Allez, y avait longtemps, un petit cycle BD X ce week-end avec des choses variées et originales (comme d'hab' me direz-vous!)
LA BD:
C'est quoi : LA VILLA S.
C'est de qui ? Cossé
La Couv':
Déjà lu sur le site? Non
Une planche:
Ca donne Quoi ? Un privé qui n’arrêtes pas de faire des rêves érotiques est engagé par une jeune femme, gardienne de la villa d’un sculpteur célèbre où deux familles mafieuses se réunissent le temps d’un week-end.
La mission de notre héros est de découvrir si un jeune homme et une jeune femme de chacun des familles entretiennent une relation interdite.
On l’a déjà dit, le cul, si y a un scénar, si tenu soit-il, c’est tout de même bien plus sympa.
Sur ce pitch de départ mélangeant Roméo et Juliette et les films de De Palma (lui-même gros pompeur –sans jeu de mots indécents n’est ce pas- d’Hitchcock) Antoine Cosset livre une variation érotico-artistique bien menée, dans un style graphique délié et poétique sans être prétentieux pour autant.
Alors c’est sur c’est pas de la BD X bien hard comme on a pu en lire chez nous, ça se rapprocherait même plus du tout premier album paru dans la collection BD Cul des Requins Marteaux, mais c’est intriguant, sensuel, sexy et, hormis une fin un peu « ouverte », très sympa à lire.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? LA HORSE
C'est de Qui ? Gainsbourg et Colombier
La couv'
Déjà croisé sur B.O BD?
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? En marge de sa carrière à succès prolifique de parolier et de chanteur, Gainsbourg a également écrit pas mal pour le grand écran, dans des genres assez différents avec une inclinaison pour le noir, sous toutes ses formes (on se souvient que Requiem pour un con est sur la B.O du Pacha par exemple).
Pour La Horse, histoire d’affrontement sanglant entre un propriétaire terrien et une bande de trafiquants de drogues, il capte l’esprit de l’époque –le début des années 1970- qu’il applique au film de suspense dans une alchimie aussi puissante que surprenante.
On peut apprécier ici aussi bien la culture du musicien, son sens de la composition et son talent musical (le passage au banjo au beau milieu du thème principal, juste après un break de batterie des plus funky est une trouvaille détonnante).
Une ambiance à la tension subtile suave pour une BD qui ne l’est pas moins.
---------------
Une Chronique de Fab