LA BD:
C'est quoi ? TEXAS BLOOD 1
C'est de qui ? Chris Condon & J. Phillips
La Couv':
C’est édité chez qui ? Delcourt Comics
Déjà croisés sur le site? Non
Une planche:
Ca donne Quoi ? Alors qu’il est proche d’une retraite bien méritée, le sheriff Joe Bob Coates voit débarquer Randy un ancien habitant de sa bourgade dont le frère s’est fait descendre dans d’étranges circonstances.
Rangé des conneries de jeunesse Randy va replonger à la vitesse grand V et sa personnalité borderline –c’est un euphémisme !- va le pousser à commettre des extrémités dont notre sheriff se serait bien passé.
Texas Blood est un peu un ersatz des productions Brubaker/ Phillips et pas seulement à cause de l’identité graphique de Jacob Phillips, rejeton du dessinateur de Criminal et Fatale (et coloriste de certains des derniers albums sortis) très –trop ?- proche de celle de son paternel mais aussi par une certaine volonté de proposer une histoire pessimiste au possible.
Cela étant, ce récit noir aux héros atypiques, avec sa voix-off et ses dialogues au scalpel, s’il devrait convaincre les amateurs en manque, pourrait décevoir ceux qui s’attendront à une série de la teneur de celles du duo cité ci-dessus.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :THE DISAPERANCE
C'est de qui ? R. Farnon
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Pas sur.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Le compositeur canadien Robert Farnon, même si plus versé dans la musique légère (c’est un courant de la musique classique n’est ce as, pas de la musique de film pour adultes !) s’est taillé une belle réputation autant dans le monde de la musique pop – comme arrangeur- que dans celle de la musique de films et de télévision.
Si sa carrière pour le cinéma est assez restreinte et ne comporte as de films majeurs, l’exemple du jour fait regretter que Farnon n’est pas plus œuvré dans le domaine.
En effet, son sens de l’illustration musicale imparable, via un emploi des cordes audacieux, de percussions et bruitages divers, le tout soutenu par des nappes de synthétiseurs (nous sommes au milieu des 70’s) qui ne passent jamais les limites du supportable fait que la musique du film reste aussi écoutable qu’efficace quarante ans après son écriture.
Naviguant entre thriller oppressant et tension paranoïaque, la B.O de The Disapperance apporte un vrai plus à un comics qui aurait été trop lambda pour moi sans cet accompagnement musical puissant.
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Une Chronique de Fab