9 mai 2018 3 09 /05 /mai /2018 07:10

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  ISLAND. DEUX EX MACHINA.

 

 

C'est de qui ? Mao & Waltch

 

 

La Couv':

 

Lost...kids!  /  Island  Vs.  Jumanji

 

 

Déjà croisés dans le coin? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Bamboo

 

 

 

Une planche:

 

 

Lost...kids!  /  Island  Vs.  Jumanji

 

 

Ca donne Quoi ? A son réveil sur la plage d’une île mystérieuse Alex n’a qu’un vague souvenir de la sortie en catamaran organisé par la classe.

 

Il va bientôt retrouver un à un sa bande de copains mais également rencontrer les bien étranges créatures de cet îlot inhospitalier qui cache bien des mystères, à commencer par ce tunnel qui débouche sur…une station de métro !

 

En mélangeant allègrement le principe de l’île déserte, huis clos flippant par excellence, et le concept de cinéma d’aventure /télé réalité (le tout saupoudré d’un clin d’œil au manuel des Castors Juniors, les plus de 40 ans apprécieront !) l’équipe artistique de Island propose un premier tome certes un peu bavard mais aux rebondissements constants et au scénario souvent surprenant.

La partie graphique, si axée jeunesse, n’en n’est pas pour autant inintéressante avec des personnages bien campés et un bestiaire original.

Un premier tome qui a de quoi plaire aux enfants comme à leurs parents (ce qui fût le cas chez nous en tout cas !)

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :JUMANJI

 

 

C'est de qui ? J. Horner

 

 

La Couv':

 

Lost...kids!  /  Island  Vs.  Jumanji

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui pas mal.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Surfant sur le succès des effets spéciaux de Jurrassic park, Jumanji s’est révélé un succès quasi-inattendu ; quatrième collaboration entre le réal et Horner, il oblige ce dernier à quelque peu modifier son modus operandi, la suite de séquences parfois éloignées coté ambiances nécessitant des thématiques différentes plutôt que des variations d’une principale.

 

Néanmoins le compositeur s’en sort très bien avec un score énergique et coloré, passant de mélodies enlevées aux accents sombres (qui ne sont pas sans faire penser aux B.O de Danny Elfman pour Burton), à des pistes plus classiques où, tout cuivres dehors, il laisse libre cours à l’action débridée allant même jusqu’à singer des musiques de cirque pour un effet aussi fun que prenant.

 

Une B.O tout a fait indiquée pour les tribulations de nos naufragés et leurs découvertes surprenantes !

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

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8 mai 2018 2 08 /05 /mai /2018 07:15

 

 

On ne présentera pas le mythique personnage crée par Robert Howard dans les années 30, adapté avec plus ou moins de réussite durant les 80 années suivantes dans quasiment tous les domaines, du grand au petit écran, de la BD au jeu vidéo en passant par les jouets, les jeu de rôle et de plateau ou encore le dessin animé.

 

Si le plus célèbre barbare de la littérature revient sur le devant de la scène c’est grâce au scénariste J.D Morvan qui lance une collection de one-shots d’adaptations des aventures de Conan, dont le concept est d’être le plus fidèle possible au matériau d’origine, tout en confiant chaque album à une équipe artistique différente.

 

En fan indécrottable du cimmérien le taulier de chez B.O BD ne pouvait passer à coté et, pour prolonger un peu le plaisir, en a même profité pour relire les autres versions des textes choisis.

Commençons donc par l’un des deux premiers volets de la nouvelle collection :

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LE COLOSSE NOIR / BLACK COLOSSUS

 

 

C'est de qui ? Bruegas et Toulohat pour la nouvelle adaptation, Thomas et Buscema pour celle old school et Truman/Giorello pour la version Dark Horse.

 

 

Sâches Ô Prince... /  Conan le Cimmérien. 1. Le Colosse Noir (et ses différentes adaptations).

 

 

Ca donne Quoi ? L’histoire tout d’abord ; on retrouve un Conan mercenaire en Khoraja, petit royaume coincé entre d’autres plus importants et sujets à annexion sauvage.

La sœur du roi, dirigeante à la place de son frère enlevé a eu une vision lors d’une prière à Mithra, le Barbare sera celui qui sauvera son peuple (et sa personne par la même occasion) d’une invasion imminente menée par un être malfaisant revenu du fond des âges.

 

La partie s’annonce serré pour notre barbare qui, s’il a déjà pas mal vécu, possède toujours cette appréhension ancestrale de la sorcellerie mais goûte pour la première fois au commandement et ce n’est pas pour lui déplaire !

 

 

Le Colosse Noir (2018-Bruegas & Toulohat)

 

Sâches Ô Prince... /  Conan le Cimmérien. 1. Le Colosse Noir (et ses différentes adaptations).

 

A la lecture de leurs précédents opus, eux aussi axés fantasy/aventures, la présence des compères responsables de l’excellent Roy des Ribauds sur ce nouveau projet était une évidence.

 

 Alors que Vincent Brugeas sait tirer la substantifique moelle des mots d’Howard, rendant bien ce mélange de récitatif épique mâtinée d’un soupçon de philosophie de vie (celle de Conan hein, ne cherchez pas du Nietzche là dessous…et encore que…), Ronan Toulhoat livre une copie quasi parfaite avec une introduction intelligente (le mélange de couleur et NetB pour évoquer les différentes époques) proposant ensuite une alternance de scènes de dialogues bien découpées et des passages de combats impressionnants.

 

Sâches Ô Prince... /  Conan le Cimmérien. 1. Le Colosse Noir (et ses différentes adaptations).

 

Seul bémol perso peut être, un choix de coupe de cheveux assez inhabituel pour le héros, mais finalement pas moins seyant que l’inévitable frange à laquelle il a eu droit durant des décennies.

 

 

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Black Colossus (1974-Thomas, Buscema et Alcala)

 

 

Sâches Ô Prince... /  Conan le Cimmérien. 1. Le Colosse Noir (et ses différentes adaptations).

 

1974; Roy Thomas a pris son rythme de croisière depuis une grosse année sur la version comics de Conan.

Après quelques changements de personnel (Windsor Smith, au style magnifique mais pas assez rapide pour tenir les délais, et un galop d’essai sans suite de Jim Starlin), il trouve celui qui va définir le look du cimmérien pour les décennies à venir, Big John Buscema.

 

Quatrième adaptation d’un texte d’Howard, Black Colossus est également celle qui a droit au développement le plus conséquent ; sur près de 35 pages le (toujours trop) bavard scénariste paraphrase pas mal le texte d’origine, décrivant parfois inutilement ce qui est explicite dans les superbes cases de Buscema.

 

Dans ces deux versions, les prologues sont similaires, là ou la version 2018 introduit le personnage de Conan, Thomas propose une séquence où la reine Yasmela est hantée par une apparition nocturne de Nathok, puis la visite de la jeune femme à la statue de Mithra qui annonce sa prophétie.

 

Sâches Ô Prince... /  Conan le Cimmérien. 1. Le Colosse Noir (et ses différentes adaptations).

 

Si je cite Alfredo Alcala, l’encreur de Buscema ici, c’est pour insister sur le fait que son travail magnifie le trait du dessinateur comme peu ont réussi à le faire, donnant à la partie graphique une ambiance et un cachet manifestes, avec des effets d’ombres et de matière saisissants. Dans un style ultra réaliste détaillé, dans un noir et blanc parfait, cette histoire est- graphiquement- le haut du panier du Conan de cette époque.

 

 

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Black Colossus (2010- Truman & Giorello)

 

 

Sâches Ô Prince... /  Conan le Cimmérien. 1. Le Colosse Noir (et ses différentes adaptations).

 

 

En 2005 l’éditeur Dark Horse confie à Kurt Busiek la reprise des aventures en BD de Conan, associé à l’atypique Cary Nord au dessin. Le duo propose une vision originale de l’œuvre, mélangeant, comme leurs illustres prédécesseurs ci dessus, les textes « canons » et des histoires personnelles, le tout dans un esprit chronologique.

 

Après deux douzaines de numéros, comme souvent sur des séries au long cours outre Atlantique, le personnel change. C’est Timothy Truman qui reprend le flambeau et écope finalement de Black Colossus.

Dans le soucis de situer Conan dans le temps et d’expliquer pourquoi on le retrouve à Khoraja, Truman dévellope des passages rajoutés au texte de base, notamment sur la vie du cimmérien au sein des mercenaires, sur l’avancée des troupes ennemies, sur la possession de Yasmela…

 

Bref on se retrouve avec une histoire de plus de 150 pages qui, si elle reprend la trame du texte de Howard, brode tellement qu’on a presque l’impression (pas désagréable cependant) de lire quelque chose d’assez différent.

 

Sâches Ô Prince... /  Conan le Cimmérien. 1. Le Colosse Noir (et ses différentes adaptations).

 

 

Coté dessin c’est Tomas Giorello qui assure la partie, plutôt pas mal avec foison de détails et cases très remplies. Si son trait est assuré et expressif, c’est, des 3 versions, celui que j’aime le moins par son coté très comics mainstream (renforcé par la colo un peu pétante de José Villarubia)

 

 


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Nous nous intéresserons dans les jours à venir au second album de la nouvelle collection , signé Alary, afin de confirmer que celle ci s'annonce sous de bonnes auspices!

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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7 mai 2018 1 07 /05 /mai /2018 09:15

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  ZARATHUSTRA 1

 

 

C'est de qui ? Marazano & Mir

 

 

La Couv':

 

Ainsi parlait-il...  /  Zarathustra  Vs.  Seppuku

 

Déjà lus sur le site? Oui pour le scénariste.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud

 

 

 

Une planche:

 

Ainsi parlait-il...  /  Zarathustra  Vs.  Seppuku

 

 

Ca donne Quoi ? Dans une cité antique Amru un jeune homme essaie de sortir son épingle du jeu des marchands face à une femme des plus retorse jusqu’à ce qu’une armée fonde sur la ville et qu’il sauve son ennemie. Les voilà dans le désert où notre héros se retrouve face à une divinité incarnée dans un lion qui va le marquer et le choisir comme champion.

 

Le pitch est assez classique – deux héros de sexe opposé que presque tout oppose (mais qui ne sont pas insensibles l’un à l’autre) réunis par la force des choses- le tout sur un fondu d’affrontement divin prometteur.

 

Marazano propose un scénario bien ficelé mais j’ai été plus décontenancé par la partie graphique.

Si assez impressionnante par moments, elle est un peu inégale, parfois  approximative au niveau des visages et l’influence de Mignola se fait trop imposante sur certains passages.

 

Je serais néanmoins de la suite.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :SEPPUKU

 

 

C'est de qui ? T. Takemitsu

 

 

La Couv':

 

 

Ainsi parlait-il...  /  Zarathustra  Vs.  Seppuku

 

Déjà entendu chez B.O BD? Peut être.

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Je vous vois dubitatif quant au choix d’une musique de film de samourai pour accompagner une BD se déroulant dans l’antiquité.

 

Il faut passer outre ses idées reçues ici et ne considérer la B.O de Takemitsu que sous l’angle purement musical.

 

Takemitsu, souvent considéré comme l’instigateur du renouveau de la musique classique au Japon, avec une formation et une passion solide pour les grands compositeurs français du début du XX° et une expérience cinématographique non négligeable, pour Kurosawwa notamment, possède une qualité d’écriture et de synthèse musicale assez remarquable, apportent une vraie richesse à ses musiques de films.

 

 

On se retrouve ici avec des thèmes aussi contemplatifs qu’étranges, des plages illustratives interprétées par des instruments inhabituels, puisque rituels, souvent très rythmiques, ce qui accentue l’aspect ancien de l’histoire de Zarathustra, son ambiance déclaée et ce mélange de réel et de fantatsique, surtout à la fin.

 

La musique de Seppuku manque peut être un peu d’action mais l’album n’est pas non plus trop axé dessus ce qui fait qu’au final ça ne manque pas trop.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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6 mai 2018 7 06 /05 /mai /2018 13:36

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  CONFESSIONS TRES COQUINES

 

 

C'est de qui ? H2O2 & Chola

 

 

La Couv':

 

Cycle BD X  /  Confessions Très Coquines  Vs.  Modern Rhapsodies

 

Déjà croisés sur le site? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Tapages Nocturnes

 

 

 

Une planche:

 

 

Cycle BD X  /  Confessions Très Coquines  Vs.  Modern Rhapsodies

 

Ca donne Quoi ? Concept amusant de récolter des confessions intimes, plus ou moins fantasmées, de lecteurs, le cas échéant du magazine Union (dont vous avez tous croisé un jour les suggestives couvertures, ne serait-ce que sur l’étal d’un marchand de journaux), et de les adapter en BD.

 

Les récits courts contenus dans ce recueil (parus entre 2012 et 2016) sont très chauds, dignes de scénarios de scènes de films X, sans pour autant être trop gras.

 

Coté dessin, si je ne suis pas un grand fans du style hybride semi-réaliste typé manga, les graphismes servent bien le propos.

 

Cycle BD X  /  Confessions Très Coquines  Vs.  Modern Rhapsodies

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : MODERN RHAPSODIES

 

 

C'est de qui ? M. Cyrin

 

 

La Couv':

 

 

Cycle BD X  /  Confessions Très Coquines  Vs.  Modern Rhapsodies

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Avec l’avènement et l’influence toujours plus grande (mais pas toujours forcément bonne) de Youtube, on a pu découvrir une foultitude de talents musicaux notamment dans le domaine des reprises de morceaux connus complètement sortis de leur contexte.

 

Si le français Maxence Cyrin n’a pas attendu après la chaine vidéo ses interprétations au piano de choses pourtant fort éloignées de cet instrument sont assez étonnantes.

Dans Modern Rhapsodies le musicien détourne avec un talent rare des hymnes électro, flirtant avec les sous-genres et les époques, de la house, la new-wave à la dance. On croise des pointures : Depeche Mode, Aphex Twin, Massive Attack, dans des versions immédiatement reconnaissables et pourtant totalement nouvelles.

 

La sensualité du piano au service de la sexualité des cases, le tout avec un petit air étrange de déjà-vu des plus agréable !

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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5 mai 2018 6 05 /05 /mai /2018 07:43

 

C'est le week-end, éloignez les enfants de l'écran, voici un cycle érotique réservé aux lecteurs avertis!

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LES PLAISIRS D’UNE REINE

 

 

C'est de qui ? Pylate

 

 

La Couv':

 

Cycle BD X  /  Les Plaisirs d'Une Reine  Vs.  The Tudors

 

Déjà croisé dans le coin? Non

 

 

 

C’est édité chez qui ? Tapages Nocturnes

 

 

 

Une planche:

 

 

Cycle BD X  /  Les Plaisirs d'Une Reine  Vs.  The Tudors

 

 

Ca donne Quoi ? Alors que la Révolution Française a fait basculer le pays dans la Terreur, la favorite de Marie Antoinette est jetée en prison où, entre deux mauvais traitements de ses gardiens lubriques, elle rédige ses mémoires, évoquant notamment sa relation privilégiée – et fort intime- avec la dernière reine de France.

 

En flashbacks, nous voici donc dans le secret des plaisirs inavoués de l’épouse de Louis XVI, peu honorée par son royal époux mais qui trouve consolation dans les bras de sa dame de compagnie, puis d’une autre…puis des deux ! Pour finalement prendre un bel amant.

 

Evidement tout ceci ne finit pas bien, mais dans l’intervalle, nous avons droit à un récit où grande et petite histoires se mêlent, le tout parsemé de scènes parfosi très explicites mais jamais vulgaires avec un soucis du réalisme historique que ce soit dans les faits, les reconstitutions et même le langage coquin !

 

Un album au trait réaliste détaillé, hérité d’une certaine ligne claire (Pylate oeuvre, sous son vrai nom, sur les séries dérivées des univers d ‘Alix et Jhen de Jacques Martin), dans un noir et blanc agréable.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE TUDORS

 

 

C'est de qui ? Trevor Morris

 

 

La Couv':

 

 

Cycle BD X  /  Les Plaisirs d'Une Reine  Vs.  The Tudors

 

Déjà entendu chez B.O BD? Quelque fois oui.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Avant de s’illustrer sur les B.O burnées (hum, c’est de circonstance !) de la série Vikings, Trevor Morris s’était déjà fait les dents dans le registre historique avec les cinq saisons des Tudors, évocation assez magistrale du règne d’Henry VIII.

 

Au sein de morceaux d’époque, ré-arrangés, il livre des compositions originales où modernisme et classicisme marchent main dans la main, et prouve que l’on peut faire du neuf avec du vieux et vice-versa.

Aux instruments habituels il n’hésite pas à marier un digiredoo, des percussions Taiko et même une boite à rythme.

 

Si l’on regrettera peut-être dans notre cas l’utilisation de sonorités celtiques trop fréquentes et peu raccord avec la France sous la Révolution, le reste de la B.O possède – dans un autre registre !- d’aussi beaux atouts que les dames de la cour de Marie Antoinette.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

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