LA BD:
C'est quoi ? TÊTE DE CHIEN
C'est de qui ? Brugeas, Toulhoat et Guillo
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Dargaud
Déjà croisés sur le site? Oui
Une planche:
![](https://image.over-blog.com/tZ2HbKswqoFQneZjLfRU8u_xXzg=/filters:no_upscale()/image%2F0995309%2F20230523%2Fob_f14335_3789-p7.jpg)
Ca donne Quoi ? France, époque médiévale, deux jeunes chevaliers et leur écuyer courent les tournois afin de gagner renommée et quelque argent afin de subsister jusqu’à la prochaine joute.
L’un d’eux, “Jehan”, a la particularité peu commune d’être, en fait,... une fille, qui n’a rien à envier à ses pairs masculins sur le champ de bataille. Avec son ami Josselin, qui a préféré la voix des armes plutôt que de rentrer dans les ordres, ils vont participer à un tournoi ou un mystérieux adversaire dont l’écu arbore 3 haches, met à mal tous ses opposants.
Nos deux jeunes et fringuants héros sernot-ils de taille pour défaire ce chevalier noir? Et les manigances de Paulin, l’écuyer, pour arrondir les gains de ses seigneurs ne vont-ils pas leur attirer plus d’ennuis qu’autre chose?
La série Hérauts nous l’avait rappelé il y à quelques semaines, on peut très bien narrer un récit médiéval sans pour autant conjuguer têtes couronnées, croisades et autres sièges épiques de châteaux.
Le duo derrière des choses fort recommandables comme le Roy des Ribauds, ou, plus récemment, Cosaques et la République du Crâne, le prouve une fois encore avec ce premier volet d’une histoire à hauteur d’hommes (et de femme du coup) à l’histoire simple mais effiace, au rythme et à la narration bien menés, avec force scènes de tournois savament corégraphiées et au casting agréable.
Ils retrouvent pour l’occasion Yoann Guillo, leur coloriste de Cosaques, qui apporte un plus indéniable au trait énergique et racé de Toulhoat.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :LA REINE VIERGE
C'est de qui ? M. Rosza
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Quelque peu à contre courant de ce qui se faisait à l’époque, à savoir du biopic (non en effet ça ne portait pas cet affreuse appellation mais je pense aux plus jeunes de nos lecteurs à qui le mot parle !) en grande pompe, Georges Sydney réalise avec Young Bess un film plus intimiste qui se penche sur les jeunes années d’Elizabeth I jusqu’à son accession au trône d’Angleterre.
Miklos Rosza lui par contre, écrit une musique comme il en a le secret, à savoir pleine de fantaisie, avec des thèmes riches pour ne pas dire luxuriants où l’orchestre bât son plein et est exploité au mieux dans un souci de reconstitution historique qui fait plaisir à entendre.
Trente ans après avoir écrit cette B.O, tombée un temps dans l’oubli malgré l’influence majeure qu’elle aura sur le genre par la suite, c’est un Rozsa vieillissant qui compose, à la demande de la Guilde Américaine des Organistes, une fantaisie sur les thèmes de Young Bess pour orgues, cuivres et timbales.
Le résultat est aussi surprenant qu’enthousiasmant, les magnifiques mélodies du compositeur hongrois prenant une nouvelle dimension des plus inattendue.
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