16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 16:22

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  DEPT H. MEURTRE EN GRANDE PROFONDEUR.

 

 

C'est de qui ? Matt & Sharlene Kindt

 

 

La Couv':

 

Au fond de l'océan personne ne vous entendra crier  /  Dept H.  Vs.  Saturn 3

 

Déjà lus chez nous? Oui.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Futuropolis

 

 

 

Une planche:

 

 

Au fond de l'océan personne ne vous entendra crier  /  Dept H.  Vs.  Saturn 3

 

Ca donne Quoi ? Mia, scientifique habituée aux missions dans l’espace, se rend dans la station Dept H. où son père, le professeur Hardy a eu un accident mortel.

Même si ses collèges et supérieur (et petit ami par la même occasion) sont contre, notre héroïne est déterminée à découvrir si cette mort est réellement accidentelle ; elle apprend en effet qu’une « taupe » a infiltrer l’équipe de la base sous marine.

Arrivée sur place, elle va aller de situations tendues en catastrophes, la confortant que quelque chose va mal au Dept H.

 

Huis clos par excellence, l’aventure sous marine donne à Matt Kindt l’occasion de livrer une série toute personnelle aussi chargée en suspense qu’en émotion.

 

Malgré la densité de l’album, aucun temps mort n’est à déplorer ; on tiquera peut être sur certains passages où la voix-off coupe un peu trop le rythme d’une action soutenue mais dans l’ensemble ce premier recueil de Dept H. est un véritable « page-turner » aux moments de tension nombreux.

 

Coté graphismes si la narration est souvent brillante avec des compositions en double page bien pensées, je suis moins client du style un peu lâché de Kindt, c’était déjà le cas sur les précédents que j’ai lus, 2 Sœurs et Super Spy (je n’ai pas suivi ce qu’a fait Kindt en super-héros depuis) mais le genre de ces albums s’y prêtait peut être plus.

 

Cela ne m’a clairement pas empêché d’apprécier ce huis-clos nerveux dont on attend la suite (prévue en 4 tomes de 6 épisodes) avec curiosité.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :SATURN 3

 

 

C'est de qui ? E. Bernstein

 

 

La Couv':

 

Au fond de l'océan personne ne vous entendra crier  /  Dept H.  Vs.  Saturn 3

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui souvent

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Comme quoi, de grands noms ne font pas un bon film.

Preuve en est faite une fois de plus avec ce Saturn 3 : entre le couple de scientifiques joués par Kirk Douglas/Farah Fawcett et leur 30 ans d’écart, un Harvey Keitel doublé parce que le réal n’aimait pas son accent et une réalisation aussi molle que possible, le film s’avère être un total échec artistique et critique…à l’exception de sa B.O.

 

En effet elle permet à Bernstein, alors plus forcément en vogue à Hollywood, de revenir à ses amours de jeunesse. Inspiré par un scénario réussi sur le papier le compositeur sort le grand jeu avec finalement peu de moyens en combinant avec métier des styles assez disparates (oui il y a du disco dans le score !).

 

Si l’on excepte un thème principal qui commence comme s’il avait été écrit pour 2001 avant de sombrer dans le n’importe quoi (le disco en question), on appréciera les poussées de cuivres menaçants rythmés par des battements électroniques étranges et très sombres qui sont une exception dans l’œuvre d’un compositeur habitué à développer des pistes utilisés dans ses travaux précédents (l’Onde Marthenot par exemple), l’ambition générale de la partition et une écriture impeccable même si surprenante par moment.

 

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

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16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 10:11

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  PROFESSION DU PERE

 

 

C'est de qui ? Gnaedig adapte Chalandon

 

 

La Couv':

 

Une éducation particulière  /  Profession du Père  Vs.  Le Tambour

 

Déjà croisé dans le coin? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Futuropolis

 

 

 

Une planche:

 

 

Une éducation particulière  /  Profession du Père  Vs.  Le Tambour

 

Ca donne Quoi ? Paris, le début des années 60, dire qu’Emile le jeune héros de Profession du père, n’a pas une enfance facile est un euphémisme.

Le père en question, d’un naturel violent lui raconte, entre deux corrections corsées, être un agent secret de l’OAS et l’oblige à s’entrainer comme un adulte, lui confie des missions aussi surréalistes qu’inutiles et l’empêche même parfois de faire ses devoirs ou de manger, ce qui rend ses résultats scolaires plus qu’aléatoires et donne droit à de nouvelles corrections.

 

Emile comprendra bien plus tard ce qu’il subodorait depuis le début, que son père est un mythomane dangereux et qu’il lui aura pourri son enfance ainsi qu’à sa mère.

 

 Si le style graphique de Sébastien Gnaedig, épuré à la manière parfois d’un Sempé, semble aux antipodes de la dureté du propos de Profession du Père, au départ un roman de Sorj Chalandon- décidément prisé des auteurs BD ces derniers temps puisque, souvenez-vous, nous avons lu Mon Traître par Alary le mois dernier - la distanciation du trait est néanmoins bienvenue,  tant l’histoire de ce pauvre garçon tyrannisé par un père perdu dans ses propres délires et prompt à la violence, est d’un sordide manifeste.

 

Un bel exemple d’adaptation réussie et originale.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :LE TAMBOUR

 

 

C'est de qui ? Maurice Jarre

 

 

La Couv':

 

Une éducation particulière  /  Profession du Père  Vs.  Le Tambour

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Quand on suggère à Volker Schlöndorff de demander à Maurice Jarre de mettre en musique son adaptation du roman Le Tambour, celui-ci est au départ sceptique, le scénario étant des plus atypiques, relativement intimiste alors que Jarre est dans sa période grand spectacle et Oscars qui vont avec.

 

Néanmoins ce serait oublier que le compositeur a une solide formation de batteur et de percussionniste, qu’il a joué dans l’orchestre de Pierre Boulez et ne rechigne pas à employer des instruments et arrangements ethniques –entre autre- dans ses œuvres pour le cinéma si cela lui semble pertinent.

 

Fort de son expérience pour la scène, avec Jean Vilar notamment, Jarre  laisse libre cours ici à son imagination débordante et sa propension à aller chercher l’inspiration là où on ne l’attend pas. Ainsi son thème d’intro, très rythmique, pour ne pas dire martelé,  tire son origine du folklore Cachoube, une ethnie d’Europe de l’Est tout en faisant électro.

 

En plus d’un piano mécanique quasi dissonant et de percussions, le compositeur introduit une guimbarde aux accents juifs à l’effet surprenant ; on a bien des passages plus classiques avec des thèmes romantiques assez tristes et des variations de valses pour faire couleur locale mais l’ensemble respire la bizarrerie, le malaise et la mélancolie, ambiances qui vont plutôt bien à l’adaptation de Profession du Père.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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6 mars 2018 2 06 /03 /mars /2018 08:08

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LA DECONFITURE PARTIE 2

 

 

C'est de qui ? P. Rabaté

 

 

La Couv':

 

(Dé) confiture pour les cochons  /  La Déconfiture tome 2  Vs.  Poème pour Orchestre de chambre

 

Déjà croisé chez nous? Oui, sur le précédent.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Futuropolis

 

 

 

Une planche:

 

 

(Dé) confiture pour les cochons  /  La Déconfiture tome 2  Vs.  Poème pour Orchestre de chambre

 

Ca donne Quoi ? Cassegrain, notre vaincu « sans avoir tiré un coup de fusil » se retrouve avec nombre de ses malheureux camarades à marcher vers le pays de l’ennemi.

On échange des impressions, des souvenirs et des regrets ; on lutte contre l’envie de crier au vainqueur toute sa rancœur…et puis on s’évade !

 

Dans l’esprit d’un Audiard, l’auteur soigne ses répliques et dialogues même si certains font peut être parfois un peu trop écrits, son histoire, toujours entre le tragique et le comique, sonne très juste.

 

Avec un trait toujours aussi fort dans le rendu des expressions, dans la gestion des ombres et des trames (sur des scènes de nuit au rendu saisissant), Rabaté n’est pas en reste coté graphisme, livrant son scénario touchant dans un écrin impeccable.

 

Un diptyque très réussi sur un sujet original et fort.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : POEME POUR ORCHESTRE DE CHAMBRE

 

 

C'est de qui ? M. Thiriet

 

 

La Couv':

 

(Dé) confiture pour les cochons  /  La Déconfiture tome 2  Vs.  Poème pour Orchestre de chambre

 

 

Déjà entendu chez B.O BD?Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ?S’il est l’auteur de plus de 150 musiques pour le cinéma, Maurice Thiriet restera surtout célèbre pour avoir co-écrit la bande originale des Enfants du Paradis…et ne pas en avoir tiré crédit, ce dernier étant revenu à Joseph Kosma.

 

Néanmoins la carrière de Thiriet, que ce soit pour le grand écran, la scène ou dans le répertoire classique, est un vivier de choses aussi réussies qu’étonnantes parfois.

 

J’en prends à témoin ce poème, écrit en 36, et qui déjà, alors qu’il débute au cinéma, est une œuvre à la force descriptive manifeste, avec ses cordes sinueuses et ses vents en écho, le tout guidé par un piano saccadé en fond.

 

La mélodie hypnotise littéralement l’auditeur, accompagnant ici la marche interminable de nos soldats infortunés mais également l’étrangeté de leur cavale et l’implacable conclusion.

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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2 janvier 2018 2 02 /01 /janvier /2018 17:39

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : LE SUAIRE

 

 

C'est de qui ? Liberge, Prieur, Mordillat.

 

 

La Couv':

 

Tissu saint?  /  Le Suaire  Vs.  La Passion de Jeanne D'Arc

 

 

Déjà lu chez nous? Oui pour Liberge.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Futuropolis.

 

 

 

Une planche:

 

 

Tissu saint?  /  Le Suaire  Vs.  La Passion de Jeanne D'Arc

 

 

 

Ca donne Quoi ? A l’aube de l’an 2000, athée convaincu, j’ai eu l’occasion de lire un ouvrage intelligemment intitulé Jésus contre Jésus, qui proposait une vision originale du mythe de Jésus, écrit par Gérard Mordillat, et Jérôme Prieur, qui, ensemble ou séparément, en littérature comme à l’écran, ont ensuite continué leurs analyses et travaux sur le sujet.

 

Cette nouvelle année débute avec leur premier scénario commun de bande dessinée, le Suaire, qui, sur la trame d’une histoire d’amour  à travers les époques, évoque, vous vous en doutiez, la religion, la croyance et ce que les hommes sont prêts à faire pour.

 

Ce premier volet se déroule en 1537 en Champagne où un homme d’église va tromper son monde en présentant un faux suaire au peuple afin de récolter des oboles pour la construction d’une église, avec la complicité forcée de Lucie, une jeune religieuse tourmentée par son amour interdit pour son cousin, évèque de Troyes.

C’est ce triangle amoureux que nous retrouverons dans les deux prochains albums se déroulant dans des lieux et époques différents.

 

Tissu saint?  /  Le Suaire  Vs.  La Passion de Jeanne D'Arc

 

Le suaire de Turin, figure scénaristique centrale de la trilogie,  avait déjà fait l’objet d’un album concept, Trois Christs (lire la chronique musicale ici) qui interrogeait le lecteur sur la véracité de la relique et son pouvoir de suggestion.

 

Ici les auteurs ont choisi le parti pris de présenter le linceul comme un faux (ce qu’il est comme la datation au Carbone 14 l’a prouvé) préférant avec subtilité s’intéresser aux relations des hommes avec la religion, l’amour et le pouvoir.

 

Au dessin on retrouve un Eric Liberge diablement ( !) inspiré par son sujet qui livre un travail en noir et blanc remarquable que ce soit dans le soucis du détail de décors foisonnants, de paysages enneigés saisissants ou encore de personnages très expressifs qui n’ont plus du tout ce petit rien de figé photo-réaliste que l’on pouvait trouver dans les albums de « jeunesse » (il faudra un jour que je termine Tonnerre Rampant d’ailleurs !).

Son trait est probablement le meilleur vecteur que pouvaient espérer les scénaristes pour ce premier tome fort.

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? VOICES OF LIGHT

 

 

C'est de Qui ?  R. Einhorn

 

 

La couv' 

 

Tissu saint?  /  Le Suaire  Vs.  La Passion de Jeanne D'Arc

 

 

Déjà entendu sur B.O BD? Non.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? A l’époque de la sortie du Jeanne d’Arc de Dreyer les musiques de films étaient jouées en direct dans les salles lors des projections, la version de la vie (et de la mort) de la Pucelle par le réal’ Danois n’en n’avait donc pas de définitive même si, par exemple, une partition écrite par Leo Pouget et Victor Alix accompagnait la diffusion parisienne.

 

Dreyer n’en n’était cependant pas amateur et ne réussit jamais à se décider sur une version définitive malgré pas mal de propositions.

 

Comme on l’a vu déjà par le passe chez nous, pas mal de compositeurs du siècle dernier ont donné leurs versions de B.O pour des films d’avant l’âge du parlant.

 

La Passion de Jeanne D’Arc ne déroge pas à la règle avec cette œuvre par l’américain Richard Einhorn qui, dans les années 80, cherchait un sujet religieux et se vit conseiller l’histoire de Jeanne d’Arc, ses recherches l’amenèrent à visionner le film de Dreyer auquel il décidé de consacrer sa partition.

 

Auteur d’une poignée de B.O de films d’horreur de seconde zone entre 77 et 89 le compositeur, qui a pas mal touché aussi à l’électro (d’époque n’est ce pas), joue ici dans une catégorie bien supérieure puisqu’il s’inspire notamment de manuscrits anciens datant du moyen âge.

Le livret, pour soliste féminine, chœurs et orchestre a rencontré un vif succès lors de projections publiques et sa nature éthérée et solennelle se marie assez bien avec ce Suaire, premier du nom.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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9 août 2017 3 09 /08 /août /2017 13:32

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : URBAN 4

 

 

C'est de qui ? Luc Brunschwig – Roberto Ricci – Manolo Linares

 

 

La Couv':

 

Le jeu… ou la vie? /  Urban 4 Vs. eXistenZ

 

Déjà croisés sur B.O BD? oui

 

 

C’est édité chez qui ? Futuropolis

 

 

Une planche:

 

Le jeu… ou la vie? /  Urban 4 Vs. eXistenZ

 

 

 

Ça donne Quoi ?  Dans ce tome, les auteurs nous offrent quelques clés de leur monde avec un retour aux origines de la création de Monplaisir. Grâce à son accès autorisé aux archives, Zach, même aux arrêts à son hôtel, va découvrir beaucoup de choses… et le lecteur aussi.

 

Que dire de ce tome sinon que le puzzle se met en place pièce après pièce et nous promet une fin explosive dans le tome 5.

 

Côté graphismes, rien à dire de plus de plus que dans le passé : dessins superbes, monde fantastique et colorisation intelligente.

 

Il y a au moins 2 points qui m'interpellent dans cette série :

  • Le choix d'utiliser partiellement le monde d'Alice aux pays des merveilles créé par Lewis Carroll avec comme personnage principal un mélange du lapin blanc et du lièvre de Mars, le 1e pour le côté officiel et le 2e pour la folie. Ici Alice est à la fois une copie du modèle créé par John Tenniel (voir ci-dessous) et une machine… mais physiquement ce n'est plus une petite fille malgré la robe bleue et le tablier blanc!

 

Le jeu… ou la vie? /  Urban 4 Vs. eXistenZ

 

  • La personnalité de Zach me rappelle plusieurs héros des romans de Philip K. Dick. Souvent ces "héros" sont dépassés par les évènements auxquels ils sont associés et plus entraînés par l'action que meneurs. Au risque de peiner ceux qui ne connaissent que le film Blade Runner, Rick Deckard est aussi dans cette situation dans le roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques?. Ce roman, en particulier, semble avoir partiellement servi de modèle à la série Urban (Terre partiellement dévastée et colonies sur des planètes lointaines où les humains triment pour presque rien).

 

J'attends avec impatience le tome 5… comme beaucoup de lecteurs! (idem! -Fab.)

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? eXistenZ 

 

 

C'est de Qui ?  Howard Shore

 

 

La couv'

 

Le jeu… ou la vie? /  Urban 4 Vs. eXistenZ

 

 

Déjà entendu chez nous? oui

 

 

On peut écouter?

 

 

Ça donne Quoi ? Inutile de présenter Howard Shore qui a une filmographie tellement longue que l'on pourrait puiser dedans plus souvent encore que nous ne le faisons déjà.

C'est un compositeur qui sait passer de la pure angoisse (limite horreur) à la franche gaieté en passant par la rêverie. Et il compose aussi en dehors du cinéma : par exemple, son concerto pour violoncelle : Mythic Gardens.

 

Ici, il a écrit une musique lancinante et pesante pour accompagner un monde glauque et sombre. La musique d'un film où l'on ne sait plus si l'on est dans un jeu ou dans la réalité pour accompagner parfaitement un album où réalité et jeu sont liés.

 

Un morceau qui instillera un rien d'angoisse au lecteur pour lui mettre encore un peu plus les nerfs à vif.

 

 

 

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Une chronique de Gen

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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