24 avril 2019 3 24 /04 /avril /2019 09:01

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  HYPNOS. LA DISCIPLE.

 

 

C'est de qui ? Galandon & Futaki

 

 

La Couv':

 

Vos paupières sont lourdes  /  Hypnos  Vs.  Violin Concerto

 

Déjà croisés sur le site? Non.

 

 

C’est édité chez qui ? Le Lombard

 

 

Une planche:

 

Vos paupières sont lourdes  /  Hypnos  Vs.  Violin Concerto

 

Ca donne Quoi ? Grace à ses dons d’hypnotiseuse débutante, Camille a été embauchée –plus ou moins volontairement- par les forces de police de Paris, ce qui lui a permis d’assurer des soins à sa petite fille tuberculeuse.

 

En ce début des années 20, alors qu’en Russie la révolution soviétique bat son plein, ses dirigeants aimeraient bien qu’elle se développe au reste de l’Europe, ce que les autorités françaises ne voient pas d’un très bon œil, surtout au vu des méthodes radicales des soviets.

 

Notre héroïne va devoir infiltrer un groupe de syndicalistes menés par un agitateur séditieux, parallèlement, au contact d’un ancien médium paraplégique, elle va apprendre à développer ses capacités d’hypnoses.

 

Mais sa mission va s’avérer bien plus dangereuse que prévue et pleine de surprises !

 

Un second volet qui s’est fait attendre mais ne déçoit pas le lecteur, avec une intrigue riche et au suspense serré, le tout avec  un changement assez notable dans le style graphique, moins anguleux et plus fluide. Si l’on regrettera que beaucoup des protagonistes masculins se ressemblent trop (mais pourquoi tous les hommes sont bruns dans cette série ?!), on appréciera ce mélange des genres bien ficelé.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : VIOLIN CONCERTO

 

 

C'est de qui ? P. Glass

 

 

La Couv':

 

Vos paupières sont lourdes  /  Hypnos  Vs.  Violin Concerto

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? A une époque où le concerto semblait voué à n’être qu’un vestige du passé, Phillip Glass lui redonne un coup de fouet salutaire via cette œuvre pour violon et orchestre aux accents quasi mystiques.

 

Les familiers du style minimaliste du compositeur découvriront avec un certain émerveillement (n’ayons pas peur des mots !) la façon dont il adapte ses motifs habituels et son phrasé si particulier à un ensemble plus large, avec fioritures aériennes voire lyriques en veux-tu en voilà.

 

L’œuvre est clairement plus proche de ce que Glass a écrit pour le cinéma, avec des mélodies créatrices d’ambiances, des thèmes distincts, le tout sans que le violon ne soit trop mis en avant, la virtuosité passagère de l’instrument soliste étant clairement mis au service du reste de l’orchestre.

 

Ce Concerto n’est pas sans faire penser sur certains passages à la B.O de l’Illusioniste, signée par Glass, et son atmosphère entêtante pleine de suspense, éléments qui sont fort présents dans ce second volet d’Hypnos.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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8 avril 2016 5 08 /04 /avril /2016 07:43

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi LA PAROLE DU MUET.

 


C'est de qui Galandon & Blier

 

 

La Couv':

 

 

 

 

LA BD:

 


C'est quoi L’INVENTION DU CINEMATOGRAPHE

 


C'est de qui Galandon & Blier

 

 

La Couv':

Silence, Moteur, Parole!  /  La Parole du Muet  Vs.  L'Atalante

 

 

 

 

 

Déjà lus chez nous? Non

 

 

C’est édité chez qui ? Grand Angle

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Sur un blog qui associe BD et musiques de films vous vous doutez qu’un diptyque ayant pour sujet le cinéma muet avait évidement sa place. La Parole du Muet se déroule donc au début du siècle dernier, en France, alors que le cinématographe vient de faire ses premiers pas sous l’impulsion de ses pères : les Frères Lumière et Georges Méliès en tête et qu’il entame probablement sa plus grande évolution : le Parlant !

 

On y suit Célestin, un jeune homme au physique un peu difficile, tombé amoureux de cette nouvelle technologie qui va rejoindre la capitale pour y percer. Si son entrée dans le monde du 7 Art se fait par la petite porte –il travaille comme accessoiriste sur un tournage- sa rencontre avec une jeune actrice muette qui a écrit un scénario (et accessoirement  tourne des séquences dénudées pour l’argent), va changer la donne. Voilà donc notre duo, accompagné d’un collègue de Célestin, qui s’introduit de nuit dans les studios pour tourner son premier film.

 

Ode à une époque bénie et clairement révolue du 7° Art, Le géant et l'éffeuilleuse multiplie les clins d’œil et les références et bénéficie d’un trait semi-réaliste original qui n’est pas sans faire penser parfois à celui de gens comme Rossi ou Franck Biancarelli à leurs débuts.

En amateur éclairé des deux media j’ai trouvé cette lecture des plus agréables.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? L’ATALANTE

 

 

C'est de Qui ? M. Jaubert

 

 

La couv' 

 

 

Déjà croisé chez nous? Quelquefois oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Pour le seul long-métrage de Vigo, mort de la tuberculose alors que le film sortait sur les écrans, Maurice Jaubert, qui a déjà mis en musique le célèbre court Zéro de Conduite du même réal’, décide, à coté du thème et de chansons d’époques réorchestrées, de coller aux images allant par exemple jusqu’à faire reproduire aux instruments certains sons entendus dans le film comme le rythme du bateau sur le fleuve. Musique très illustrative donc que cette B.O de l’Atalante, mais très mélodique également. En effet, le compositeur, qui a débuté au grand écran avec Renoir (et va entamer une fructueuse collaboration avec Marcel Carné avant d’être victime de la seconde Guerre Mondiale) est un prodige du piano et compose, parallèlement à sa carrière cinématographique, nombre d’œuvres classiques. Il n’hésite donc jamais à mettre à profit ses connaissances musicales dans ses bandes originales.

Pourtant, la version voulue par Vigo de son film, tout comme la musique de Jaubert, manquèrent de tomber dans l’oubli ; le réalisateur n’étant pas en odeur de sainteté à l’époque, les studios avaient décidé de changer le titre, remonter les séances et remplacer la musique du compositeur.

Outre la concordance des époques, la BD et la B.O couplées ici partagent des thèmes commun : une certaine critique de la société bien séante, l’amour, la comédie douce-amère.

 

 

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Une chronique de Fab

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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