30 mars 2020 1 30 /03 /mars /2020 08:14
 
Bon, puisque nous voilà repartis pour deux semaines à #restercheznous voici une double chronique musicale! Allez, je retourne aux devoirs des enfants, d'ici là,  qu'abnégation et civisme soient les maîtres mots de votre journée! 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  J’IRAI CRACHER SUR VOS TOMBES  /  LES MORTS ONT TOUS LA MEME PEAU

 

 

C'est de qui ? Vian/Sullivan, adapté par Morvan, et toute une équipe d’artistes.

 

 

Les Couv':

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Morvan oui, les dessinateurs c’est moins sur.

 

 

Des planches:

 

J'Irai cracher sur vos tombes

 

 

 

Ca donne Quoi ? A la fin des années 40, Boris Vian et sa clique, la faune de St Germain des Près, fréquente Miles Davis et découvre le roman noir américain. Sensible à la condition des noirs Outre Atlantique, et suite à un pari, l’écrivain va, sous couvert d’un pseudonye (pas folle la guèpe non plus !), écrire une poignée de pastiches des œuvres des grands maîtres du polar.

 

Le premier de ses bouquins, le célèbre J’irai cracher sur vos tombes, met en scène Lee un héros hard boiled sur de lui, blanc mais au sang noir, avide de femmes et de vengeance. En effet son jeune frère a été pendu par des blancs car il fricotait avec l’une d’elles. Depuis Lee n’a plus qu’une idée en tête, se venger des blancs en couchant avec de jeunes filles blanches avant de leur apprendre qu’en fait lui ne l’est pas.

 

Sexe et violence sont les deux mamelles nourricières de ce roman certes pastiche mais jusqu’au-boutiste qui s’attirera d’ailleurs les foudres de la censure poussant un Vian joueur a réitérer l’expérience.

 

Les morts ont tous la même peau, second titre adapté dans la collection chez Glénat, a également comme personnage principal  un noir « blanc » qui cherche lui par contre  à tout prix à cacher ses origines  (et ses penchants sexuels !) à son entourage, quitte à utiliser la violence pour y arriver.

 

J.D. Morvan, qui n’en n’est pas à sa première adaptation littéraire, loin s’en faut, tire la substantifique moelle des bouquins de Vian/Sullivan et en rend tout l’esprit provocateur, la dureté des scénarios, l’ambiance osée et sensuelle.

 

 

Pour illustrer Les morts ont tous la même peau le scénariste s’est entouré de Erramouspe et Vargas, artistes quasi inconnus de par chez nous dont le style réaliste expressif et anguleux amène une atmosphère bienvenue au propos.

 

Sur J’irai cracher sur vos tombes , Morvan retrouve Macutay avec qui il avait déjà pondu Rvagaes, autre adaptation de roman , dont le dessin est complété par celui de Rafael Ortiz (qui a également bossé chez Glénat) et Scietronic. Si l’on aurait pu craindre un mélange hasardeux avec autant de mains impliquées dans la partie graphique, il n’en n’est rien ; là aussi le trait est agressif (dans le bon sens du terme n’est ce pas), rendant aussi bien les scènes de rues ou de boite de nuit que les nombreuses scènes érotiques.

 

Deux réussites que les amateurs de roman noir (comme votre serviteur) et ceux de Boris Vian (entre autres) apprécieront !

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE SCREAMING WOMAN

 

 

C'est de qui ? Goldsmith (Williams & d’autres).

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD?

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? The Screaming woman s’il n’est qu’un téléfilm réalisé pour la tv américaine a bien des atouts. Outre réunir à l’écran deux anciennes star du 7° art (Olivia de Haviland et Jospeh Cotten) il est adapté d’une pièce radiophonique de Ray Bradbury qui se prête fort bien à une version live.

 

Coté musique c’est un cas intéressant car le tournage débute alors qu’une grève des compositeurs est en cours à Hollywood.

Qu’à cela ne tienne, la production pioche dans l’immense bibliothèque de morceaux de musiques dites d’illustration, emmagasinées au fil des decennies pour les productions de secondes zones, séries TV et autres.

 

Et nous voilà donc avec un patchwork qui ma foi fonctionne plutôt pas mal où l’on retrouve des pistes composées par Jerry Goldsmith et Morton Stevens la décennie précédente pour les Thriller de Boris Karloff et un thème principal assez court attribué à John Williams.

 

Coté suspense et action on est servi, avec des arrangements et mélodies certes old school et plutôt calibrés mais diablement efficaces et fort raccords avec les versions BD des romans noirs de Vian.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

 

 

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13 mars 2020 5 13 /03 /mars /2020 12:38

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  CONAN. LES MANGEURS D'HOMME DE ZAMBOULA

 

 

C'est de qui ? Gess

 

 

La Couv':

 

 

Déjà  lu chez B.O BD? Oui, souvent même.

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? En toute honnêteté, je dois vous avouer qu'à l'annonce de la collection Conan le Cimmérien par Glénat, il y a deux ans maintenant, j'étais aussi excité qu'inquiet.

En effet, si certains des noms d'auteurs annoncés forçaient déjà le respect, l'héritage des adaptations dans le medium était clairement imposant et la plupart des histoires m'étaient plus que familières.

 

Pourtant, comme je l'ai répété à loisir tout au long des chroniques des précédents albums, la qualité a été là à chaque fois et il n'y a eu quasiment aucune fausse note ni vraie baisse de niveau.

 

Et ce n'est pas ce neuvième volet qui viendra infirmer cette bonne impression.

Pourtant là non plus ce n'était pas gagné : l'univers graphique de Gess, tout comme ses habituels sujets de prédilection, sont assez éloignés du personnage de Robert Howard...Et dés les premières pages la magie opère !

Ancien rôliste ayant pas mal tâté du GURPS Conan (basé donc sur le monde du cimmérien), lecteur assidu de la collection poche mauve de chez J'ai Lu, c'est exactement comme Gess l'a représentée que je m'imaginais Zamboula et toute l'atmosphère « orientale » de l'Hyboria.

 

 

Son Conan, si massif et brutal, retrouve toute la félinité sauvage dont l'a doté son créateur, sa Nafertari est d'une beauté aussi troublante qu'ensorcelante, les cannibales sont effrayants à souhaits, et tout ce petit monde évolue dans des décors dont la  richesse n'égale que la beauté, le tout dans des tons savamment choisis qui illustrent aussi bien l'aridité du désert que la noirceur des nuits.

 

Comme le fait remarquer Patrice Louinet dans sa postface, ces Mangeurs d'Hommes de Zamboula n'est pas, loin s'en faut, la meilleur histoire d'Howard !

Notre barbare se retrouve piégé par un aubergiste qui le livre en pature à des esclaves anthropophages, après s'être débarrassé de ces derniers, Conan vient en aide à une jeune femme victime des cannibales (et qui, accessoirement, passe la moitié du récit à poil) avant d'avoir maille à partir avec un sorcier hypnotiseur.

 

Entre la simplicité du scénario, la gratuité de certains passages (aujourd'hui on dirait « fan service ») et quelques incohérences de ci de là ; on est plus dans l'action, la terreur, la violence.

 

Et pourtant Gess s'approprie le texte et en fait une lecture tout aussi prenante que la plupart des albums précédents parus dans cette collection qui, maintenant, c'est assuré, fera date dans l'univers de Conan.

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :VIKINGS FINAL SEASON

 

 

C'est de qui ? T. Morris

 

 

La Couv':

 

 

Déjà croisé dans le coin? Pas mal de fois oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Ne nous voilons pas la face, la série Vikings, si enthousiasmante à certains moments de son existence, aurait du s’arrêter il y a bien trois saisons (certains diraient même du moment que le personnage principal, Ragnar Lothbrok, avait disparu du paysage).

Nonobstant, Netflix n’a pas souhaité tuer la poule aux œufs d’or (si tant est que la série en fut toujours une, ce dont je doute un peu) et a tiré jusqu’à cette sixième saison, poussive au possible, laborieuse dans es arcs narratifs, son montage et, last but not least, son jeu d’acteurs.

 

Même Trevor Morris, pourtant inspiré de par le passé sur la série, fonctionne maintenant bien plus sur des automatismes avec une recrudescence de l’électronique et des effets au détriment de l’aspect folklorique tribal des B.O du début (gageons que le départ du collectif Wardruna n’y est pas étranger).

 

Reste un score de fantasy nerveux et de bon aloi, avec des passages aux rythmiques soutenues qui appuient solidement des mélodies simples et efficaces dédiées à l’action musclée.

Ce nouveau Conan aurait peut-être mérité quelque chose de plus marqué oriental mais la partition de Morris fait une compagne honnête.

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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11 mars 2020 3 11 /03 /mars /2020 14:47

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  SANG ROYAL 4

 

 

C'est de qui ? Jodorowky & Dongzi Liu

 

 

La Couv':

 

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, ensemble et séparément.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Nous voilà donc avec une future alliance entre le fils d'Alvar et la fille de son ancien ennemi mais l'autre rejeton de notre roi incestueux (mais en fait non, souvenez vous), boiteux et curé, ne l'entend pas de cette oreille et a fomenté un coup d'état avec...des vampires !

Pas de bol, le futur héritier est...loup garou à ses heures.

Après les querelles shakespeariennes (pardon au Barde!), voici le chapitre Underworld !

 

Techniquement, la série aurait pu s'arrêter il y a sept ans, à la sortie du 3 qui, en quelque sorte, aurait fait une fin tout à fait acceptable à cette histoire de sang, de sexe et de violence où s'étalent les travers d'un scénariste qui a laissé son empreinte sur quatre décennies de la BD mondiale.

Mais c'était mal connaître Jodo qui, avec l'âge, semble vouloir aller toujours plus loin.

 

A son cocktail explosif de mutilations, inceste, tragédie et j'en passe, le scénariste rajoute une couche de fantastique en insufflant à cet ultime Sang Royal une dose d'épouvante via une armée de vampires monstrueux et de loups garous non moins gâtés. Action, suspense et scènes de batailles épiques sont donc au rendez vous de cette sanglante conclusion.

Et si l'on prend ce quatrième volet de Sang Royal en connaissance de cause et avec un certain recul, on l'appréciera à sa juste valeur, surtout que le style graphique ultra réaliste du chinois Dongzi Liu est toujours aussi fort et beau, l'écrin parfait à la folie du maître !

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :RAWHEAD REX

 

 

C'est de qui ? C. Towns

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD?Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Rawhead Rex est marquant pour deux choses : sa créature au look probablement le plus raté de toute l'histoire du cinéma d'épouvante (et qui fera dire à Clive Barker, auteur du roman d'origine, qu'il ressemble à un pénis géant avec des dents), et sa musique qui, malgré cette année 1986 pourtant riche en ratés, se révèle étrangement quasiment vierge de toute intrusion lourdongue de synthés.

 

Au contraire, Colin Towns pourtant abonné au série B voire Z de genre, écrit une partition certes parfois grandiloquente mais aux tessitures recherchées, où les parties de cordes et de cuivres produisent leur petit effet. Du suspense old school à la frénésie musicale il n'y a qu'un pas que le compositeur britannique franchit allègrement, rajoutant de ci de là des parties de percussions solides ou encore des effets ouvertement surannés mais qui appuient bien le sentiment de terreur recherché.

 

Une B.O qui amène un quasi second degré salvateur à ce quatrième Sang Royal.

 

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

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10 mars 2020 2 10 /03 /mars /2020 10:55
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  THE SPIDER KING

 

 

C'est de qui ? Vann & D’Armini

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Non

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Alors qu’une lutte intestine entre un jeune roi et son oncle usurpateur gronde dans la Scandinavie du X° siècle, le petit monde de ces guerriers barbares va être chamboulé –le mot est faible- par l’apparition d’étranges machines volantes qui viennent s’écraser à divers endroits du royaume.

Les êtres qui ont survécus aux crashs, aussi monstrueux que belliqueux, vont devenir la préoccupation principale d’une poignée de héros hétéroclites unis par leur courage face à cette invasion extraterrestre.

 

Le mélange entre deux univers forts éloignés est un classique de la subculture ; et celui du mash-up à base d’aliens une variante fort prisée.

 

Outre les cow-boys, les vikings avaient déjà eu l’occasion de croiser des habitants d’une autre planète, sur grand écran ou dans des pages de BD, dans le très oubliable Outlander, ou encore, plus proche de nous, dans le sympathique Midgard de Steven Dupré (tandis qu’Alex Nikolavitch et Izu avaient décliné le principe au temps des croisades).

Si je ne suis pas fan du genre, il faut reconnaître qu’il donne généralement lieu à des survival tendus et musclés, ce  que l’on retrouve dans la mini série de Vann & D’Armini, avec son scénario anxiogène, gore et rythmé et, surtout, son graphisme très anguleux original qui sert bien le scénario même si certaines scènes auraient pu gagner en lisibilité.

 

Glénat, dans sa collection Grindhouse, propose une belle édition de The Spider King, avec une poignée d’histoires supplémentaires, dont deux dessinées par d’autres artistes que celui de la série principale, ainsi qu’une galerie de dessins/hommages et de recherches graphiques.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :HELL COMES TO FROGTOWN

 

 

C'est de qui ?

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD?

 

 

On peut écouter ?

 

 


Ca donne Quoi ? Plaisir coupable par excellence, cette série Z de la fin des années 80, sortie plutôt en catimini (en même temps vu le niveau de la pellicule on ne peut s’en étonner), Hell comes to Frogtown a surtout marqué les esprits pour ses scènes pseudo érotiques, ses hommes crapauds risibles et la sculpturale actrice de Conan le Barbare en petite tenue.

Sa musique cependant mérite que l’on s’y arrête, contrairemnt à ce que l’on aurait pu redouter en effet, elle évite tout sensationnalisme, et, surtout,  ne fait pas usage, comme c’était tristement la norme à l’époque, de synthés dans tous les sens.
La partition de David Shapiro, compositeur de seconde zone à la filmographie aussi obscure qu’oubliable et essentiellement dévouée aux films d’épouvante cheap, joue plutôt la carte de l’undescoring, de l’illustration musicale à base de percussions discrètes mais efficaces, de cordes hypnotiques et sourdes.

Les passages d’action sont, rassurez-vous, assez enlevés, fort rythmés et ont bien passé l’épreuve du temps puisqu’ils font une bande son honorable pour ce mash-up vikings/aliens.

 


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Une Chronique de Fab 

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24 février 2020 1 24 /02 /février /2020 10:37

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : MUERTOS

 

 

C'est de qui ? Pierre Place

 

 

La Couv': 

 

 

Déjà croisés sur BO BD ? non

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Une planche:

 

 

Ça donne Quoi ? Quand une invasion de zombies se déclenche au début du XXe siècle au Mexique, la question est : est-ce une maladie ou est-ce que les morts se relèvent vraiment? Surtout que dés le  début ce sont les revenants de pauvres péons qui décident de s'attaquer aux riches bourgeois qui les exploitaient de leur vivant. Pour la famille de don Alvaro commence une fuite éperdue vers la sécurité (?) d'un port d'où ils pourront embarquer pour un ailleurs meilleur… s'il en existe encore un.

 

Les graphismes en N&B de Pierre Place sont très fins. Ses calaveras sont effrayantes au possible et expressives avec notamment des sourires de squelettes surprenants. J'évoquais les têtes de mort en sucre en titre puisque c'est une des friandises du Jour des Morts, mais ici les friandises sont plutôt les humains qui croisent la route des zombies.

 

Les humains eux aussi sont très expressifs mais plutôt dans la terreur ou la folie. Les paysages sont désertiques ou forestiers mais toujours peu hospitaliers. Les villes ensoleillées ne résistent pas vraiment longtemps à l'armée des morts.

 

La couverture est particulièrement intrigante car on se demande si la tête de mort est réelle ou un simple masque… quoique l'image de la vierge de Guadalupe devenue la mort avec sa faux semble bizarre.

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? JOKER

 

 

C'est de Qui ?  Hildur Guðnadóttir

 

 

La couv':

 

 

Déjà entendu chez nous ? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ça donne Quoi ? Une musique sombre et inquiétante qui passe de morceau en morceau sans laisser (ou presque) un espoir de douceur. Des martèlements de percussions alternent avec des passages de cordes obsédantes avec, de temps en temps, des cuivres dans des tonalités graves.

 

L'attrait de Hildur Guðnadóttir pour les instruments graves vient sans doute de sa formation de violoncelliste. Elle a d'abord joué en tant qu'instrumentiste dans divers groupes avant de composer des musiques de films… et de remporter en 2020 un oscar mérité. J'ai hâte de découvrir ses prochaines BO qui devraient être intéressantes.

 

 

 

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Une Chronique de Gen

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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