25 octobre 2018 4 25 /10 /octobre /2018 07:41

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  MOI, FOU

 

 

C'est de qui ? Altarriba & Keko

 

 

La Couv':

 

Pas de remède à la folie  /  Moi, Fou  Vs.  Suspiria

 

Déjà croisés sur le site? Je dirais que non.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Denoël Graphic

 

 

 

Une planche:

 

 

Pas de remède à la folie  /  Moi, Fou  Vs.  Suspiria

 

Ca donne Quoi ? Étrange métier que celui d'Angel qui est découvreur de nouvelles phobies et folies pour le compte d'un puissant laboratoire qui se dissimule derrière OTRAMENT, un centre de recherches.

 

Renouant malgré lui avec un trauma de son passé, Angel va décider de dénoncer la supercherie de ses patrons ; mais notre homme ne se rend pas bien compte de l'ampleur de ce à quoi il s'oppose et de ce que peut entraîner son action pour sa santé...mentale !

 

Récit kafkaïen sur la folie - les folies même- et sur la toute puissance de l'industrie pharmaceutique, thriller psychologico-social tendu, Moi, Fou est un récit aussi prenant que son sujet, rendu encore plus saisissant par le noir et blanc parcouru d'éclairs jaunes expressif de Kéko.

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : SUSPIRIA

 

 

C'est de qui ? Goblin

 

 

La Couv':

 

 

Pas de remède à la folie  /  Moi, Fou  Vs.  Suspiria

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Deux ou trois fois.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? L'album probablement le plus célèbre du groupe de rock progressif italien Goblin à qui la collaboration avec le maître du Giallo apportera autant en popularité que le reste de sa carrière.

 

Suspiria c'est un peu la rencontre improbable et pourtant si évidente des Pink Floyd époque Meedle et de James Bernard, le tout parsemée d'électronique synthétique typique des années 80 ; de percussions pré enregistrées pleines d'écho et autres cris féminins transformés ; des sonorités aujourd'hui complètement surannées mais à l’efficacité redoutable.

 

Une musique aussi surprenante que stressante, voire glaçante par moments, qui fait une formidable B.O à la folie latente et aux cauchemars de l'anti-héros de Moi, Fou.

 

Notons qu'un remake de Suspiria vient d'être mis en musique par le chanteur des Radiohead, Thom Yorke ; nous essaierons d'y revenir rapidement.

 

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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23 janvier 2016 6 23 /01 /janvier /2016 09:00

 

 

L’an passé, si l’on excepte cette chronique qui a littéralement explosé toutes les stats (tout en étant une gentille galéjade), il faut bien reconnaître que les articles les plus consultés ont été ceux postés lors des cycles consacrés à la BD érotique. Qu’à cela ne tienne, puisque c’est ce que veut la plèbe, B.O BD, toujours soucieuse de vous contenter, vous propose à nouveau ce week-end un cycle dédié à la BD réservée aux adultes.

 

 

 

 

LA BD :

 

 

 

C'est quoi : LA SURVIVANTE

 

 

C'est de qui ? Paul Gillon

 

 

La Couv':

 

 

Déjà lu sur B.O BD? Non

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat dans la collection Drugstore

 

 

Une planche :

 

 

 

Ca donne Quoi ? Publiée de 1985 à 1991, la tétralogie de Gillon décrit les aventures d’Aude Albespry, belle jeune femme qui, "grâce" à un accident de plongée, échappe à la destruction totale de l’humanité. Pour autant le monde ne s’arrête pas de tourner puisque, l’histoire se déroulant dans un futur proche, toutes les tâches rébarbatives (y compris la police) ont été confiées à des robots qui poursuivent leurs missions sans vraiment s’inquiéter de la disparition de leurs créateurs. Aude n’a donc pas grand-chose à faire pour survivre, nourriture et biens de consommation continuant d’être produits, désormais pour son seul usage. Elle s'installe dans la suite d’un luxueux hôtel parisien et profite du room-service robotisé assuré par le dévoué Ulysse (le balais dans le cul de C3-PO, la tête de Johnny 5 et le cerveau dérangé d’HAL 9000). Enfermée dans cette cage dorée, Aude finit quand même par ressentir quelques besoins qu’elle aimerait voir combler… Elle rabat son désir sur Ulysse, qui s’adapte assez rapidement aux nouvelles exigences de sa maîtresse. A partir de cette trame de départ fort basique, qui occupe quasiment tout le 1er tome (quand même), Gillon va néanmoins développer une réflexion pertinente, mais un peu bordélique, sur l’opposition entre intelligence humaine (mue par des instincts) et artificielle (régie par une logique purement mathématique). On voit bien où cette affaire peut nous mener, mais le cul dans tout ça, me direz-vous... Utile ou futile ?! Utilisé comme élément déclencheur d'une quête obsessionnelle pour Ulysse, il prend vraiment son sens durant tout le 1er tome qui pourrait d'ailleurs se suffire à lui-même. Par la suite, Gillon recentrera l'intrigue autour de Jonas, le fils d'Aude. Même si les thèmes développés restent riches, sont servis par des dialogues d’une belle qualité littéraire et surtout par le dessin toujours élégant de Gillon, il faut reconnaître que l’histoire devient un brin répétitive. L'érotisme, qui aurait pu servir de « moteur » central passionnant à cette recherche d’une connexion homme/femme-machine, finit par être relégué au rang de passage obligé qui s’articule maladroitement avec le reste. Nettement moins aboutie que Les Naufragés du temps, la série de Gillon, La Survivante n'en reste pas moins une oeuvre intelligente qui conserve, à travers les décennies, un charme et une sensualité indéniables.

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? CONTAMINATION

 

 

C'est de Qui ? Goblin

 

 

La couv' 

 

 

Déjà croisé par ici ? Oui, pour leur excellente BO de Zombie (aka Dawn of the Dead)

 

 

On peut écouter ? Le premier morceau, le reste est sur le Tube

 

 

Ca donne quoi : Le groupe de rock progressif Goblin (ex-Oliver, ex-Cherry Five) reste indissociable de la filmographie de Dario Argento (au moins dans la période où il avait du talent à revendre) qui l’avait repéré, au milieu des années 70, au retour d’une tentative de percée londonienne sans lendemain. En 1975, il recrute les quatre musiciens pour composer la bande originale de son chef d’œuvre Profondo Rosso. Suivront l’excellent album Roller (1976), la BO de Suspiria (1977), puis celle de Zombie en 1978, géniale suite du cultissime Night of the Living Dead de George Romero. Le film de Luigi Cozzi sur lequel le groupe officie en 1980 n'est peut-être pas aussi reluisant. Sans être un complet nanard (avec Cozzi c'était pas gagné), Contamination s'essaye quand même, avec un certain brio, au grand écart entre Alien, L'Invasion des profanateurs de sépultures et le film d'espionnage. Quoi qu'il en soit, Goblin réussit à transcender le matériau de départ et propose une partition à la fois terrifiante et… funky soutenue par les sonorités synthétiques caractéristiques des films d’horreur européens des années 70-80. Un melting-pot qui nous replonge avec délice dans cette période dont est issue la BD de Gillon et soutient parfaitement l’odyssée de sa Survivante, dans un monde post-apocalyptique où toutes les déviances sont permises.  

 

 

 

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Une Chronique de Lio

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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