LA BD:
C'est quoi : LE CHATEAU MAUDIT.
C'est de qui : Charlier et Paape.
La Couv':
Déjà croisé sur le site? Oui pour Charlier
Une planche:
Ca donne Quoi ? J'ai été plus qu'étonné à la lecture de ce troisième tome des aventures de Valhardi dessiné par Paape et scénarisé par Charlier de l'"Esprit tintin" qui règne sur l'album. Outre le côté très propre et dévoué du personnage principal (qui donne même des ordres à la police!) son camarade à l'injure fleurie facile fait évidement penser au Capitaine Haddock.
L'intrigue, si amusante, emprunte à quelques classiques (on pense par instants au Chien des Baskerville de Doyle, au Dracula de Stoker et même à la Marque du Vampire de Browning) et est surtout cousue de fil blanc puisque dès la page 18 on a découvert le pot aux roses.
Il reste néanmoins un côté classique old-school agréable même si ce Château Maudit ne m'a pas forcément donné envie de découvrir plus avant le reste de la série.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? LE MONOCLE RIT JAUNE
C'est de Qui ? M. Magne
La couv'
Déjà entendu chez nous? Oui
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Si Michel Magne est un peu l’un des incontournables de toute une époque du cinéma français –du Singe en hiver à Fantomas en passant évidement par la série des Angélique, il ne faut pas oublier qu’il a également été un amateur de musique expérimentale, et qu’il a même crée son propre style baptisé musique tachiste, comparant les touches de musiques qu’il apposait de çi de là sur ses compositions aux esais de couleur en peinture.
Cela étant c’est assez peu transparent je vous l’accorde dans ses travaux pour le grand écran. La B.O du Monocle rit Jaune, en 64, est clairement axée jazzy, dans la mouvance des combo de gens comme Miles Davis, John Coltrane ou encore Dave Brubeck. Des compositions très soignées, pas forcément d’une folle originalité mais « propres » et bien pensées, tour de force d’autant plus notable que Magne n’est pas particulièrement connu pour avoir œuvré dans le genre.
De la musique old-school, qui manque peut être parfois de moments de suspense pur pour ce troisième Valhardi, mais qui reste très classe.
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Une chronique de Fab