23 janvier 2018 2 23 /01 /janvier /2018 08:22

 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  GIANT. TOME 2

 

 

C'est de qui ? Mikael

 

 

La Couv':

 

A l'ombre du géant  /  Giant 2  Vs.  La Veuve Noire

 

Déjà croisé sur B.O BD? Oui

 

 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud

 

 

 

Une planche:

 

 

A l'ombre du géant  /  Giant 2  Vs.  La Veuve Noire

 

 

Ca donne Quoi ? Souvenez vous, on avait laissé Jack « Giant » Jordan au plus mal : passé à tabac par la mafia, il ne sait pas que la veuve et les enfants de l’homme pour qui il s’est fait passer débarquent d’Irlande pour venir rejoindre le défunt.

Ca plus son passé violent au sein de l’IRA qui refait surface !

 

Mais ne vous inquiétez pas, Giant –la série- est à l’image de ces grands films américains du début du siècle dernier : une petite histoire dans la Grande où, sur fond de construction de la Big Apple, les bons sentiments y sont légions et les drames vite résolus (même si, et c’est une bonne chose, on évite LA happy-end que l’on commençait à entrevoir en milieu d’album).

 

Mikael fait preuve d’un storytelling hors-pair, avec des cadrages bien pensés, des pages muettes très évocatives et, last but not least, un coup de crayon vivant, anguleux et expressif aux couleurs impeccables.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

 

C'est quoi : LA VEUVE NOIRE

 

 

C'est de qui ? L. Harline

 

 

La Couv':

 

A l'ombre du géant  /  Giant 2  Vs.  La Veuve Noire

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Avoir fait ses classes (et ses preuves, deux statuettes à l’appui !) chez Disney est généralement gage de talent voire de variété.

 

Leigh Harlline, quand il quitte les studios aux Grandes oreilles, élargit sa palette dans le cinéma de genre sans pour autant se départir de son goût de touche à tout.

Ainsi à l’écoute seule de la B.O de ce thriller du début des années 50, où les cordes sont à l’honneur dans des thématiques chatoyantes, on pourrait croire avoir à faire à un mélodrame classe, ne seraient-ce quelques pistes plus dédiées au suspense.

 

Pour le coup c’est carton plein pour nous puisque sur cette suite et fin de Giant, c’est tout à fait ce qu’il nous fallait !

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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19 janvier 2018 5 19 /01 /janvier /2018 09:07

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : IRA DEI 1

 

 

C'est de qui ? Toulhoat & Brugeas

 

 

La Couv':

 

Colère Divine  / Ira Dei 1  Vs.  Le Dernier des Templiers

 

Déjà lu chez nous? Oui, ensemble même !

 

 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud.

 

 

 

Une planche:

 

 

Colère Divine  / Ira Dei 1  Vs.  Le Dernier des Templiers

 

 

Ca donne Quoi ? Le bassin méditerranéen, à l’aube du XI° siècle. La Sicile est le théâtre d’affrontement entre Byzance et l’empire Arabe, au sein d’une troupe bigarrée assiégeant Taormine, débarque Tancrède, un guerrier Normand balafré accompagné d’un prêtre et de sa sœur.

 

Avec sa troupe il va proposer à Harald, chef de la coalition aux ordres de l’Empereur Byzantin, de prendre la ville pour lui à condition que les richesses lui soient cédées.

Mais notre héros et son étrange duo semble avoir d’autres motivations !

 

Alors que le Roy des Ribauds s’est achevé en apothéose l’an passée, le duo derrière cette excellente série passe dans la « cour des grands » en rejoignant l’écurie Dargaud pour un nouveau récit médiéval mais à une échelle autrement plus vaste.

 

On retrouve néanmoins ce qui avait fait le sel de leur précédente collaboration : des personnages haut en couleur (et fort en gueule !), des intrigues de tous les cotés, des combats sanglants, des luttes de pouvoir… bref on ne s’ennuie pas une seconde dans ce premier volume de Ira Dei.

 

Ronan Toulhoat trouve là un bac à sable également plus vaste, lui permettant de s’amuser avec des perspectives et des plans plus larges parfois assez époustouflants, de proposer une colo moins sombre (en même temps le soleil de Sicile brille un peu plus que celui de Paris !) ; s’il gagne en profondeur narrative et en lisibilité sur certaines séquences, j’ai trouvé qu’il avait aussi un peu moins cherché à détailler des visages dés que ceux ci sont lointains ; choix artistique ? Temps de bouclage plus court ? Nouvelle technique ?

Peu importe me direz-vous, c’est un détail qui ne nuit en rien à la qualité de l’album, dont la suite (et fin, provisoire en tout cas, en cas de succès ce sont plsieurs cycles qui sont prévus) promet d’être corsée !

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? LE DERNIER DES TEMPLIERS

 

 

C'est de Qui ?  A. Orvarsson

 

 

La couv' 

 

 

Colère Divine  / Ira Dei 1  Vs.  Le Dernier des Templiers

 

Déjà entendu sur B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Année des films d’aventure historique pour le compositeur islandais puisque avant de mettre en musique la virée de légionnaires romains chargé de récupérer leur emblème en territoire sauvage (ou un truc du genre), c’est aux pérégrinations de deux templiers missionnés pour escorter une supposée sorcière dans un pays ravagé par la peste qu’il s’attaque.

 

Le film, il faut bien le reconnaître n’est qu’un navet de plus dans la longue liste de ceux qui parsèment la filmographie de Nicolas Cage, la B.O au départ se défend plutôt pas mal, avec des thématiques action-aventure simples mais efficace où l’influence de Remote Control, d’où sort Orvarsson, ne se fait pas trop envahissante.

Le compositeur a un sens de la mélodie intéressante et une personnalité qui commence déjà à se détacher de la masse, il parvient ici à ne jamais être ennuyeux.

 

Cependant les projections tests ayant été décevantes (et comment en aurait-il pu être autrement !), des scènes furent retournées, le montage changé et le compositeur aura du écrire d’autres pistes, certaines des originales passant à la trappe.

L’unité de l’ensemble en pâtira rudement, laissant place à une musique bien plus lambda qu’à l’origine.

 

Heureusement, les studios n’ayant pas jugés bon de modifier les dates de sorties de la galette, on peut écouter la version originale du boulot d’Orvarsson, et, pourquoi pas, sur ce premier volet d’Ira Dei où elle ne démérite pas.

 

 

 

 

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11 janvier 2018 4 11 /01 /janvier /2018 14:09

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : AU REVOIR LA HAUT

 

 

C'est de qui ? De Metter.

 

 

La Couv':

 

Plus dure sera la chute  /  AU Revoir Là Haut  Vs.  Un Long Dimanche de Fiançailles

 

 

Déjà lu chez nous? Oui

 

 

 

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres

 

 

 

Une planche:

 

 

Plus dure sera la chute  /  AU Revoir Là Haut  Vs.  Un Long Dimanche de Fiançailles

 

 

Ca donne Quoi ? Deux rescapés de la Première Guerre, dont une « Gueule Cassée » (mais genre vraiment, le mec a perdu la moitié inférieure de la mâchoire !) se retrouve laissés pour compte à la démobilisation, sans boulot, sans revenus et, surtout sans reconnaissance quelle qu’elle soit alors que leur ex-officier, un salopard de première, s’en met plein les poches en magouillant sur le dos des soldats tombés au front.

 

Ils vont alors avoir l’idée de monter une énorme arnaque aux Monuments aux Morts afin de s’éclipser dans les colonies.

Mais la tragédie, quand elle vous happe, elle a du mal à vous lâcher quand même !

 

En adaptant le roman encensé de Pierre Lemaître, Christian de Metter trouve un écrin idéal pour son trait réaliste aux couleurs fauves bien choisies.

N’ayant pas lu le livre je ne saurais dire si l’adaptation est fidèle ; à la lecture de la BD, si même les planches muettes fonctionnent fort bien, j’ai trouvé que l’intrigue allait peut être un peu vite pour que l’on s’attache à certains protagonistes, pourtant tous bien campés.

 

Au final un livre poignant sur un sujet sombre au traitement original.

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? UN LONG DIMANCHE DE FIANCAILLES

 

 

C'est de Qui ?  A. Badalamenti

 

 

La couv' 

 

 

Plus dure sera la chute  /  AU Revoir Là Haut  Vs.  Un Long Dimanche de Fiançailles

 

Déjà entendu sur B.O BD? Pas mal de fois oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? On connaît bien Angelo Badalamenti chez nous pour sa collaboration avec David Lynch sur Twin Peaks ou Lost Highway entre autre, et sa capacité à évoquer aussi bien un suspense insoutenable comme, de l’autre coté du spectre, un romantisme exacerbé.

 

C’est clairement plus cette seconde facette qu’il exploite pour le film de Jean Pierre Jeunet, avec son casting all stars et son scénario béton (tiré d’un roman de Sébastien Japrisot qui parle également de gueules cassées d’ailleurs).

 

Si le maître mot est « atmosphère », on est loin des plages grondantes des thrillers suscités, ici, via des thématiques travaillées, les cordes sont tourbillonnantes, comme à la limite de se briser, le hautbois et la harpe sont riches, et l’ensemble, s’il manque parfois un peu de dramatique pour notre lecture du jour, possède un lyrisme certain.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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2 janvier 2018 2 02 /01 /janvier /2018 17:39

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : LE SUAIRE

 

 

C'est de qui ? Liberge, Prieur, Mordillat.

 

 

La Couv':

 

Tissu saint?  /  Le Suaire  Vs.  La Passion de Jeanne D'Arc

 

 

Déjà lu chez nous? Oui pour Liberge.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Futuropolis.

 

 

 

Une planche:

 

 

Tissu saint?  /  Le Suaire  Vs.  La Passion de Jeanne D'Arc

 

 

 

Ca donne Quoi ? A l’aube de l’an 2000, athée convaincu, j’ai eu l’occasion de lire un ouvrage intelligemment intitulé Jésus contre Jésus, qui proposait une vision originale du mythe de Jésus, écrit par Gérard Mordillat, et Jérôme Prieur, qui, ensemble ou séparément, en littérature comme à l’écran, ont ensuite continué leurs analyses et travaux sur le sujet.

 

Cette nouvelle année débute avec leur premier scénario commun de bande dessinée, le Suaire, qui, sur la trame d’une histoire d’amour  à travers les époques, évoque, vous vous en doutiez, la religion, la croyance et ce que les hommes sont prêts à faire pour.

 

Ce premier volet se déroule en 1537 en Champagne où un homme d’église va tromper son monde en présentant un faux suaire au peuple afin de récolter des oboles pour la construction d’une église, avec la complicité forcée de Lucie, une jeune religieuse tourmentée par son amour interdit pour son cousin, évèque de Troyes.

C’est ce triangle amoureux que nous retrouverons dans les deux prochains albums se déroulant dans des lieux et époques différents.

 

Tissu saint?  /  Le Suaire  Vs.  La Passion de Jeanne D'Arc

 

Le suaire de Turin, figure scénaristique centrale de la trilogie,  avait déjà fait l’objet d’un album concept, Trois Christs (lire la chronique musicale ici) qui interrogeait le lecteur sur la véracité de la relique et son pouvoir de suggestion.

 

Ici les auteurs ont choisi le parti pris de présenter le linceul comme un faux (ce qu’il est comme la datation au Carbone 14 l’a prouvé) préférant avec subtilité s’intéresser aux relations des hommes avec la religion, l’amour et le pouvoir.

 

Au dessin on retrouve un Eric Liberge diablement ( !) inspiré par son sujet qui livre un travail en noir et blanc remarquable que ce soit dans le soucis du détail de décors foisonnants, de paysages enneigés saisissants ou encore de personnages très expressifs qui n’ont plus du tout ce petit rien de figé photo-réaliste que l’on pouvait trouver dans les albums de « jeunesse » (il faudra un jour que je termine Tonnerre Rampant d’ailleurs !).

Son trait est probablement le meilleur vecteur que pouvaient espérer les scénaristes pour ce premier tome fort.

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? VOICES OF LIGHT

 

 

C'est de Qui ?  R. Einhorn

 

 

La couv' 

 

Tissu saint?  /  Le Suaire  Vs.  La Passion de Jeanne D'Arc

 

 

Déjà entendu sur B.O BD? Non.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? A l’époque de la sortie du Jeanne d’Arc de Dreyer les musiques de films étaient jouées en direct dans les salles lors des projections, la version de la vie (et de la mort) de la Pucelle par le réal’ Danois n’en n’avait donc pas de définitive même si, par exemple, une partition écrite par Leo Pouget et Victor Alix accompagnait la diffusion parisienne.

 

Dreyer n’en n’était cependant pas amateur et ne réussit jamais à se décider sur une version définitive malgré pas mal de propositions.

 

Comme on l’a vu déjà par le passe chez nous, pas mal de compositeurs du siècle dernier ont donné leurs versions de B.O pour des films d’avant l’âge du parlant.

 

La Passion de Jeanne D’Arc ne déroge pas à la règle avec cette œuvre par l’américain Richard Einhorn qui, dans les années 80, cherchait un sujet religieux et se vit conseiller l’histoire de Jeanne d’Arc, ses recherches l’amenèrent à visionner le film de Dreyer auquel il décidé de consacrer sa partition.

 

Auteur d’une poignée de B.O de films d’horreur de seconde zone entre 77 et 89 le compositeur, qui a pas mal touché aussi à l’électro (d’époque n’est ce pas), joue ici dans une catégorie bien supérieure puisqu’il s’inspire notamment de manuscrits anciens datant du moyen âge.

Le livret, pour soliste féminine, chœurs et orchestre a rencontré un vif succès lors de projections publiques et sa nature éthérée et solennelle se marie assez bien avec ce Suaire, premier du nom.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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26 décembre 2017 2 26 /12 /décembre /2017 08:09

 

En général la fin de l'année, avec ces cadeaux sous le sapin, est synonyme ici de rattrapage coté BD pour lesquelles on serait "passé à coté" (lire "pas reçu en S.P et mis en wishlist pour l'occasion"), c'est le cas  avec cet album hautement original sorti probablement un peu en catimini mais qui mérite qu'on le découvre.

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : PAPA ZOGLU

 

 

C'est de qui ? S. Spruyt

 

 

La Couv':

 

Du médieval...surréaliste!  /  Papa Zoglu  Vs.  The sahpe of Medieval music to come

 

Déjà lu sur B.O BD? Oui.

 

 

Une planche:

 

 

Du médieval...surréaliste!  /  Papa Zoglu  Vs.  The sahpe of Medieval music to come

 

 

 

Ca donne Quoi ? Né d’une vache à la suite d’une manipulation magique qui a mal tourné, élevé par une vieille sorcière, Zoglu, un enfant portant cheveux dorés et…moustache, va parcourir le monde, toujours plus à l’ouest, pour retrouver ses vrais parents.

 

Dans cet ouvrage iconoclaste au possible,  on croise pêle-mêle, des chevaliers teutoniques ouvertement gays, une dame nymphomane en détresse dont le chevalier de mari, jaloux au possible, est mort aux croisades, emportant avec lui la clé de sa ceinture de chasteté, un seigneur sanguinaire, une femme à barbe, une cousine éloignée de la Baba Yaga et sa maison poule, une épouse accouchant de dizaines de veaux, j’en passe et des meilleures !

 

Simon Spuryt, dans un graphisme soigné qui emprunte à l’iconographie médiévale, reprenant les codes visuels des enluminures et illustrations d’époque, nous livre un album hautement réjouissant, à des lieux de Juncker, son précédent, avec lequel il partage cependant une originalité manifeste, loin, très loin, des canons de la BD actuelle.

 

Conte cruel à mi chemin entre ceux de Canterbury (revus par Pasolini) et les classiques du genre, Papa Zoglu est l’ovni de cette fin d’année et l’une de mes lectures les plus dépaysantes de 2017 !

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? THE SHAPE OF MEDIEVAL MUSIC TO COME

 

 

C'est de Qui ?  Vox Vulgaris

 

 

La couv' 

 

Du médieval...surréaliste!  /  Papa Zoglu  Vs.  The sahpe of Medieval music to come

 

 

Déjà entendu chez nous? Jamais

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Quartet qui nous vient de Suède, Vox Vulgaris est composé de musiciens d’horizons fort différents réunis par la passion de la musique médiévale, l’un de ses fondateurs est par ailleurs historien et essayiste.

 

Sur leur seul album à ce jour, qui date de 2003 et qui me laisse à penser qu’il n’y en aura donc pas de second, ils proposent une vision assez enthousiasmante de la musique d’époque puisque leurs compositions sont en fait basées sur le modèle du free jazz ou du jazz fusion, à savoir une improvisation instrumentale continuelle en partant d’une base mélodique et rythmique.

 

La gaieté et l’entrain sont souvent de mise sur cette galette ô combien originale et assez rare et qui fait une bien jolie compagne musicale aux errances décalées de notre Zoglu.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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