24 septembre 2017 7 24 /09 /septembre /2017 16:50

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : HATE

 

 

C'est de qui ? A. Smith

 

 

La Couv':

 

Pourquoi tant de Haine?  /  Hate  Vs.  A Night on Bald Mountain

 

 

Déjà lu chez nous? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

 

Une planche:

 

 

Pourquoi tant de Haine?  /  Hate  Vs.  A Night on Bald Mountain

 

 

 

Ca donne Quoi ? Dans un univers sauvage baroque, des tribus hybrides et violentes se préparent à une guerre sans merci. Au sein de ce chaos un être difforme, habité par la vision d’une créature divine, va dérober un parchemin convoité et devenir la cible et l’enjeu de puissances qui, vous l’auriez deviné, le dépassent largement.

 

D’ Artuhr Rackham à Simon Bisley en passant par Frazetta et Giger, les références picturales et la filiation d’Adrian Smith sont évidentes - coté cinéma on pense au 300 de Snyder et au LOTR de Jackson- A grand coups de planches baroques dans un noir et blanc torturé et orgiaque, il déroule un récit plein de bruit et de fureur, trop peut être d’ailleurs, et il est dommage, surtout au vu d’une des séquences finales, où l’on sort un peu du fracas des armes et des cranes, que Smith n’ait pas un peu plus placé de « respirations » dans son magma fantasy.

 

Si Hate, Chroniques de la haine est visuellement assez enthousiasmant (et encore certaines cases sont soit trop petites, soit trop chargées pour être vraiment appréciées), sa narration volontairement chiche en dialogues et aux plans parfois figés n’est pas des plus fluides, dommage l’album  avait un vrai potentiel malgré sa trame plutôt classique.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? A NIGHT ON BALD MOUNTAIN

 

 

C'est de Qui ?  Mussorgsky

 

 

La couv' 

 

 

Pourquoi tant de Haine?  /  Hate  Vs.  A Night on Bald Mountain

 

 

Déjà entendu sur B.O BD? Probable

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Evoquant les légendes russes d’une réunion de sorcières en haut d’une montagne pelée, bientôt rejointes par Satan himself, la Nuit sur le Mont Chauve a été rendue célèbre par la version animée de Disney dans la scène finale de  Fantasia.

 

Peu louée par son créateur, prétendument conclue par Rimsky-Korsakov, ami de Moussorgsky, ce poème symphonique, œuvre magistrale pour orchestre, met en avant la puissance d’évocation des cuivres et des percussions, sur lesquels les phrases aux hautbois et basson font merveille.

 

Si peut être pas assez fantasy pour Hate, on ne pourra que reconnaître qu’à l’exception de sa conclusion, cette Nuit possède assez de qualités narratives et illustratives pour apporter un vrai plus à la lecture du roman graphique halluciné d’Adrian Smith.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

 

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25 août 2017 5 25 /08 /août /2017 09:16

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  SILVER

 

 

C'est de qui ? S. Franck

 

 

La Couv':

 

Les Vampires friqués  /  Silver  Vs.  The Mummy's Shroud

 

 

Déjà croisé dans le coin? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

 

Une planche:

 

 

Les Vampires friqués  /  Silver  Vs.  The Mummy's Shroud

 

 

 

Ca donne Quoi ? USA, années 30. Après ce qui était censé être son ultime coup mais qui a lamentablement foiré, James Finnigan, pour se remettre en selle (et éviter de se faire écharper par ses acolytes !), se lance sur la piste d’un trésor supposé vertigineux dont il a trouvé la piste grace à un lingot d’argent et au journal d’un certain…Jonathan Harker.

Le fait que de drôles de créatures aux dents longues assoiffées de sang soit impliquées dans l’histoire ne semble pas l’inquiéter outre-mesure…jusqu’à ce que…

 

Ce sont tout d’abord les graphismes en noir et blanc, pas parfois sans rappeler un certain Mike Mignola, qui m’ont attiré vers ce gros bouquin sous couv’ souple paru chez Glénat qui, ces derniers mois, semblent mettre un point d’honneur à sortir des traductions de comics que l’on pourrait considérer comme plus ou moins confidentiels de ce coté ci de l’Atlantique.

 

Etant un fan inconditionnel du Dracula de Bram Stoker, je suis en général assez frileux quand il s’agit de variations et autres exercices de style du matériau d’origine. Néanmoins il faut reconnaître à Silver un pitch assez original puisqu’il mélange allègrement  le récit de cambriole au  fantastique.

 

Evitant l’écueil de l’histoire de vampire lambda, il déroule son intrigue à toute allure, avec un découpage parfois (un peu trop) vertigineux, sa brochette de personnages est plutôt accrocheuse et les influences sont pas mal digérées…pourtant y a un petit truc, sur lequel je n’arrive pas vraiment à mettre le doigt, qui fait que j’ai eu un peu de mal à vraiment accrocher. Divertissant mais un peu too much.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE MUMMY’S SHROUD

 

 

C'est de qui ? Don Banks

 

 

La Couv':

 

Les Vampires friqués  /  Silver  Vs.  The Mummy's Shroud

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Pas sur.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Comme ils avaient pu le faire pour Dracula, ou Frankeinstein, les studios de la Hammer usèrent le filon de la Momie jusqu’à la corde.

J’en veux pour preuve ce troisième film, fort loin du premier, qui surfe sans vergogne et sans beaucoup d’intérêt sur la vague de popularité déjà mourante de la franchise.

 

C’est à l’australien Don Banks qu’est confié la mise en musique de cette suite ; les cadors de la Hammer, James Bernard en tête, étant assigné à des projets plus bankable.

 

Si Banks jazzman de formation, s’intéresse déjà à l’époque à la musique sérielle ; pourtant, dans sa B.O rien de bien original à se mettre sous la dent.

On est dans du score made in Hammer lambda, avec peu d’instruments, essentiellement des cordes et des cuivres, certes pas trop mal utilisés mais sans grande originalité.

 

Question peut être de rendement le compositeur accouche d’une partition efficace mais loin d’être inoubliable dont néanmoins l’atmosphère générale d’horreur parfois lyrique, et l’ étrange absence de motifs en rapport avec la Momie du titre, sont tout désignés pour aller avec notre BD du jour à laquelle ils ajoutent une couche de plus de mélange !

 

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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12 août 2017 6 12 /08 /août /2017 07:12

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : L'ILE DU DOCTEUR MOREAU

 

 

C'est de qui ? Dobbs (scénario) – Fabrizio Fiorentino (dessin) – Matteo Vattani (couleur) – Herbert George Wells (auteur du roman original)

 

 

La Couv':

 

Qui a peur du grand méchant… homme? / L'île du docteur Moreau vs King Kong

 

 

Déjà croisé sur le site? Oui

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Une planche:

 

Qui a peur du grand méchant… homme? / L'île du docteur Moreau vs King Kong

 

Ca donne Quoi ? Un naufragé, Prendick, est recueilli par un bateau qui transporte une drôle de cargaison composée de cages contenant divers animaux sauvages. Montgomery est celui qui convoie ces cages avec un homme d'aspect étrange.

Ils abordent sur une île isolée où est installé le docteur Moreau. Ce grand biologiste a dû s'exiler suite à un scandale évoquant des vivisections animales et autres expériences cruelles.

Prendrick découvre vite l'étrange " humanité" que crée Moreau en opérant à vif les animaux : homme-léopard, homme-cochon, homme-singe, femme-félin… Malgré la Loi mille fois répétée, l'animalité reprend le dessus et Moreau est tué, puis Montgomery. Quand Prendick est recueilli sur une barque en mer, personne ne le croit.

 

La Science-Fiction balbutiante à l'époque de Wells a trouvé en lui un de ses grands créateurs. Cette époque se passionnait pour les découvertes scientifiques et Wells a rêvé les dérives possibles : physique, chimie et biologie.

Force est de constater que ses personnages principaux sont fous ou complètement désorientés… si ce n'est au début de l'histoire, c'est à la fin. Moreau est un personnage fascinant et inquiétant qui a nourri le cinéma dès son invention ou presque… pas mal pour un roman de 1896!

 

Dobbs est resté très fidèle au roman. Je crois qu'il a bien fait car cette œuvre est tellement connue qu'il y avait un grand risque de défigurer l'histoire et décevoir les lecteurs. En plus, elle reste toujours très actuelle et n'a pas vieillie.

 

Je n'aime pas toujours le style réaliste dans les dessins, mais ici Fiorentino n'avait vraiment pas le choix et il était nécessaire qu'il soit d'une fidélité graphique presque photographique pour les visages des hommes animaux… qui n'ont sûrement pas été faciles à dessiner.

 

Un album qui est une bonne introduction à la lecture du roman pour ceux qui ne le connaissent pas encore.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? KING KONG

 

 

C'est de Qui   Max Steiner

 

 

La couv'

 

Qui a peur du grand méchant… homme? / L'île du docteur Moreau vs King Kong

 

Déjà entendu chez nous?  Oui plus d'une fois!

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Je voulais absolument avoir du Max Steiner sur cet album. Ce grand compositeur de musiques de films a su magnifiquement décrire le côté jungle effrayante au début de cette BO de King Kong

 

En fait, c'est typique des BO des années 30, âge d'or hollywoodien, distillant l'angoisse à grands coups de trompettes claironnantes et bois sombres sur fond de tamtams obstinés ou violons langoureux. 

 

Pour accompagner les errances d'hommes animaux, rien ne vaut la musique du film du grand singe trop "humain"!

 

 

 

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Une chronique de Gen

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3 juin 2017 6 03 /06 /juin /2017 08:21

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi :LES CHEVALIERS D’HELIOPOLIS 1
 

 

C'est de qui : Jodorowsky & Jérémy

 

 

La Couv':

 

Dans Versailles personne ne vous entendra crier...  /  Les Chevaliers d'Heliopolis  Vs.  Alien Covenant.

 

Déjà lus sur le site? Oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Une planche:

 

Dans Versailles personne ne vous entendra crier...  /  Les Chevaliers d'Heliopolis  Vs.  Alien Covenant.

 

Ca donne Quoi ? Est-on, de nature d’amateurs de BD, foncièrement confiant ou particulièrement masochiste ?

 

La question est légitime quand on pense que, malgré le fait que depuis facilement plus de 15 ans je trouve que chaque œuvre que je lis de Jodo fait dans la surenchère démonstrative (de Bouncer à Sang Royal en passant par sa vision des Borgia ou du Pape Terrible), je continue à tomber dans le panneau et redonne sa chance au vieux briscard de la Franco-Belge.

 

A bientôt 90 balais le scénariste chilien cultive toujours les mêmes plates bandes : sexualité trouble et/ou exacerbée ; gémellité et autre fraternités tendancieuses, violence physique et morale, freaks…

 

Il a ici jeté son dévolu sur Louis XVII dont il ne fait rien de moins qu’une sorte de super guerrier membre en devenir d’une secte ésotérique aussi puissante que surréaliste. Supposé assassiné dans sa géole, le jeune non-roi est en fait protégé par un maître alchimiste qui va en faire un agent à la solde d’un pouvoir parallèle.

 

Entre duel épiques avec un gorille, rite d’initiation zoophage et autres acrobaties dignes d’un Assassin’s Creed, le cahier des charges de Jodo est plus que rempli…

 

A l’opposé, c’est bien le trait hyper réaliste et soigné de Jérémy qui m’a amené à lire ce premier tome des Chevaliers d’Hélioplois. Dans la lignée de ses précédents travaux, et la digne succession de Phillipe Delaby, à qui il rend un hommage très personnel dans l’album, le dessinateur prouve qu’il a néanmoins son propre style et sa patte et qu’il sera un des artistes importants des années à venir.

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

C'est Quoi ? ALIEN COVENANT

 

 

C'est de Qui ? Jed Kurzel

 

 

La couv'

 

Dans Versailles personne ne vous entendra crier...  /  Les Chevaliers d'Heliopolis  Vs.  Alien Covenant.

 

Déjà entendu chez nous ? 2 ou 3 fois.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Au point où nous en sommes, on n’est plus à un écart près !

 

C’est donc la B.O du dernier (et semble t-il aussi décevant que son prédécesseur) film de la franchise essoufflée Alien (mais ça à force de crier dans l’espace c’était à prévoir !) qui a accompagné le nouveau délire de Jodo.

 

Jed Kurzel qui nous avait soufflé avec le score du Macbeth de son frangin se retrouve derrière le pupitre ; jouant dans la cour des grands depuis son boulot (pourtant moins abouti) sur l’adaptation d’Assassin’s Creed, le compositeur australien brouille ici un peu les pistes en alternant des parties très organiques faites de sons, d’effets divers et variés aux accents glaçants, et des parties musicales qui lorgne du côté de l’excellent travail de Goldsmith sur le premier opus ou qui fonctionne sur le même schéma : l’incursion de thèmes mélodiques sur des pistes rythmiques aux motifs parfois répétitifs.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 07:00

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : JUAN GIMENEZ. LA SAGA SF

 

 

C'est de qui ? Gimenez (dessins et scénario) – Ricardo Barreiro & Carlos Trillo (scénarios)

 

 

La Couv':

 

Bibendum vs Robby / Juan Gimenez, la saga SF vs Planète Interdite

 

Déjà croisé sur le site? Oui.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat.

 

 

 

Une planche:

 

Bibendum vs Robby / Juan Gimenez, la saga SF vs Planète Interdite

 

Ca donne Quoi ? Cette intégrale d'albums de Juan Gimenez comprend 4 anciens albums :

  • L'étoile noire qui, comme son titre l'annonce, raconte une expédition vers un trou noir par une équipe improbable à priori : un casse-cou, une jeune fille pilote émérite, un androïde un tantinet philosophe et un mystérieux commanditaire.
  • Gangrène est une histoire plus classique d'un monde post-apocalyptique où la société est divisée en ville surprotégée et polluante et extérieurs pollués où survivent des parias.
  • Mutante et Titania compilent des histoires courtes ou ultra courtes (2 pages) scénarisées par Juan Giménez seul.

 

Je suis amateur de SF depuis fort longtemps et il ne m'a pas fallu longtemps pour devenir fan de Juan Gimenez quand je l'ai découvert. Donc cette intégrale devait absolument rejoindre ma BDthèque. Ses dessins et scénarios de l'époque me semblent avoir été influencé par des "pointures" de la SF dessinée comme Enki Bilal ou Moebius ou Caza.

 

Bibendum vs Robby / Juan Gimenez, la saga SF vs Planète Interdite

 

 

Si le 1e album sacrifie à la "happy end", ce n'est pas vraiment le cas du 2e album. Mais j'ai bien ri de voir le Bibendum Michelin en idole adorée par un groupe d'exclus des villes.

 

Les 2 derniers étant composés d'histoires courtes aux sujets variés et souvent humoristiques sont forcément plus inégaux. J'ai regretté que la séparation entre les histoires ne soit pas plus claire, car le titre de la nouvelle est parfois donné à la fin. Certaines évoquent la série La 4e dimension par leurs chutes inattendues et/ou rigolotes… avec peut-être un peu d'inspiration du génial Fredric Brown qui fût un maître incontesté de la SF humoristique et des nouvelles ultras courtes.

 

Indispensable pour tous les fans de Juan Gimenez.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? PLANETE INTERDITE

 

 

C'est de Qui Bebe et Louis Barron

 

 

La couv'

 

Bibendum vs Robby / Juan Gimenez, la saga SF vs Planète Interdite

 

Déjà entendu chez nous?  non

 

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Ceux qui connaissent le film se souviennent sûrement de cette BO flippante et angoissante avec ces sons électroniques surprenants pour l'année de sortie du filM (1956). Je n'ai jamais oublié depuis mon 1e visionnage la scène où on entend les pas d'une créature invisible qui s'approche du vaisseau terrien alors qu'on ne voit que ses empreintes dans la poussière du sol…

Pour ceux qui vont la découvrir, ne cherchez pas un instrument de musique reconnaissable là-dedans, c'est impossible.

 

Bebe et Louis Barron sont considérés comme des pionniers en musique électronique et utilisation des bandes magnétiques sonores. Leur entourage comprenait quelques artistes d'avant-garde, souvent incompris à leur époque et encore aujourd'hui parfois, comme John Cage ou Jackson Pollock par exemple.

 

C'est un des directeurs de la MGM, Dore Schary, qui a commandé aux Barron cette bande sonore entièrement électronique. Par la suite, les Barron ont été mis sur la touche par le syndicat des musiciens et compositeurs américains qui refusait le nom de musique pour leurs compositions. Du coup, leurs interventions dans le monde cinématographique ont été classées en "effets sonores".

 

Cette BO accentuera le côté un peu glauque des 2 premiers albums de l'intégrale. Mais, pour ma part, je la trouve un peu abrupte pour les recueils de nouvelles.

À vous de voir… et écouter.

 

 

 

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Une chronique de Gen

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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