23 septembre 2016 5 23 /09 /septembre /2016 15:18

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : LOUVE. LA REINE DES ALFES NOIRS.

 


C'est de qui : Yann & Surzhenko

 

 

La Couv':

Les chiens ne font pas des louves  /  Louve La reine des alfes noirs  Vs.  Fable The Journey

 

Déjà lus sur B.O BD ? Oui, les deux.

 

 

C’est édité par ? Le Lombard

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Les caractères antagonistes de la mère et la fille font des étincelles chez les Aegirsson, et l’absence de leur héros de mari/père n’est clairement pas vécue de la même manière. Ainsi si la blonde Aaricia s’est résignée à attendre l’hypothétique retour du héros, la brune Louve, préado en pleine rébellion, ne supporte plus cette interminable attente et fugue.

 

Son périple sera de courte durée puisqu’elle va devoir voler au secours du peuple nain, asservi par les alfes noirs qui fomentent le noir dessein de trancher les racines d’Yggdrasil et provoquer ainsi Ragnarök et autres joyeusetés.

De retours inattendus en épreuves héroïques, notre jeune guerrière à la double personnalité aura fort à faire !

 

Avec cet avant-dernier tome de la série dérivée de Thorgal (si l’on en croit la frise en fin d’album) Yann, fidèle à sa ligne directrice, continue de faire intervenir des figures plus ou moins marquantes de la séri en préparant ce qui semble s’annoncer comme de sacrées retrouvailles de la petite famille…à suivre.

 

 

 

 

LA MUSIQUE   

 

 

 

C'est Quoi ? FABLE. THE JOURNEY

 

 

C'est de Qui ? R. Shaw

 

 

La couv'

 

 

Déjà entendu par ici? Oui.

 

 

On peut écouter ?   

 

 

 

Ça donne quoi? : Compositeur de quelques uns des chapitres de cette saga vidéo ludique déclinée sur Xbox et ordinateurs, Shaw s’est semble t-il bien amusé avec ce Journey puisqu’il n’a pas hésité à utiliser les modes myxolydiens pour l’atmosphère sombre de certains passages et une grande variété de percussions et autres instruments traditionnels du monde entier pour le coté folklorique du jeu.

 

Contrairement aux précédents épisodes, ce Fable est plus axé action et la bande son s’en ressent, si les plages ambiantes sont toujours là (toujours aussi travaillées et mélodiques), on a droit également à un peu plus de pistes typiquement fantasy qui ne sont pas sans faire penser à quelques longs métrages du genre, que ce soit au niveau de l’écriture ou de la production.

 

Au final une fois encore nous voilà en présence d’une B.O de jeu vidéo qui n’a pas grand-chose à envier à celles de cinéma et est un véritable atout pour ce nouveau tome de Louve.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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23 septembre 2016 5 23 /09 /septembre /2016 10:05

 

 

 

 

 

LA BD:

 


C'est quoi : MONSTER CLUB 2. DECAPODES ET VIEILLES LANTERNES.

 


C'est de qui : Masbou & Faw

 

 

La Couv':

La deuxième règle du Monster Club...  /  Monster Club 2  Vs.  The Body Snatcher

Déjà croisé sur le site? Le scénariste oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Trois ans après un tome 1 très sympa, voici la suite des aventures de nos intrépides aventuriers chasseurs de bestioles chimériques et autre curiosités.

 

Exit Leprévost, le dessinateur du précédent, parti vers des cieux plus cléments, remplacé par Faw qui, s’il s’en sort plutôt pas trop mal, a parfois du mal à faire oublier son prédécesseur. Niveau scénar’ on retrouve nos deux clubs de Cryptozoologues toujours aussi prompts à se lancer à la chasse aux créatures fantastiques ; qui vont explorer les fonds marins sur la trace d’un calamar géant.

 

Hommage à Jules Verne et son Capitaine Némo assumé, avec toujours un certain humour, cette nouvelle aventure est néanmoins un peu en deçà de la précédente et ce malgré un rythme bien mené et une narration en parallèle originale.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? THE BODY SNATCHER

 

 

C'est de Qui ? Roy Webb

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu dans le coin? Yep

 

 

On peut écouter? Avec une palanquée de musiques de films à son actif, (il lui est arrivé d’en livrer jusqu’à 20 certaines années !) Roy Webb s’est clairement illustré dans tous les genres ou presque. C’est bien simple, si vous tombez sur une série B datant des décennies 40 ou 50 il y a de fortes chances que la B.O soit signée de lui.

 

Pour cette adaptation de Stevenson avec les mythiques Bala Lugosi et Boris Karloff, dirigés par Robert Wise (sacré trio tout de même !), il fait ce qu’il sait faire de mieux : de la musique toute dédiée aux images qui sait se faire la plus discrète possible tout en étant juste indispensable à l’ambiance du film.

 

Entre inspiration harmonique qui semble provenir directement des impressionnistes, contrepoints surprenants dans le registre et couches complexes aux harmonies recherchées très avant gardiste en regard de ce qui pouvait se faire à l’époque, le travail de Webb est probablement aussi remarquable que sous-estimé et mérite d’être écoutés seul pour être apprécié à sa juste valeur.

 

Seuls, ou avec un album comme ce Monster Club second du nom  à qui il fait beaucoup de bien et dont il rattrape un peu la relative déconvenue.

 

 

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22 septembre 2016 4 22 /09 /septembre /2016 16:11

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : BLACKFURY

 


C'est de qui : S. Goddard & Henscher

 

 

La Couv':

 Le futur du Super Héros ?  /  BlackFury  Vs.  I Robot

Déjà croisé sur le site? Oui pour Henscher

 

 

C’est édité chez ? Ankama

 

 

Une planche:

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Ne vous fiez pas (entièrement du moins) à la couverture de ce premier tome de Blackfury, vous n’êtes pas en présence d’une énième BD de super-héros lambda.

 

Si le personnage qui donne son titre à l’album est effectivement un être doté de pouvoirs surhumains, il évolue dans un univers futuriste, sur une autre planète, dans une réalité parallèle. Khatarsis, la planète aux huit continents, est dominée d’une main de fer par la presciente impératrice Meisha, secondée plus ou moins contre leur volonté par une assemblée de dirigeants aussi corrompus que peu fiables.

 

Blackfury, aidé par sa dulcinée Sky, oeuvrent pour une organisation supposée lutter contre les méfaits de l’empire, mais, en coulisses, le bal des alliances et des traitrises bat son plein et nos deux héros se retrouvent être les pions non consentants d’un jeu d’échec dangereux.

 

 

Nous sommes donc clairement dans un univers de SF aussi maîtrisé qu’original, à l’univers graphique résolument actuel à la croisée des chemins entre le manga, le franco-belge et le comics avec des réminiscences de vieilles séries animées cultes.

 

Stéphane Goddard, touche à tout doué, vient au 9° Art avec un premier album (écrit avec l’aide d’Henscher au scénario) des plus prometteur !

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi? I ROBOT

 

 

C'est de Qui ? M. Beltrami

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu sur B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Trop librement adapté de textes d’Asimov, et bizarrement réalisé sans grand enthousiasme par un Alex Proyas impersonnel (probablement étouffé par la star du film et, vu l’argent en jeu –le placement de produits dans le film est tout bonnement hallucinant- par la prod’) I Robot reste un film, dans la lignée de Minority Report, de SF au suspense soutenu, où tout va très vite et où les scènes d’action prennent bien souvent le pas sur le reste.

 

C’est sans trop de surprises que Marco Beltrami, habitué aux scores d’épouvante et d’action, met tout son cœur à balancer la sauce sur les courses poursuites et autres poursuites tout court, à grands coup de rythmiques marteau piqueur et de cuivres explosifs, si le thème principal et celui des I.A sont plutôt sombres, l’ensemble souffre assez cruellement d’un manque d’inventivité manifeste et fait regretter le limogeage de Trevor Jones, initialement en charge de la musique de Proyas.

 

 Le travail de Beltrami n’aide évidemment pas à alléger le scénario mais se révélant assez adapté à l’univers du premier volet de Blackfury.

 

 

 

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19 septembre 2016 1 19 /09 /septembre /2016 16:02

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : SAINT BARTHELEMY. SAUVETERRE.

 


C'est de qui : Stalner & Boisserie

 

 

La Couv':

La religion ensanglantée  /  Saint Barthélémy  Vs.  Borgia

Déjà croisé chez nous ? Oui pour l'un comme pour l'autre

 

 

C’est édité par ? Les Arènes

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Raconter la grande Histoire en utilisant une  « petite » est un procédé parfois payant s’il est bien pensé. C’est le cas de cette nouvelle série qui prend pour fond le massacre de triste renommée qui, en août 1572 vit Paris être mis à feu et à sang par les catholiques et qui mènera à la mort de près de 2500 protestants.

 

On y suit la destinée du jeune Elie, de son domaine de Sauveterre, attaqué par des soldats, à la cour d’Henri de Navarre. Les dix années qui séparent ces deux époques, le jeune homme les passe à guerroyer dans d’incessants conflits religieux qui aboutissent au rapprochement des deux religions.

 

Rapprochement bien éphémère hélas et l’album se conclut sur la sinistre nuit de la Saint Barthélémy, en attendant ses conséquences dans le suivant.

 

Scénariste chevronné dans bien des domaines, Boisserie aborde son sujet avec métier et ménage son intrigue sans sacrifier au souci de reconstitution historique, les protagonistes sont tous là, de La Médicis à De Guise en passant par Coligny et Margot. On pense bien entendu –notamment dans le passage où notre héros est conduit dans Paris par une jeune femme-  au film de Chéreau à qui l’album tient la dragée haute, mais également aux échos que cette période de notre Histoire trouve encore aujourd’hui.

 

Coté graphisme Stalner assure sa partie avec talent, que ce soit dans les décors pointus ou sur les expressions des personnages on sent qu’il prend plaisir à travailler sur le genre.

 

 

 

 

LA MUSIQUE  

 

 

 

C'est Quoi ? BORGIA

 

 

C'est de Qui ? C. Morin

 

 

La couv'

 

 

Déjà vu chez nous ? Bizarrement il semblerait que non.

 

 

On peut écouter ?   

 

 

Ça donne quoi? : Crée par Tom « Oz » Fontana, cette série internationale sur la famille  sanglante (plus réussie à mon goût que l’autre, celle avec Jeremy Irons) a plus d’un atout dans la manche, et son compositeur n’est pas le moindre.

 

Cyril Morin a été choisi parmi plusieurs de ses confrères grace à sa capacité à mélanger musiques d’époque et orchestration moderne, le compositeur a effectué pas mal de recherches et s’est inspiré autant des rushes de tournage que des personnages de la série (n’hésitant pas à utiliser la guitare par exemple pour le thème de Rodrigo Borgia, d’origine espagnole).

 

L’ensemble, interprété par un orchestre symphonique sonne aussi majestueux que sombre, très actuel, la présence de mélodies ou d’instrumentation historique restant finalement fort en deça.

On  rapprochera d’ailleurs plus cette B.O de celles de films d’action historique récents dont Hollywood a le secret voire même de jeux vidéos comme Assassin Creed.

 

La multitude de pistes et d’évolution de thèmes fait de la musique de Borgia un vivier d’inspiration pour la lecture de Saint Barthélémy.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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16 septembre 2016 5 16 /09 /septembre /2016 14:34

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : LA GESTE DES CHEVALIERS DRAGONS

 


C'est de qui : Ange, toute une flopée de dessinateurs, et S. Paitreau à la colo

 

 

 

En guise de première partie de conclusion (si, si, promis!) à cette saga de l'été, je voudrais revenir sur quelques points qui sont soit importants pour la lecture des albums déjà publiés ou pour les prochains, soit curieux (erreurs des auteurs ou mauvaises lectures et/ou incompréhensions de ma part).

 

Importants tout au long de la série :

 

  • Les dragons : il n'y a pas un seul modèle de dragon. L'imaginaire de chaque dessinateur y est sans doute pour beaucoup. Ailé ou non, cracheur de flammes ou non, cornu ou pas, avec ou sans crête, ces charmantes bestioles vont du lézard surgonflé au gigantesque cauchemar volant à 6 yeux en passant par le yong coréen. Un point est apparu rapidement dans l'album 13 : les dragons apparaissent le long de lignes sur la carte (des méridiens du monde?)… Il ne semble pas avoir été repris par Ange depuis.

 

 

 

 

 

 

  • Le Veill : cette aura des dragons qui contamine leur entourage et grandit en force avec la puissance de la bête. Personne ne sait vraiment comment agit le Veill : certains êtres sont touchés immédiatement, d'autres après une longue durée; certains êtres sont touchés physiquement, d'autres mentalement ou les 2 ensemble.

  • La virginité des chevaliers dragons : seules les vierges ne sont pas touchées par le Veill et peuvent approcher des dragons… bien que la proximité des dragons puisse leur provoquer des cauchemars (le plus souvent des réminiscences du passé).

  • Les épées : seules les armes faites en écailles de dragon ou dans un métal créé par le Veill peuvent traverser la carapace des dragons. 3 armes historiques ont été faites avec le premier métal trouvé : 2 épées et 1 hache. Une épée peut être transmise de chevalier à chevalier. Mais quand l'une d'elle meurt face à un dragon, ses compagnes marquent sa tombe avec son épée ou l'incinère avec.

 

 

 

  • La politique : officiellement, l'ordre ne se mêle pas de politique, mais en réalité celle-ci est omniprésente. De plus comme le dit Oris dans le tome 2 : "un acte public, quel qu'il soit, est toujours politique." Ce qui explique l'hostilité de l'ordre religieux d'Aman ou de certains dirigeants à diverses époques envers l'ordre.

  • La corruption : elle existe un peu partout (ordres religieux, dirigeants ou fonctionnaires des cités). Côté ordre des chevaliers dragons, il y a beaucoup d'hypocrisie : les chevaliers ont interdiction d'accepter des dons d'argent mais elles peuvent recevoir des cadeaux "symboliques" comme vêtements, armes, denrées à manger ou à boire… à condition que cela ne soit pas trop voyant auquel cas elles devront tout donner au trésor de l'ordre. Comme le dit la très vieille Oris dans le tome19 : "La prochaine fois, elles n'auront qu'à mieux dissimuler leurs bêtises…"

 

 

 

 

  • La sexualité : elle est sous-jacente plus d'une fois dans la série. D'abord au sein de l'ordre : soit par des pratiques hétérosexuelles protégeant la virginité (voir Eléanor dans le tome 19: "Rien en-dessous de la ceinture"), soit par des pratiques homosexuelles plus ou moins cachées. Hors de l'ordre: mariages forcés, polygamies, viols, dons d'êtres humains… reviennent plus d'une fois dans les albums.

 

 

 

  • La misogynie : mis à part les chevaliers dragons, la position des femmes n'est pas vraiment enviable dans la plupart des lieux rencontrés dans la série. Les prêtres d'Aman maintiennent des règles tenant la femme en position de faiblesse vis-à-vis des hommes. Le mariage les met sous la tutelle de leur époux après celles de leurs pères ou leurs frères. Dans beaucoup de villes, les femmes doivent avoir une tenue chaste et décente (comportement et vêtements). Mais, curieusement, Messara a une impératrice dirigeant la partie ouest du monde au moment de la guerre des Sardes… Comme disait La Fontaine dans la fable "Les animaux malades de la peste" : "Selon que vous serez puissant ou misérable, / Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir."

  • Les sciences : le monde des chevaliers dragons est dans un contexte plutôt médiéval où les études scientifiques ne semblent pas être faites au grand jour (voir Hassan dans le tome 9 et les allusions faites à ses écrits dans les tomes 13 et 19). Seule la cartographie du monde semble être couramment pratiquée (même si les auteurs ne nous ont pas encore donné une carte du monde). L'utilisation de tisanes ou drogues sans doute issues des plantes est utilisée pour soigner et sans doute aussi des onguents ou cataplasmes.

 

 

 

  • Les arts et artisanats : le travail des métaux ou des tissus ou du verre, la fabrication du papier, la construction de bâtiments, la fabrication de meubles ou de bijoux… sont florissants et ont générés quelques merveilles. Des artistes réputés sculptent, peignent ou, sans doute, composent (plus difficile à représenter en BD!)

  • La magie : elle est sous-jacente dans certains albums comme le 1e où la ville est protégée des chutes d'eau par un sort si l'on en croit les prêtres d'Aman. Ellys peut devenir enceinte grâce à un collier magique dans le tome 12. Le fonctionnement des bateaux volants, évoqué dans le tome 19, est lié à la magie des routes de pierres rouges qu'ils sont obligés de suivre. Sans doute, une persistance des pratiques religieuse et magiques des Nauris du tome 6. Le capitaine du vaisseau résume ainsi : "Vous ne savez pas pourquoi les dragons apparaissent… et nous ignorons pourquoi nos vaisseaux volent."

 

 

 

 

  • Les sardes : ce peuple de pillards nomades vivant dans le désert est cité quelques fois avant d'apparaître dans le tome 11 et d'être en permanence soit physiquement, soit en citation dans d'autres tomes puisque ce sont les ennemis de l'empire de Messara pour la guerre de 1000 ans.

  • La liste n'est sans doute par complète. À chacun de rajouter ses points marquants manquants.

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Nous avons eu la chance de pouvoir échanger avec le scénariste Ange (la partie féminine du duo) et voici ses commentaires et éclaircissements :

 

 

 

 

"Analyse extrêmement intéressante et complète ! Merci Gen !

 

 

J’en profite pour rajouter quelques points qui intéresseront peut-être les Nerds de la Geste. ;)

 

 

L’univers de la Geste s’étale sur 12 000 ans environ, de l’histoire de « La Première », à l’époque actuelle. L’époque actuelle, dans la Geste, évolue constamment : elle correspond à l’album le plus avancé chronologiquement dans notre histoire. Pour l’instant, « l’époque actuelle » est la Guerre des Sardes ; il n’y a rien de publié qui se passe « après »… cela va changer bien sûr.

 

Dans les pages de garde des albums, tu trouveras maintenant les histoires classées par ordre chronologique, donc de « La Première » (- 11 000 ans) à « Naissance d’un Empire », + 628 dans notre chronologie non officielle.

 

L’an zéro correspond au premier album de la Geste.

 

Il y plusieurs époques dans notre série :

 

- D’abord, l’avant premier tome... La préhistoire (avec « La Première »), la création de l’Ordre des Chevaliers Dragon (dont on voit la légende dans « La Faucheuse d’Ishtar », et ses débuts difficiles (illustrés dans « Par delà les Montagnes »). Au moment de la création de l’Ordre, Messara est une petite ville, dirigée par un petit roi. Mais la montée en puissance de l’Ordre des Chevaliers Dragons, dont le premier Ordre est installé à Messara, donne à la cité l’impulsion pour devenir une puissance militaire… puis un Empire.

 

 

 

 

 

 

 

- Ensuite vient « notre époque narrative numéro un ». C’est l’an zéro de notre chronologie non officielle, l’époque de « Jaïna » (le tome 1), la première époque où nous nous sommes arrêtés. L’époque classique, l’âge d’or de l’Ordre des Chevaliers Dragons. Là, nous avons écrits toute une série d’albums dont les histoires s’enchevêtrent sur une période de soixante ans environ… (« Brisken », « Aveugles », « Jaïna », « Akanah », «Le Pays de Non Vie », « les Jardins du Palais »). C’est l’époque de la bataille de Brisken et de ses conséquences, ce sont les histoires de Jaïna, d’Ellys, d’Akanah et d’Eléanor.

Et d’Oris qui est le Chevalier Dragon qu’on voit le plus dans la Geste. Oris apparaît à peu près dans tous les albums de cette époque, à des âges divers. C’est notre Chevalier préféré !

 

Un Empereur, celui qui a trahi les Chevaliers à Brisken, est à la tête de l’Empire de Messara, qui sera ensuite nommé simplement « l’Empire », puis « L’Empire d’Occident » après la scission.

 

- Ensuite… six cent ans passent. Certains albums non reliés aux autres, comme « La Déesse », « La Porte du Nord », « Revoir le Soleil », sont placés entre les deux époques majeures.

 

- Puis vient notre « époque narrative numéro deux », celle de la Guerre des Sardes. Là encore nous nous arrêtons pour toute une série d’albums dont les histoires s’enchevêtrent sur une période de cinquante ans. « La Guerre des Sardes » bien sûr, mais aussi « Toutes les Mille et Une Lunes », « La Mer Close », « L’Ennemi », « Vers la Lumière » « Naissance d’un Empire », et même certaines parties de « La Première » qui montrent Amarelle enfant.

 

Oris était le personnage clé de la première période narrative, Amarelle est le personnage clé de cette période ci. C’est le moment du schisme, et de la séparation de l’Ordre des Chevaliers Dragons en deux organisations rivales : l’Ordre des Chevaliers Dragons d’Orient et l’Ordre des Chevaliers Dragons d’Occident… qui vont se haïr et se combattre. Et il y a maintenant deux Empires. L’empire d’Occident (l’ancien Empire) est dirigé par une femme, Helsana.

 

Pour l’instant, la chronologie s’arrête là – il n’y a pas d’album publié qui se déroule après la mort d’Amarelle. Mais deux d’entre eux sont en cours de réalisation.

 

 

 

 

 

 

Tout cela pour dire que certaines des différences culturelles entre les albums de La Geste des Chevaliers Dragons sont des différences d’époques. En 12 000 ans, beaucoup de choses changent, et même en six cents.

Nous faisons bien attention à faire évoluer les rituels, les habitudes et les traditions… il ne serait pas crédible que deux Ordres séparés de mille kilomètres et de sept cent ans aient les mêmes habitudes.

 

Et quant aux femmes (bien vu !), en l’an – 400 (« Par delà les Montagnes ») elles n’ont pas le droit d’entrer dans les auberges non accompagnées, en l’an zéro c’est un Empereur sur le trône et les femmes commencent à se battre pour leurs droits (la Comtesse de Cressay dans « Aveugles ») et six cent ans plus tard, une femme est impératrice.

 

La magie existe en effet mais elle est légère, et parfois, elle n’est qu’un mensonge. Comme le collier qui permet à Ellys de tomber enceinte dans le Tome 12. (Ne le répétez pas, mais la voyante n’a fait qu’un peu de travail psychologique…)"

 

 

 

 

2e partie de cette conclusion à paraître en début de semaine prochaine.

 

 

 

 

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Une chronique de Gen, commentée par Ange

 

 

 

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