LA BD:
C'est quoi ? SANGRE. HOVANNE L’IRRESOLUE.
C'est de qui ? Arleston, Floch et Blanchard
La Couv':
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C’est édité chez qui ? Soleil
Déjà croisés sur le site? Oui sur les précédents.
Une planche:
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Ca donne Quoi ? La jeune Sangre, toujours accompagnée de son tigre domestique, continue sa méthodique vengeance envers les sept responsables de la mort de ses proches.
Telle Elsa, la voici virevoltant dans un monde de glace où les mœurs sont aussi légères que les castes strictes. Grace à son pouvoir de contrôler le temps, et malgré le coté handicapant de ce dernier (qui la laisse aveugle un temps après utilisation), notre accorte héroïne va devoir jouer serré au milieu de ce peuple désabusé entre cérémonie libertine et meurtres en série.
Si la lecture des deux premiers tomes de Sangre m’avait paru agréable, ce troisième se révèle bien trop classique dans son genre (fantasy « Soleil » comme à la grande époque de l’éditeur) que ce soit dans son scénario de chasse à l’homme dans divers univers, ou dans son dessin certes soigné et avec de beaux décors, mais à la colo et au style trop passe partout à mon goût.
Néanmoins les amateurs du genre et/ou les plus jeunes (mon cadet a beaucoup aimé) se retrouveront dans cette série assez dark au final.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :HERCULES AGAINST THE SONS OF THE SUN
C'est de qui ? O. Gori
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Non
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Au milieu des Maciste, des Goliath et des Ulysse qui peuplent Cinecitta dans les années 60, Hercules est l’un des multiples personnages déclinés à toutes les sauces dans cet âge d’or du péplum spaghetti.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, en plus de 3300 chroniques musicales, nous n’avions jamais croisé la route d’Oriolano Gori qui, en plus de vingt ans de carrière, aura abordé tous les styles sans jamais écrire pour autre chose que des séries B voire Z de seconde zone.
S’il faut reconnaitre que sa partition pour ce film en jupette est relativement lambda et manque d’une dimension épique prononcée, elle n’en n’est pas moins dépourvue de qualités, loin s’en faut.
En effet le compositeur italien économe dans ses effets ne l’est pas dans l’utilisation de l’orchestre réduit mis à sa disposition et sait aussi bien tirer des thèmes mélodiques de ses cordes qu’exprimer l’action et le suspense via les cuivres et une intéressante utilisation des percussions (on notera quelques descentes qui ont peut-être inspirées le Poledouris de Conan).
Le tout sonne certes un peu ancien mais, de par un petit air exotique, se cale plutôt bien avec ce troisième épisode de Sangre la vengeresse.
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Une Chronique de Fab