LA BD:
C'est quoi ? NOO 2. SUBRAL.
C'est de qui ? Genefort & Sentenac
La Couv':

C’est édité chez qui ? Glénat / Comix Buro
Déjà croisés sur le site? Oui, sur le précédent.
Une planche:

Ca donne Quoi ? Notre jeune héros et son père d’adoption, figure mythique de la résistance, sont en cavale. Recherché par les troupes du gouvernement en place, effrayé par les idées révolutionnaires de Jouve. Leur fuite va les emmener au travers d’un territoire en proie aux effets du Noo qui ne laissera pas le groupe indemne.
Voyage initiatique et révélations sur lui-même vont être le lot de Brice qui va apprendre, de la manière forte que si on ne peut tuer une idée…
S’il parvient fort bien à capter l’essence de son matériau d’origine, et à retranscrire les thématiques abordées par l’auteur, Subral, second tome de l’adaptation du dernier roman de Stefan Wul, souffre parfois un peu de l’aspect « course poursuite » omniprésent de son scénario.
Les décors détaillés et inspirés, notamment ceux en pleine page, de Sentenac aident à apprécier le voyage, mais certaines petites cases auraient méritées d’être plus claires ou agrandies pour une meilleure lisibilité de l’action.
Le prochain volet conclura cette saga SF d’une autre époque qui n’a pourtant pas pris une ride, dans son fond comme dans sa forme !
LA MUSIQUE:
C'est quoi : FUTUREWORLD
C'est de qui ? F. Karlin
La Couv':

Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Si cette suite mercantile de Westworld (le film d’origine pas la série soporifique de HBO) sorti trois ans après l’original, n’arrive jamais à ne serait-ce que s’approcher de son modèle, force est de constater que la partition de Fred Karlin est quasiment aussi réussie que celle qu’il a écrite pour Westworld.
Compositeur et arrangeur ultra doué dont la force est la diversité de ses influences et de ses domaines de prédilection - de la musique médiévale aux scores de Peanuts en passant par le jazz et plus d’une centaine de B.O – le compositeur, en plein milieu des années 70, sait rester classique mais efficace.
Ses thèmes aussi dramatiques que pleins de suspense, sont joués successivement par les cordes, les cuivres puis les vents pour un effet surprenant de fraicheur et de force à la fois.
Avec des rythmiques que n’aurait reniées ni le Poledouris de Conan ni le Goldsmith de la Planète des singes, jouées via tout un panel d’instruments de percussions, Karlin évite constamment la surenchère et le mélo malgré des mélodies souvent presque trop riches.
Les rares ajouts d’électronique bien dosés (et pas trop désuets aujourd’hui, quoique) font de ce score un modèle de musique de SF d’une époque hélas oubliée mais qui est fort raccord sur ce second volet de Noo.
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Une Chronique de Fab