11 septembre 2017 1 11 /09 /septembre /2017 07:41

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  INFINTY 8. LE JOUR DE L’APOCALYPSE.

 

 

C'est de qui ? Mourier, Trondheim et De Felici.

 

 

La Couv':

 

Infinty 8. Le Jour de l'Apocalypse  Vs.  Not of this earth

 

 

Déjà croisé dans le coin? Oui pour Trondheim

 

 

 

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres

 

 

 

Un visuel:

 

 

Infinty 8. Le Jour de l'Apocalypse  Vs.  Not of this earth

 

 

Ca donne Quoi ? Cinquième reboot pour l’Infinty 8 et voilà qu’arrivent…les zombies !

On le sait, les morts vivants ont la côte depuis quelques années, ne serait-ce que dans les succès TV actuels, de l’adaptation du comics The Walking Dead aux Marcheurs Blancs de Game Of Thrones, ou dans pléthore de publications franco-belges, difficile d’échapper à des créatures en putréfaction souvent agressives.

 

Davy Mourier trouvait que ça allait manquer à l’univers d’Infinty 8 et s’est donc dévoué pour en placer dans son scénar…et il a pas lésiné sur le nombre.

 

On sait les bestioles friandes de chair humaine (et plus si affinités !) et la nécropole qui bloque la course du vaisseau est un vivier quasi inépuisable, Ann Ninunta ne sait bientôt plus où donner de la tête entre sa fille à aller chercher à la crèche avant qu’elle ne finisse en zombie, les avances d’un beau lieutenant et, of course, les hordes de morts vivants qui pullulent dans l’Infinty 8 comme au dehors.

 

On en apprend enfin un peu plus sur la nécropole dans ce cinquième volet, plus enlevé que les précédents, avec un retour en force du fun et toujours de l’action quasi non-stop.

 

Aux crayons, l’italien Lorenzo De Felici propose un trait axé comics un rien old school qui n’est parfois pas sans faire penser au style délicieux de Stéphane Fert, qui m’a bien plus emballé que les précédents et m’a clairement réconcilié avec la série concept.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : NOT OF THIS EARTH

 

 

C'est de qui ? R.Stein

 

 

La Couv':

 

Infinty 8. Le Jour de l'Apocalypse  Vs.  Not of this earth

 

Déjà entendu chez B.O BD? Pas mal de fois oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? A l’époque bénie où Roger Corman réalisait et/ou produisait des séries B de genre, la plupart du temps complètement fauchées, qui l’obligeaient à combler le manque de moyens par un débordement d’imagination ; c’est fort souvent au stakhanoviste Ronald Stein qui, dans la lignée de ses congénères italiens de l’époque, écrivait de deux à trois B.O par an en moyenne, que revenait la tâche de mettre tout ça en musique.

 

Là aussi le besoin d’imagination et une certaine « qualité étaient de mises vu qu’il fallait parfois pallier la pauvreté de l’image par une musique des plus suggestives.

 

Le fantastique était l’un des domaines de prédilection de Stein qui, dans la mesure des moyens financiers alloués, avait peu ou prou les mains libres et en profitait au mieux. Entre les percussions omniprésentes dont les schémas  allaient être copiées lors des trois décennies suivantes et l’incursion du clavecin, Not of this earth, avec son histoire d’extra terrestre venu chercher du sang humain pour sauver sa race, a la particularité d’avoir les sons de l’orchestre étouffés sur certaines pistes avant que les cordes se déchainent, prenant l’auditeur par surprise.

 

De la bonne petite B.O à l’ancienne bien délirante sur un tome d’Infinity 8 qui ne l’est pas moins !

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

 

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8 septembre 2017 5 08 /09 /septembre /2017 07:01

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : GOLD STAR MOTHERS

 

 

C'est de qui ? C. Grive & F. Bernard.

 

 

La Couv':

 

Blessures de Guerre  /  Gold Star Mothers  Vs.  The Negro soldier

 

 

Déjà lus chez nous? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt

 

 

 

Une planche:

 

 

Blessures de Guerre  /  Gold Star Mothers  Vs.  The Negro soldier

 

 

 

Ca donne Quoi ? Je dois vous avouer qu’au premier abord je n’étais pas forcément emballé par a lecture de Gold Star Mothers. Le dessin façon nouvelle école, la colo faussement naïve, le sujet même (l’un des voyages en France des mères et femmes de soldats américains morts lors de la Première Guerre Mondiale), j’y suis allé un peu à reculons.

 

Mais je lis de la BD depuis trop longtemps pour m’arrêter à une première impression, et, au fur et à mesure d’une lecture très fluide, il faut reconnaître que Catherine Grive sait provoquer l’émotion, capter et traduire les moments subtils et forts de ce qu’ont du vivre ces pèlerines, leur rapprochement malgré les différences sociales et d’âge, leur rapport au deuil …

 

Le trait de Fred Bernard, inattendu sur un tel sujet, rajoute à l’empathie du scénario, faisant finalement plus penser aux illustrations journalistique d’antan qu’à un énième Sfar ; son style graphique épuré mais expressif que l’on croirait colorié aux crayons, ajoute à l’originalité du titre.

 

Reste après le sujet qui, là par contre, m’a effectivement moins touché même s’il est traité de manière juste et fine.

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? THE NEGRO SOLDIER

 

 

C'est de Qui ?  D. Tiomkin

 

 

La couv' 

 

 

Blessures de Guerre  /  Gold Star Mothers  Vs.  The Negro soldier

 

 

Déjà entendu chez nous? Souvent.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Pour cette série de documentaires de propagande sur la Seconde Guerre Mondiale, produits par Capra et réalisés durant les dernières années du conflit, Dimitri Tiomkin, au faite de sa renommée,  livre une musique aux accents forcément martiaux et à l’élan on ne peut plus patriotique.

 

Si sur le segment The Battle of Russia il cite Tschaikovsky et Rachmaninof, sur The Negro Soldier c’est l’Ode à la joie de ce bon vieux Beethoven qu’il reprend allègrement et n’hésites pas à associer à l’hymne américain et autres gospel traditionnels (le titre du docu vous aura je présume donné un indice sur le sujet).

 

Le résultat musical est évidemment  loin d’être aussi convaincant que ce que Tiomkin a  pu écrire pour le cinéma de fiction mais reste intéressant dans son approche et dans l’unité musicale malgré les styles parfois forts éloignés au départ des matériaux utilisés.

 

L’ambiance décalée et désuète de cette B.O atypique est  intéressant sur Gold Star Mothers.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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7 septembre 2017 4 07 /09 /septembre /2017 15:01

 

 

 

 

 

 

LA BD

 

 

 

 

C'est Quoi ? EL NAKOM

 

 

C'est de Qui ?  Jéronaton

 

 

La couv' 

 

L'Ile de la tentation  /  El Nakom  Vs.  Rapa Nui

 

 

Déjà croisé dans le coin ? Non

 

 

C’est édité par? Le Long Bec

 

 

Une planche :

 

L'Ile de la tentation  /  El Nakom  Vs.  Rapa Nui

 

Ca donne Quoi ? De Danse avec les Loups au Dernier Samouraï en passant par un Homme Nommé Cheval (pour n’en citer que quelques uns), le sujet du héros arrivant au sein d’un groupe dont il n’est pas originaire qui va l’adopter et pour lequel il n’hésitera pas à risquer sa vie a déjà été exploité dans la fiction avec succès.

 

Sauf que le récit narré dans El Nakom est tiré d’une histoire vraie, à savoir celle de Gonzalo, un castillan qui, au début du XVI° siècle,  suite au naufrage de son navire, va rencontrer une tribu d’indigènes dont il va apprendre la langue et les mœurs puis, à l’appel d’un chef voisin menacé par une tribu agressive, enseigner à ses nouveaux amis le maniement d’armes qui leur étaient jusque là inconnues et qui vont leur permettre de défaire leurs assaillants.

En récompense Gonzalo gagne la main de la fille du chef avec qui il a des enfants.

 

Si le photoréalisme du trait m’a quelque peu gêné parfois (mais je suis, vous le savez, assez allergique au procédé), le talent de Jéronaton et sa mise en couleur directe (superbe par moments) a fait passer la pilule sans soucis, surtout que le récit est mené tambour battant et qu’on est complètement immergé dans l’environnement magnifiquement rendu de ce premier tome réussi au cliffhanger qui laisse envisager le pire pour nos héros !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? RAPA NUI

 

 

C'est de Qui ?  S. Copeland

 

 

La couv' 

 

L'Ile de la tentation  /  El Nakom  Vs.  Rapa Nui

 

Déjà entendu chez nous? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Au début des années 90, encore tout auréolé de son succès sur Robin des Bois avec « l’autre » Kevin (les deux homme se retrouveront l’années suivante pour le naufrage de Waterworld) Kevin Reynolds se fait plaisir en tournant ce film sur la guerre civile entre deux tribus de l’Île de Pâques.

 

Si le succès ne sera pas forcément au rendez-vous, le long métrage est loin d’être raté et sa B.O, que l’on doit à l’ex-pote de Sting (non remarquez ils sont peut être toujours potes ?), est à l’avenant.

 

On échappe pas aux rythmiques tribales entrainantes, aux chants et cœurs styles polynésiens, mais le coté folklore s’arrête –heureusement- là, Copeland, suivant peut être le scénario du film, ne cherchant pas à sonner forcément authentique ou historique mais accentuant plus le coté aventure et dramatique du film.

 

En découle un score métissé très correct dans l’ensemble, qui n’est pas , malgré ce que l’on aurait pu redouter, envahi d’effets et autres claviers qui sévissaient encore à l’époque et qui, si peut être un peu pénible sur le long terme de par ses aspects tribaux, est, vous vous en doutez, tout à fait adapté à une histoire comme El Nakom.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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6 septembre 2017 3 06 /09 /septembre /2017 07:13

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

C'est quoi : SAGA VALTA 3.

 

 

C'est de qui ? Dufaux et Aouamri

 

 

La Couv':

 

Royale Saga  /  Saga Valta 3  Vs.  King Arthur

 

Déja lus sur B.O BD?  Oui, ensemble et séparément.

 

 

C’est édité chez qui ? Le Lombard.

 

 

Une planche:

 

Royale Saga  /  Saga Valta 3  Vs.  King Arthur

 

 

Ca donne Quoi ? L’heure de la confrontation est venue entre Valgar et son infâme beau-père. Si, dans un premier temps notre héros est abusé par l’ »amnésie » de son aimée, il n’hésitera pas à aller défier un bard fou pour lever le sortilège.

 

Hélas, comme dans toute grande saga nordique (dont s’inspire avec une certaine inspiration le vétéran Dufaux), le dénouement risque de s’avérer tragique.

 

Cette conclusion arrive enfin et tient les promesses des deux premiers volet ; la conclusion, ouverte, laisse envisager (voire espérer) d’autres histoires qui, si elles sont de la teneur de cette trilogie, seront les bienvenues.

 

La partie graphique, magistrale, n’ayons pas peur des mots, est à la hauteur du bruit et de la fureur de la saga et, dans son dynamisme et sa précision n’est pas sans faire penser aux grands classiques du genre, du Conan de Buscema à La Quête de l’Oiseau du Temps de Loisel qui ne s’y est d’ailleurs pas trompé puisque Mohamed Aouamri est son successeur sur la série mythique.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? KING ARTHUR

 

 

C'est de Qui ? D. Pemberton

 

 

La couv' 

 

Royale Saga  /  Saga Valta 3  Vs.  King Arthur

 

Déjà entendu chez nous? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? On pourra, bien souvent à raison, critiquer le cinéma de Guy Ritchie, ses parti-pris clinquants, sa mise en scène tape à l’œil, son montage plein d’esbrouffe et ses scénarios parfois freestyle ; il faut reconnaître au réal’ de savoir tirer de fort bonnes choses des compositeurs qu’il embauche pour les B.O de ses films.

 

Après avoir prouvé que Nataniel Mechaly était capable d’autre chose que de pondre de la musique aseptisée et bateau pour les sbires de Nounours Besson (Revolver), après avoir réussi à faire passer Hans Zimmer de rouleau compresseur à mélodiste tzigane (le surréaliste Sherlock Holmes et sa suite) ; voici qu’à nouveau, après lui avoir fait revisiter le groove façon Jethro Tull (The Man From U.N.C.L.E), il donne l’occasion à Daniel Pemberton de composer l’un des scores les plus intéressants de 2017, rien que ça !

 

Et pourtant à la base c’était pas gagné vu le film auquel le score en question est destiné. Ce Roi Arthur s’enfonce d’emblée dans le n’importe quoi et accumule ensuite les aberrations scénaristiques au point  qu’il ferait presque passer Besson pour Bergman et on en est même à se demander si Ritchie n’a pas voulu faire une bonne grosse parodie. Mix improbable entre la suite du 300 de Miller et Rock n’ Rolla, le dernier long du réal ferait presque espérer que ce soit effectivement son dernier ... mais nous y reviendrons!

 

Seul élément à garder donc, la partition de Pemberton, qui va chercher des instruments anciens pour les faire sonner rock, qui joue sur les rythmiques via des instruments purement mélodiques (les cordes notamment), n’hésites pas à rajouter des vocalises et autres halètements parfaitement incorporés au reste, le tout sans oublier, of course, de panacher avec des passages épiques dignes du Zimmer sus-cité mais clairement moins pompier.

 

A la croisée des chemins entre l’efficacité d’un Trevor Morris et l’excentricité d’un Jed Kurzel, un mariage entre fantasy basique et modernité décalée hautement recommandable et clairement rafraichissant.

Et vu que Saga Valta est autrement plus réussi que King Arthur, pas étonnant que la fusion des deux média opère aussi bien !

 

 

 

 

 

 

 

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4 septembre 2017 1 04 /09 /septembre /2017 08:31

 

 

Et oui, vous ne rêvez pas chers lecteurs, première surprise de cette rentrée 2017, c'est bien le retour de l'enfant prodigue dans le giron de B.O BD!

 

 

Jet nous livre une chronique sans langue de bois (ni musique, et ça ce sera SA rubrique dorénavant) d'une série des plus à part:

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : DEMON

 

 

C'est de qui ?   J. Shiga

 

 

La Couv':

 

La Chronique sans Musique de Tonton Jet: Demon.

 

 

 

Déjà lu sur B.O BD? Oui

 

 

 

C’est édité chez qui ? Cambourakis

 

 

 

Une planche:

 

La Chronique sans Musique de Tonton Jet: Demon.

Ca donne Quoi ? Perdre sa femme et sa fille est un drame que Jimmy Yee n'est plus apte à supporter. Il décide d'en finir avec la vie mais la mort ne veut pas de lui. Quelque soit le moyen utilisé, pendaison, une balle dans la tête ou s'ouvrir les veines, Jimmy revient toujours le lendemain au point de départ...

 

Pas de bol, Jimmy est immortel et est considéré comme un démon. Ce pouvoir particulier va lui servir à découvrir toute la vérité autour de lui et s'échapper des flics de toute la planète dont il est devenu l'ennemi public numéro 1.
 
Ne comptez pas sur nous pour vous dévoiler la teneur de cette histoire à tiroirs inspirée de Groundhog Day en mode humour noir. Les dessins simplistes de Shiga tout en rondeurs peuvent constituer un obstacle aux plus récalcitrants mais permettent une lisibilité optimale sur les nombreuses situations absurdes mais logiques d'une histoire habile qui reprend même les mécanismes de certains jeux video.
 
Exercice de style et récit haletant, Shiga arrivera t-il à se renouveler sur les 4 tomes annoncés malgré une légère répétitivité ? Réponse bientôt pour l'avant-dernier tome bientôt dans les kiosques.
 
 
 
 
 
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Une chronique de Jet
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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