LA BD:
C'est quoi : STARFUCKERS
C'est de qui : Dylan Teague ; Gihef et Alcante
La Couv' :
Ca donne Quoi ? Vous vous souvenez de Showgirls, le film probablement le plus surprenant de la filmographie de Paul Verhoeven, réalisateur des cultes Robocop, la Chair et le Sang ou encore Total Recall ?
Cette sorte de conte de fées trash sur une danseuse pécore qui veut devenir la star d’un show topless à Vegas après s’être fait unanimement et copieusement éreinté –à raison si vous voulez mon avis- a, pour certains (et non des moindres) été considéré comme autre chose qu’une série Z vaguement érotique, à savoir une satire d’une société entièrement basée sur le pouvoir, sur l’argent, sur le sexe et la réussite par le biais de ces mamelles du monde moderne.
Avec son dessin clairement axé comics, sexy et aguicheur, Starfuckers lorgne du coté du film suscité, avec en guise d’héroïne innocente une émigré mexicaine illégale dont une star montante du cinéma va essayer d’abuser (et pas qu’un peu) mais qui va réussir à tirer son épingle du jeu.
La fin semble laisser la porte ouverte à d’éventuelles suites, notre starfuckeuse devenant une redresseuse de tort aux cotés d’un gros mec défiguré libidineux mais sympa…je vous laisserai le soin de les découvrir, …tout comme pour Showgirls, qui lui aussi, si, si, a connu une suite.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? ESPIONNAGE
C'est de Qui ? James Taylor Quartet
La couv'
Déjà entendu sur B.O BD? Non
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Le quartet anglais de James Taylor qui sévit depuis plus de trente ans avec son funk mâtiné d’acid-jazz dominé par un orgue Hammond délicieusement rétro s’est plus d’une fois essayé avec réussite à la reprise de standards de séries Tv et films des années 70.
Sur cette compil on retrouve des versions explosives de thèmes de classiques comme Mission Impossible ou Starsky et Hutch coté petit écran ou de Blow Up ou Dirty Harry coté grand.
Le son si particulier de l’Hammond donne une couleur inattendue à ces morceaux pourtant souvent très connu et, surtout apporte une unité à l’ensemble des reprises (notons en deux au milieu des sus-citées de Booker T & the MG’s dont le célèbre Green Onions).
Une « B.O » bariolée qui bouge ce qu’il faut là où il faut et qui a fait le plus grand bien à la lecture de ce Starfuckers.
----------------------------
Une chronique de Fab