les retardataires sont massacrés par l’envahisseur qui prépare sa stratégie de siège. 

 

On suit les pérégrinations de plusieurs factions d’ours qui vont du souverain jusqu’aux mercenaires (parmi lesquels d’autres races comme des loups) en passant par les gradés et leurs soldats et le rythme, plus que soutenu, n’ a d’égal que le suspense.

On a quelques moments de -relative- accalmie sur les scènes avec les enfants du roi ours restés en Arnor, mais ce serait mal connaître les auteurs des 5 Terres de penser que tout va bien se passer de ce côté là.

 

Et, comme à l’accoutumée, on ne pourra que s’extasier sur la maestria de la partie graphique, surtout que sur ce premier tome du 3° cycle les scènes de batailles, pleines de bruit et de fureur, avec force protagonistes, sont  ébouriffantes; mais les portraits, ultra expressifs, n’ont rien à leur envier.



 

Allez si je devais trouver juste un petit bémol à émettre j’évoquerai un casting peut être un peu trop fourni aux noms et rôles pas toujours évidents à retenir mais qui rend l’histoire d’autant plus maîtrisée vu qu’aucune de ces trognes n’a un rôle superflu.

 

Chapeau bas à la team des 5 terres qui assure son défi haut la main!





 

LA MUSIQUE:





 

C'est Quoi ? BARBARIAN QUEEN

 

 

C'est de Qui ?   Horner & Young

 

 

La couv' 


 



 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 


 

Ca donne Quoi ? Durant les 80’s pas mal de studios veulent tabler sur le succès surprise du Conan le Barbare de Milius, sorti au début de la décennie.

 

Si quelques-uns s’en sortent sans trop de casse, soyons honnêtes, la majorité ne décolle pas de la série B voire Z fauchée, alignant scénarios basiques, jeu d’acteur médiocre et effets spéciaux souvent risibles.

 

Parmi ceux ci figurent cette Reine des Barbares long métrage pseudo féministe pourtant bien chargé en fan service pour lequel Roger Corman -dont le studio produit le film- va réutiliser un thème de James Horner pour le générique et confier au tacheron Christopher Young le soin de pondre une partition plutôt bateau pour le reste du film.

 

Évidemment le compositeur s’inspirera du score de Poledouris pour le Conan cité plus haut (lui-même déjà fortement influencé par Prokoviev) en y ajoutant un peu d’exotisme avec notamment l’utilisation d’une harpe et d’un piano.

 

Rien de bien inoubliable côté pellicule comme pupitre mais une B.O de fantasy qui tient tout de même la route avec ce début de nouveau cycle et ce malgré ses sonorités clairement surannées. 

 

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13 juin 2022 1 13 /06 /juin /2022 09:27

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? MORTEL IMPREVU

 

 

C'est de qui ? D. Monféry

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres

 

 

Déjà croisé sur le site? Non

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Afin d’échapper à un mari violent, une londonienne part pour l’Amérique où elle va rencontrer un homme dont elle tombe amoureuse.

Ensemble ils décident de se joindre à 3 aventuriers qui partent pour la ruée vers l‘or dans le Klondike.

Mais, comme beaucoup, nos protagonistes vont réaliser que tout le monde n’est pas fait pour la vie sauvage, loin de là même !

 

Un récit aussi haletant qu’âpre, qui exploite la dureté du Grand Nord américain ainsi que la nature humaine face à l’adversité, à l’image du décor hostile dans lequel il se déroule.

 

 

Décor magnifiquement rendu par le trait de Dominique Monféry, dans un style réaliste hyper maîtrisé qui n’est pas sans faire penser à une certaine école franco-belge prestigieuse qui compte dans ses rangs, entre autres, des pointures comme René Follet ou Emmanuel Lepage.

 

 

Si je dirais que la toute dernière planche est, à mon avis, peut être de trop, ne passez pas à coté de ce western crépusculaire qui est une réussite du genre.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : DEADLY BLESSING

 

 

C'est de qui ? J. Horner

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? James Horner, pourtant peu habitué à la discipline à l’époque, compose pour le Deadly Blessings de Wes Craven une B.O dérangeante même si un peu brouillonne parfois.

Des voix masculines qui chantent en latin, des voix féminines sanglotant ou criant, des cordes haut perchées dérangeantes, des sons gutturaux et autres vents lugubres créent des moments de tension palpable diablement efficace.

 

Une musique chaotique, difficilement écoutable en tant que tel mais avec un impact assez impressionnant sur la lecture de Mortel Imprévu.

 

 

 

 

 

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10 juin 2022 5 10 /06 /juin /2022 07:42

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? WILD BILL HICKOK

 

 

C'est de qui ? Dobbs et Bufi

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour Dobbs.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Si aujourd’hui un Smartphone et une connexion à internet permettent de savoir ce qu’il se passe quasiment partout et tout de suite, à  l’époque –finalement pas si lointaine sur l’échelle de l’Histoire- du Far West, on se fiait hélas plutôt aux racontars ou encore aux « dime novels » .

 

C’est de cette façon que bon nombre de « légendes » de l’Ouest sont nées même si, bien souvent, la réalité était bien moins glamour.

 

Comme c’était le cas avec Jesse James, dans ce second tome de la Véritable histoire du Far West, Dobbs s’applique à remettre l’image d’une autre figure historique à sa place : dans la boue des rues de l’Ouest.

 

Wild Bill Hicock, connu pour être une des plus fine gâchette de son temps a vécu plusieurs vies, il a participé à la Guerre de Sécession, a été Marshall, guide pour l’armée et, last but not least, acteur de son propre rôle dans un spectacle itinérant, mais c’était aussi, et surtout, un homme violent et impétueux, viveur insatiable, prompt à dégainer et tuer, amateur de plaisirs en tout genre.

 

Pour mettre en image la vie plus grande que nature de Wild Bill, le dessinateur italien Ennio Buffi opte pour un style réaliste et détaillé, et quelques belles compositions qui ne sont pas sans faire penser à certains endroits à celle de ses illustres prédécesseurs dans l’Histoire du Far West en BD des éditions Larousse, où ont tout de même débuté des noms comme Serpieri, Buselli ou encore Frisano.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE MISSING

 

 

C'est de qui ? J. Horner

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD?

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ?

 

Ron Howard a surpris son monde avec ce western atypique et sombre dans lequel Tommy Lee Jones part à la recherche de deux jeunes filles enlevées par des indiens (un pitch assez classique dans le genre), si le casting est bon, le film est en demi teinte et ne convainc jamais vraiment.

 

Pour l’occasion le réalisateur  retrouve James Horner, dont la carrière était alors un peu en demi teinte, et donne l’opportunité au compositeur de retourner explorer les pistes empruntées à l’époque de  Légendes d’Automnes.

 

On retiendra évidemment pour la lecture de Wild Bill Hickok les morceaux dédiés aux scènes de suspense du film, où Horner fait preuve d'inventivité en mélangeant des gimmicks classiques avec des sonorités inspirées par la musique amérindienne et jouée sur des instruments traditionnels ou approchant (dont une innatendue flute japonaise !), et ponctuées de chants indiens.

 

Si l’utilisation –heureusement pas trop appuyée- des synthés fait sonner cette B.O parfois un peu datée, elle n’en reste pas moins assez variée et cohérente pour accompagner comme il se doit l’évocation crépusculaire de la pseudo légende de l’Ouest.

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28 février 2022 1 28 /02 /février /2022 15:13

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? UN ENNEMI DU PEUPLE

 

 

C'est de qui ? J. Rey

 

 

La Couv':

 

 

 

C’est édité chez qui ? Dupuis

 

 

Déjà croisé sur le site? Non

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Sur une petite ile le maire local a fait construire une station thermale qui draine des centaines de touristes.

 

Bénéfique pour l’économie et le développement du lieu, le complexe aquatique  révèle néanmoins un problème majeur, l’eau draine des microbes dangereux pour la santé des baigneurs.

 

Le médecin de l’ile, frère du maire avec qui il ne s’entend pas du tout, va tenter d’alerter les autorités et la population sur le danger.

 

 

Quasiment 140 ans après sa création, le texte d’Ibsen adapté ici par Javi Rey de façon fort originale, frappe par ses thématiques toujours cruellement d’actualité avec notre époque.

 

Le pouvoir de l’argent, la corruption, l’apât du gain et le profit au détriment de la santé et de l’écologie, la manipulation de masse et, last but not least, le sort des lanceurs d’alertes, cassandre honnis par un certain establishment qui sait se mettre le peuple dans la poche quand ça l’arrange.

 

Un mot sur le graphisme tout de même, une sorte de ligne claire couplée à un style qui oscille entre la caricature et la BD jeunesse, une narration qui utilise à bon escient les travellings, l’alterna ce entre gros plans et plans d’ensemble ;  le tout mis en couleur de façon fort originale avec des choix de teintes souvent flashys intéressants.

 

Si le propos et les personnages peuvent paraître un brin manichéen le propos n’en n’est pas moins fort, et en ces périodes d’élection, cet Ennemi du peuple se révèle une lecture hautement recommandée !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :A BEAUTIFUL MIND

 

 

C'est de qui ? J. Horner

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? James Horner retrouve ici Ron Howard pour une B.O qui lui vaudra – à raison à mon sens- une nomination aux Oscars.

 

On le retrouve en effet  là où on ne l’attend pas forcément et pourtant dans ce qu’il fait quasiment de mieux : loin des blockbusters et des thrillers habituels, avec une musique cérébrale voire conceptuelle (le compositeur évoquait d’ailleurs l’idée d’un kaléidoscope musical pour sa partition), avec de belles parties chantées et des thèmes au piano solo aussi émouvants que captivants, le tout heureusement peu complété par l’électronique dont le compositeur a abusé la décennie précédente.

 

S’il reprend quelques idées de certains de ses scores précédents, Horner écrit ici une B.O qui évoque les tourments mentaux que rencontrent le personnage du film, des pistes qui jouent sur la psychologie et le psychisme des personnages, et qui, sur l’adaptation de Javi Rey appuient bien sur les dilemmes moraux et la diabolisation du personnage principal, victime de son honnêteté.

 

 

 

 

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28 septembre 2020 1 28 /09 /septembre /2020 15:33

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  TRACNAR ET FARIBOL

 

 

C'est de qui ? Du Peloux

 

 

La Couv':

 

 

Déjà lu sur B.O BD? Non.

 

 

C’est édité chez qui ? Bamboo

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Les BD Animalières (et fantasy!) ont décidément la côte en cette rentrée 2020 et, ne nous plaignons pas, si la quantité est là, la qualité est également au rendez-vous ! Ce premier tome de Tracnar et Faribol, Vagabondage en contrées légendaires, en est un fort bon exemple.

 

Voilà une aventure qui fleure bon les contes classiques (Blanche Neige ou encore La Belle au Bois Dormant) avec un roi pas bien malin, une méchante marâtre sorcière à ses heures perdues et une gentille princesse qui va se retrouver victime. 

Du Peloux, qui revendique ses influences et les utilise fort bien, ajoute à son scénario deux brigands à la petite semaine, lointains cousins de Renart et Isengrin, qui apportent une touche d'humour, finissant de faire de ce premier tome une réussite.

 

Réussite portée également par un dessin superbe qui fourmille de détails, aux personnages très expressifs (même les chevaux ont des mimiques faciales travaillées !) dans un style à l'ancienne tout à la peinture qui n' a rien à envier aux classiques du genre.

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :RICHARD AU PAYS DES LIVRES MAGIQUES

 

 

C'est de qui ? J. Horner

 

 

La Couv':

 

 

Déjà croisé par ici? Très souvent.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? James Horner n'a pas été beaucoup sollicité pour écrire de la musique d'animation et ce serait presque regrettable à l'écoute de la poignée de scores composés.

 

Ce petit film aux bonnes idées (mélange de DA et de prises de vues réelles il raconte l'incursion d'un jeune garçon dans l'univers de différents livres célèbres) permet à Horner de se livrer à l'un de ses passe-temps favoris : l'auto-citation.

 

Certains y verront de la paresse, de la facilité, d'autres des clins d'oeils ou encore le désir de développer des idées qui le méritaient, toujours est-il que l'on est donc en terrain connu (des bribes de Willow, des passages de Fievel, des emprunts à Rocketeer...) et certains thèmes aux arrangements solides et aux mélodies des plus catchy passeraient presque pour du Disney de la grande époque.

 

Sans en faire des tonnes, le compositeur gère bien son orchestre, avec une mention particulière aux cuivres et se fait visiblement plaisir à passer d'un univers à l'autre.

Pour ce premier tome de Tracnar et Faribol, on regrettera peut être un peu trop de parties vocales qui font très enfantin, mais on appréciera certains passages où l'humour et l'aventure font bon ménage.

 

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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