LA BD:
C'est quoi ? LA JEUNESSE DE TEX WILLER. L’ETOILE D’ARGENT.
C'est de qui ? Giusfredi & Del Vechio
La Couv':
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C’est édité chez qui? Fordis
Déjà croisés sur le site? Pas sur.
Une planche:
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Ca donne Quoi ? Après feu les éditions Mosquito, heureusement, des éditeurs comme Black and White et Fordis ont repris le flambeau des traductions des parutions exponentielles chez nos voisins italiens de Tex.
Vu la pléthore de titres disponibles il faut opérer une sélection ce que les éditeurs en question savent en général fort bien faire.
Fordis nous propose deux séries parallèles, les Aventures de Tex: des one shots indépendants aux styles graphiques parfois fort éloignés, et la Jeunesse de Tex un brin plus thématique et souvent plus “rafraîchissants”.
La grande originalité de ce nouvel album est que notre ranger n’est pas le personnage principal de ce récit, loin s’en faut (même s’il fait une apparition fortement remarquée en fin d’album!) mais son compagnon de toujours, ce bon vieux Kit Carson.
Alors jeune ranger lui aussi Kit enquête sur des exactions commises par le capitaine Wes Shepperd, en pleine guerres indiennes contre notamment les comanches.
Il va sauver la vie d’un des enfants du redoutable chef de guerre Cœur Éclatant (ainsi surnommé du fait de sa collection d’étoiles de rangers!), geste qui lui permettra de se sortir d’une bien épineuse situation plus tard.
Bien des années après, Kit Carson exercera sa vengeance sur Shepperd.
Une histoire de vengeance solide, un thème souvent utilisé dans le western et ici fort bien exploité par Giusfredi et que le noir et blanc épuré réaliste de Del Vechio rend encore plus agréable à lire.
Un Tex bon cru pour commencer ce cycle Western!
LA MUSIQUE:
C'est quoi : 10 000 DOLLARS FOR A MASSACRE
C'est de qui ? N. Orlandi
La Couv':
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Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Fait intéressant, Nora Orlandi est la première compositrice de cinéma transalpine, avec, en tant que multi-instrumentiste, un sens de l’écriture assez prononcé.
Néanmoins, ses travaux pour le grand écran, à l’époque où la Cinecitta pond des films de genre au kilo, sonnent souvent assez « inspirés » par ceux de ses confrères, Ennio Morricone en tête (en même temps il y a fort à parier que le studio avait des désidératas assez précis à l’époque).
La particularité du score de 10 000$ pour un Massacre est l’utilisation que l’italienne fait de la scie musicale, moins étrange qu’un thérémine et avec une connotation quasi humaine, comme si une voix féminine chantait des vocalises, l’instrument particulièrement inhabituel vient compléter avec bonheur la panoplie habituelle du western spaghetti, de la guitare à l’harmonica en passant par les chœurs et les percussions.
Une B.O un brin originale donc, très marquée culturellement mais qui a assez d’atouts pour faire l’affaire avec ce Tex.