28 mai 2023 7 28 /05 /mai /2023 05:22

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? TÊTE DE CHIEN



 

C'est de qui ? Brugeas, Toulhoat et Guillo



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Dargaud

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui



 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? France, époque médiévale, deux jeunes chevaliers et leur écuyer courent les tournois afin de gagner renommée et quelque argent afin de subsister jusqu’à la prochaine joute.

 

L’un d’eux, “Jehan”, a la particularité peu commune d’être, en fait,... une fille, qui n’a rien à envier à ses pairs masculins sur le champ de bataille. Avec son ami Josselin, qui a préféré la voix des armes plutôt que de rentrer dans les ordres, ils vont participer à un tournoi ou un mystérieux adversaire dont l’écu arbore 3 haches, met à mal tous ses opposants.



 

Nos deux jeunes et fringuants héros sernot-ils de taille pour défaire ce chevalier noir? Et les manigances de Paulin, l’écuyer, pour arrondir les gains de ses seigneurs ne vont-ils pas leur attirer plus d’ennuis qu’autre chose?

 

La série Hérauts nous l’avait rappelé il y à quelques semaines, on peut très bien narrer un récit médiéval sans pour autant conjuguer têtes couronnées, croisades et autres sièges épiques de châteaux.

 

Le duo derrière des choses fort recommandables comme le Roy des Ribauds, ou, plus récemment, Cosaques et la République du Crâne, le prouve une fois encore avec ce premier volet d’une histoire à hauteur d’hommes (et de femme du coup) à l’histoire simple mais effiace, au rythme et à la narration bien menés, avec force scènes de tournois savament corégraphiées et au casting agréable.



 

Ils retrouvent pour l’occasion Yoann Guillo, leur coloriste de Cosaques, qui apporte un plus indéniable au trait énergique et racé de Toulhoat.







 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :LA REINE VIERGE



 

C'est de qui ? M. Rosza



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui



 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Quelque peu à contre courant de ce qui se faisait à l’époque, à savoir du biopic (non en effet ça ne portait pas cet affreuse appellation mais je pense aux plus jeunes de nos lecteurs à qui le mot parle !) en grande pompe, Georges Sydney réalise avec Young Bess un film plus intimiste qui se penche sur les jeunes années d’Elizabeth I jusqu’à son accession au trône d’Angleterre.

 

Miklos Rosza lui par contre, écrit une musique comme il en a le secret, à savoir pleine de fantaisie, avec des thèmes riches pour ne pas dire luxuriants où l’orchestre bât son plein et est exploité au mieux dans un souci de reconstitution historique qui fait plaisir à entendre.

 

Trente ans après avoir écrit cette B.O, tombée un temps dans l’oubli malgré l’influence majeure qu’elle aura sur le genre par la suite, c’est un Rozsa vieillissant qui compose, à la demande de la Guilde Américaine des Organistes, une fantaisie sur les thèmes de Young Bess pour orgues, cuivres et timbales.

 

Le résultat est aussi surprenant qu’enthousiasmant, les magnifiques mélodies du compositeur hongrois prenant une nouvelle dimension des plus inattendue.

 






 

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27 novembre 2021 6 27 /11 /novembre /2021 10:45

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ? GOLDORAK

 

 

C'est de qui ? Dorison, Bajram, Cossu Sentenac, Guillo.

 

 

La Couv':

 

 

Déjà croisés sur le site? Tous je dirais.

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Partons du postulat que vous ne connaissez pas le dessin animé des années 70/80, ce qui est tout à fait plausible si vous êtes de la génération après la mienne, et j’ose espérer que, dans le lectorat de B.O BD il n’y  pas que des quadras/quinquas !

 

 

Goldorak raconte donc la destinée d’Actarus, un prince extraterrestre (mais qui a tout les attributs d’un être humain, en tout cas de l’extérieur) qui atterrit sur Terre à bord de Goldorak son robot géant, après la destruction de sa planète par des envahisseurs venus de Véga ...qui eux par contre ont de sales tronches reptiliennes (ce sont les méchants après tout).

 

Il va être accueilli par un scientifique qui en fait son fils, se faire des amis, retrouver sa petite sœur et botter le train aux forces du grand Stratéguerre et de Minos, les dirigeants des forces de Véga ayant jeté leur dévolu sur la Terre.

 

Tout ça en 74 épisodes de 20 minutes chacun dont votre serviteur a du voir une bonne partie et possédait nombre de jouets dérivés.

Si je n’ai pas un souvenir précis de l’histoire en entier (j’avais 6/7 ans à l’époque il faut dire) je me souviens en tout cas avoir été impressionné par les bad guys, que ce soit les golgoths ou les soldats de Véga et leurs masque façon KKK funky.

 

Aujourd’hui, un quintet d’auteurs franco belges parmi ce que le medium compte de pointures, sort, après 5 années de gestation forcenée, la suite des aventures de l’icône qui lança, chez nous du moins, la mode des mangas et des mechas.

 

L’action se passe 10 ans après la fin de la série TV, Actarus a été capturé par l’armée qui veut le faire avouer où il a caché son robot géant et ce afin de contrer une nouvelle invasion des survivants de Véga.

Enfermé dans un mutisme forcené, il faudra l’intervention de ses anciens compagnons devenus entre autre magnat des affaires, docteur ou encore…vendeuse de sandwichs, pour le faire revenir à la raison et décider d’affronter ses anciens Némésis.

 

Mais finalement, la paix et l’harmonie ne seraient-elles pas plus enviables que des milliers de morts dans les deux camps et des destructions massives aux dégâts collatéraux colossaux (c’est évidemment une question rhétorique n’est-ce-pas !) ? Après il y a toujours un judas pour chercher à tout faire capoter mais à la fin ce sont les gentils qui gagnent toujours, ne vous inquiétez pas.

 

 

Ecrit à 4 mains et dessiné à 6 ( !) ce Goldorak des temps nouveaux respire l’hommage de fans qui ont choisi de donner un traitement assez actuel à leur reprise qui prend du coup des airs de blockbusters des années 2020, à grands renforts de spectacle pyrotechnique et d’immeubles qui s’éffondrent.

 

Le traitement graphique résolument actuel, signé Bajram, Sentenac et Cossu est réussi, que ce soit dans la reprise des robots géants, des personnages emblématiques de la série tv ou encore des ennemis, les décors sont fouillés et le découpage est d’une efficacité assez redoutable (si l’on excepte une paire de petites ellipses narratives).

 

Si la réalisation a été partagée (à l’instar d’un Lastman) on reconnaît bien le coup de crayon de Cossu pour les gentils (mon fils de 7 ans m’a d’ailleurs dit : « les personnages ressemblent à ceux de Franckk).

 

Au scénar Bajram et Dorison livrent une histoire classique qui respecte l’esprit de l’œuvre de Go Nagai tout en se l’appropriant, avec de ci de là des clins d’œil aux fans et une science manifeste du stroytelling.

 

J’aurais éventuellement un petit bémol sur le choix de certaines teintes et couleurs, parfois très « actuelles », qui atténuent un peu l’effet Madeleine de Proust mais pas de là à gâcher la lecture, loin s’en faut.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : FANTASTIC FOUR : RISE OF THE SILVER SURFER

 

 

C'est de qui ? J. Ottman

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Une paire de fois oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Pour ce qui restera probablement le rendez vous le plus raté entre un personnage de comics iconique et le grand écran, cette suite des 4 Fantastiques où apparait le Silver Surfer voit de nouveau son score écrit par John Ottman, malgré les critiques justifiées de son travail sur le précédent opus.

 

Le reproche principal fait au compositeur vient surtout de l’aspect assez lambda de ses thèmes, pourtant nombreux (chacun des Fantastiques en a un, tout comme le Surfer, déjà plus réussi), dont la diversité  ne rend pas sa partition plus originale pour autant.

 

Si l’inspiration semble une fois encore faire défaut à Ottman l’efficacité est elle au rendez-vous avec une utilisation des chœurs et des cuivres certes attendue mais assez imposante pour rendre le tout spectaculaire (et ce malgré beaucoup de pistes d’underscoring).

 

Que ce soit les pistes dédiées aux apparitions de Galactus où celles où le Surfer affronte ses ennemis (en gros : tout le monde une bonne partie du film), l’action est au rendez-vous tout comme dans le Goldorak sauce 2021 à qui ce score de super héros va plutôt bien.

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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