LA BD:
C'est quoi ? LES ARCANES DE LA MAISON FLEURY
C'est de qui ? Di Caro
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Tabou BD
Déjà croisé sur le site? Non
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Dans la maison –close- Fleury, on ne monnaye pas que les charmes de ses accortes pensionnaires ; trafics divers, chantage et même réalisations de photos osées pour cartes postales coquines en direction de riches obsédés, sont les autres mamelles (hum !) des revenus du lieu où le gotha du Londres se retrouve.
Mais en cette fin de XIX° siècle, alors que l’ombre de Jack The Ripper plane encore sur la capitale britannique, une nouvelle vague d’assassinats gores de femmes débute.
Malgré la diligence de la police et une piste émanant de la maison Fleury, l’enquête piétine.
Si l’album d’hier était un classique de la BD X, à savoir avec un scénario prétexte fourni à l’inverse des poitrines de ses protagonistes, ici, comme c’était le cas pour Inguinis ou encore Achille, nous avons droit à un vrai scénario savamment pimenté de scènes de sexe explicites juste ce qu’il faut.
Le trait semi réaliste de l’auteur italien, avec ses décors fournis en détails, ses personnages aux visages caricaturaux et ses héroïnes aux plastiques gourmandes, apporte un plus à ce premier volet de la trilogie.
Si l’on regrettera peut être juste des dialogues parfois un peu bavards, on ne pourra qu’apprécier de lire de la bd de genre qui offre en même temps un bon divertissement.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :THE FRANKENSTEIN CHRONICLES S.1
C'est de qui ? R. Goulla & H. Escott
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Non
On peut écouter ? Un lien Soundcloud
Ca donne Quoi ? L’horreur victorienne a la côte depuis…pfiouu deux siècles facile ! Du coup le filon est exploité plus ou moins continuellement depuis, se résumant fort souvent hélas aux déclinaisons des figures emblématiques du genre.
The Frankenstein Chronicles, vous l’aurez compris, s’inspire au départ vaguement du roman éponyme de Mary Shelley pour glisser vers la série d’enquête fantastique d’époque.
Sa B.O, écrite à quatre mains par deux compositeurs ayant surtout œuvré dans le docu, la série TV et une paire de films indés, joue la carte de l’underscore avec piano lead aux notes éparses sur un fond musical sourd et menaçant.
Cette économie de moyens (aux deux sens du terme probablement) s’avère néanmoins payante sur un genre qui a plutôt l’habitude de la démesure grandiloquente. Ici la tension règne quasiment tout du long avec une paire de pistes plus mélancoliques et, tout de même quelques passages plus enlevés où un orgue spectral s’invite notamment à la fête.
Le choix de cette B.O a renforcé l’aspect scénar travaillé de ce premier tome et n’en a rendu la lecture que meilleure.
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Une Chronique de Fab