16 novembre 2017 4 16 /11 /novembre /2017 15:57

 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : FUNERAILLES. DESTRUCTION EVE

 

 

C'est de qui ? F. Maudoux

 

 

La Couv':

 

Résurrection  /  Funérailles. Destruction Eve  Vs.  Warhammer Vermintide

 

Déjà lu chez nous? Oui

 

 

 

C’est édité chez qui ? Ankama

 

 

 

Une planche:

 

 

Résurrection  /  Funérailles. Destruction Eve  Vs.  Warhammer Vermintide

 

Ca donne Quoi ? C’est au personnage d’Eve Van Helsing, centurion de la XIII°, que se consacre ce nouveau tome de Funérailles.

Sa jeunesse à élever ses frères alors que son père est parti affronter les troupes e Rem, la mort de ce dernier des mains de Spartacus et son enrôlement dans les troupes de Namor avant de changer de camp et de grimper les échelons.

 

Si on retrouve avec un plaisir toujours aussi grand l’univers foisonnant de la série spin off de Freaks Squeele, qu’il qualifie lui-même avec beaucoup de justesse de mélange entre les Chevaliers du Zodiaque et Game Of Thrones, dont l’arc Shonen s’est terminé au tome précédent, celui-ci crée une légère frustration dans le sens où il consiste essentiellement en un long flash back, où l’on découvre certes une autre facette de la mythique XIII° Légion mais qui nous laisse au même point d’avancement concernant l’intrigue principale.

 

Néanmoins c’est tellement riche, bien narré et bien illustré qu’on ne va pas bouder notre plaisir et on va ronger notre frein jusqu’à la parution de la suite d'une des séries de genre les plus abouties et maîtrisées de ces dernières années.

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? WARHAMMER. VERMINTIDE.

 

 

C'est de Qui ?  J. Kyd

 

 

La couv' 

 

Résurrection  /  Funérailles. Destruction Eve  Vs.  Warhammer Vermintide

 

 

Déjà entendu chez nous? Oui, il y a encore peu d’ailleurs.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? D’aussi loin que je me souvienne, l’univers de Warhammer a toujours eu du succès. A l’époque où je faisais du jeu de rôle, c’était déjà un des poids lourd du genre, décliné ensuite dans le futuriste (ah, Space Hulk !) dans le domaine du jeu de figurines, du jeu de plateau, des romans, des BD et, last but not least, dans le monde vidéo-ludique.

 

C’est dans ce dernier que Jesper Kyd, on en parlait encore récemment, a fait ses armes et connu ses plus grands succès. En charge de la musique du dernier jeu estampillé Warhammer sur consoles dernière génération et PC, il livre une B.O tonitruante, pleine d’action et de coups d’éclats.

 

Alternant des passages  très dark fantasy avec des choses plus atmosphériques, qui ne sont pas sans rappeler son excellent travail sur les Assassin’s Creed, Kyd retrouve l’inspiration qui lui faisait un peu défaut ses dernières années.

 

On retrouve aussi sur la galette des morceaux de taverne joués par un combo de trois musiciens qui, s’il tranche avec le reste, permet de varier les ambiances et enrichit aussi bien l’écoute que...la lecture de ce nouveau Funérailles.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 16:43

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : SEVEN TO ETERNITY

 

 

C'est de qui ? Remender & Opena

 

 

La Couv':

 

L'éternité et ...Sept jours?  /  Seven To Eternity  Vs.  The Mummy

 

Déjà croisés sur B.O BD? Oui pour Remender

 

 

 

C’est édité chez qui ? Urban

 

 

 

Une planche:

 

L'éternité et ...Sept jours?  /  Seven To Eternity  Vs.  The Mummy

 

 

Ca donne Quoi ? Un univers post-apo bien craspec ; des gentils épris de liberté qui refusent la tyrannie d’un être suprême qui cherche à asservir les peuples, un héros, fils de héros, qui va aller le défier quitte à y laisser sa vie…des sous-intrigues, des manigances, des retournements de situations et autres combats épiques à coups de super pouvoirs et bestioles géantes…

 

Ouf ! N’en jetez plus, Seven To Eternity regroupe tout ça à la fois (et même un peu plus).

Comme pas mal de récits du genre (si tant est que l’on puisse vraiment le classer dans un en particulier), la nouvelle série de Remender, l’un des scénaristes stars de chez Image, ne s’embarrasse pas vraiment de background, préférant plonger son lecteur dans l’action soutenue, les dialogues touffus et les références opaques (puisqu’inconnues).

 

Si la formule a pu marcher sur d’autres cas (on pense par exemple à la Tour Sombre de Stephen King, toutes proportions gardées n’est ce pas), ici on a parfois du mal à accrocher à une narration aussi rapide que dense servie par un dessin soigné mais aussi coloré que chargé.

 

Ou alors c’est que ce n’est pas fait pour moi…

Ou alors c’est que je me fais vieux…

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? THE MUMMY

 

 

C'est de Qui ?  B. Tyler

 

 

La couv' 

 

 

L'éternité et ...Sept jours?  /  Seven To Eternity  Vs.  The Mummy

 

Déjà entendu chez nous? Probable oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Chaque fois que l’on se dit qu’Hollywood n’arrivera pas à faire pire dans sa mode autodestructrice des remakes aussi ratés que dispensable, l’usine à rêves arrive à nous surprendre.

 

Boris Karlof a du maintes fois se retourner dans sa tombe et s’enrouler dans ses bandelettes au vu de cette baudruche made in Tom Cruise qui s’inspire –très vaguement n’est ce pas- d’un film original certes suranné mais au charme et à l’efficacité bien vivaces.

Ici tout n’est qu’effets spéciaux tape à l’œil, cascades et explosions d’une stupidité crasse et autres jeux d’acteurs en mode automatique ; le tout pour cacher la misère d’un semblant de scénario.

 

Au pupitre on retrouve Brian Tyler, pour qui le blockbuster d’épouvante décérébrée n’a plus aucun secret et qui en fait donc des tonnes. Il a décidé d’aller marcher piétiner les plates bandes de son pote Zimmer en livrant une base de B.O rythmique où percussions et cuivres cognent à qui mieux-mieux, étouffant quasiment toute réelle velléité de mélodie, même dans les rares moments ou Tyler sort les instruments orientaux (mention spéciale au ney, bien esseulé).

 

Dans les points positifs on pointera l’usage intensif et extensif de l’orchestre au grand complet et une efficacité à toute épreuve qui n’a pas déméritée sur le nouveau titre à la testostérone de Remender.

 

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Une Chronique de Fab

 

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13 novembre 2017 1 13 /11 /novembre /2017 15:32

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : NILS. CYAN.

 

 

C'est de qui ? Hamon & Carrion

 

 

La Couv':

 

Bleu sang  /  Nils. Cyan  Vs.  Legacy

 

Déjà croisés sur B.O BD? Oui, sur le précédent.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil.

 

 

 

Une planche:

 

 

Bleu sang  /  Nils. Cyan  Vs.  Legacy

 

 

Ca donne Quoi ? Tout n’est plus que chaos dans les terres nordiques ; alors que Nils et Arun tentent de débarrasser Yygrdasil des tuyaux que lui ont implanté les hommes de Cyan, Alba, la nouvelle reine des femmes guerrières et deux autres survivantes, se sont mises en marche pour attaquer leur ennemi de toujours.

D’en haut les 3 déesses vont s’immiscer dans le conflit, par amour ou par haine…

L’issue sera tragique pour tout le monde.

 

La fantasy-écolo du premier volet laisse place, dans cette suite fort attendue, à une noirceur post apocalyptique teintée de shamanisme et de steampunk.

 

Si l’on regrettera des transitions narratives parfois un rien abruptes, on ne pourra que s’émerveiller devant les planches d’Antoine Carrion.

Il glisse subrepticement ici des influences manga à un trait plus dans la veine de celui d’un Alex Alice, notamment au niveau de certains protagonistes, tout en gardant sa personnalité à nulle autre pareille, magnifiquement rendue sur les doubles planches (et les illustrations bonus en fin d’album).

 

Graphiquement, probablement l’un des fleurons de la collection Métamorphose, aux cotés des Ogres-Dieux et autres Carmilla.

 

 

Bleu sang  /  Nils. Cyan  Vs.  Legacy

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? LEGACY

 

 

C'est de Qui ?  J. Kyd

 

 

La couv' 

Bleu sang  /  Nils. Cyan  Vs.  Legacy

 

Déjà entendu chez nous? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? Jesper Kyd, après s’être fait la main sur quelques franchises de jeux vidéo aux notoriétés grandissantes – nous l’avons écouté chez nous sur les très réussis premiers volets d’Assassin’s Creed entre autres- se fait un petit plaisir dans la lignée de groupes comme Two Steps From Hell en sortant un album de pistes conçues comme des musiques de trailers.

 

Un souffle épique souffle sur l’ensemble de la galette, avec une prédilection pour les intros plutôt calmes qui monte rapidement dans les tours avec force envolées lyriques de cordes, thèmes massifs digne de blockbusters hollywoodiens et autres arrangements héroïques à base de chœurs enflammés.

 

Certes l’ensemble manque clairement de l’originalité qu’on avait pu trouver sur les Assassin’s Creed, mais pour de la fantasy grand spectacle à visuels époustouflants, ça en impose pas mal !

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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12 novembre 2017 7 12 /11 /novembre /2017 16:35

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : ELFES 18 - ALYANA

 

 

C'est de qui ? Peru – Bileau – Goux - Merli

 

 

La Couv': 

 

"N'est pas mort ce qui à jamais dort…" /  Elfes 18  Vs.  The Omen

 

Déjà croisés sur B.O BD? oui

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil

 

 

Une planche:

 

"N'est pas mort ce qui à jamais dort…" /  Elfes 18  Vs.  The Omen

 

Ça donne Quoi ? Cet album est une "abomination" (référence à Alya de Dune d'Herbert) : un croisement entre la sous-série des elfes blancs et les créatures du mythe de Cthulhu de Lovecraft… Détruisez-le vite sans l'ouvrir sous peine de cauchemars!!

 

Trêve de plaisanteries, cet album raconte la naissance d'Alyana, fille des elfes blancs Tenashep et Fall… mais rappelez-vous : Fall était possédé par la nécromancienne Lah'Saa au moment de la conception du bébé. D'où un bébé qui parle le jour de sa naissance et grandit aussi vite qu'une pousse de bambou. Dans les contes traditionnels, cela est souvent l'apanage d'un(e) futur(e) grand(e) héro(s/ïne) dont le rôle sera de vaincre des forces maléfiques… ou au contraire d'une créature particulièrement maléfique. Difficile de savoir de quel côté penchera Alyana.

 

Alyana sera aidée dans sa quête par La Poisse, un orkelin (métis orc-gobelin). Pas vraiment le genre de personnage que l'on a envie de croiser sur sa route.

 

Peru a-t-il fait une poussée de fièvre mythique en écrivant son scénario? J'en ai l'impression : créatures cauchemardesques, titans, destructions violentes… se retrouvent dans l'album. Mais la logique est respectée par rapport à l'influence de Lah'Saa.

 

Bileau et Goux ont réalisé quelques planches à 4 mains sans que cela nuise à la cohésion des graphismes adoucis ou violemment accentués par la colorisation de Merli.

 

Au final, c'est un album étrange qui tranche avec les précédents de la sous-série des elfes blancs mais qui ouvre des portes intéressantes sur le futur des Terres d'Arran.

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ? THE OMEN

 

 

C'est de Qui ?  Jerry Goldsmith

 

 

La couv' 

 

"N'est pas mort ce qui à jamais dort…" /  Elfes 18  Vs.  The Omen

 

Déjà entendu chez nous? oui

 

 

On peut écouter?

 

 

Ça donne Quoi ? A album horrifique, musique horrifique.

 

La suite créée par Jerry Goldsmith à partir de sa BO du film The Omen (La malédiction en VF) sera le parfait pendant côté ouïe de l'album côté vue. Vos nerfs y résisteront-ils?

 

C'est pour cette BO que Jerry Goldsmith a obtenu son unique oscar de la meilleure musique de film. Il a détourné le code des grands chœurs liturgiques en créant une messe en latin (désolée, Fab, il y a des paroles mais elles ne devraient pas gêner la lecture).  Cette suite a tout d'un requiem pour orchestre symphonique et chœurs avec quelques stridences et dissonances alternant avec des parties doucereuses.

 

Avant cette BO, Jerry Goldsmith a composé pour des westerns, films d'aventures, de science-fiction, de guerre, d'horreur…  Il sait donc parfaitement comment jouer sur les nerfs des spectateurs avec un accompagnement adapté.    

 

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Une Chronique de Gen

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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 14:42

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : TRAQUEMAGE 2

 

 

C'est de qui ? Lupano & Relom

 

 

La Couv':

 

Fantasy bien affinée (commence par soi même)  /  Traquemage 2  Vs.  The White Warrior

 

Déjà lus sur le site? Oui, ensemble.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt

 

 

 

Une planche:

 

 

Fantasy bien affinée (commence par soi même)  /  Traquemage 2  Vs.  The White Warrior

 

 

Ca donne Quoi ? Tombant de Charybde en Scylla, notre fromager sans peurs et sans reproches s’est à peine débarrassé de la fée pocharde qu’il tombe sur un aimant à emmerdements taille XXl en la personne de Merdin l’Enchianteur (sic !).

Arrivé tant bien que mal là où crèchent les sirènes, Pistolin va découvrir que ces dernières ont été décimées (et à moitié bouffées, leur autre moitié anime le cabaret de la ville !) par Kobéron –l’une des cibles de notre anti-héros- et il va devoir trouver une autre solution pour récupérer l’épée du Traquemage !

 

Si le premier tome de Traquemage m’avait un peu décontenancé, à la relecture, suivie de celle de ce nouveau volet, je dois dire que j’ai bien plus apprécié la série (so far).

Le bon gros délire de Lupano en roue libre, que ce soit dans les jeux de mots (un brin faciles), les détournements des images d’Epinal de la Fantasy, où les références graphiques…larges (un clin d’œil au défunt chanteur de Motorhead par exemple).

 

Traquemage se place sans problèmes dans la catégorie parodies réussies du genre de par son scénario décalé au possible et son dessin caricaturesques à souhait (on sent bien l’école Fluide Glacial dans le trait de Relom).

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ?  THE WHITE WARRIOR

 

 

C'est de Qui ?  R. Nicolosi

 

 

La couv' 

 

 

Fantasy bien affinée (commence par soi même)  /  Traquemage 2  Vs.  The White Warrior

 

 

Déjà entendu chez nous? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Je crois que vous n’imaginez même pas la palanquée de péplums et affiliés plus surréalistes les uns que les autres qui ont pu voir le jour durant la grande période des acteurs en jupettes aux bras musclés en Italie durant les décennies 50 et 60.

 

L’un des acteurs les plus occupés de cette période, Steve Reeves, n’a cependant pas joué que des erzats de Spartacus ; on le retrouve ici dans le rôle d’un chef Tchéchène qui s’opposa aux forces d’invasion de Nicolas 1° , tzar de Russie de l’époque.

Roberto Nicolosi, s’il est un multi-instrumentiste émérite et un joueur de jazz chevronné, n’a pas énormément brillé dans une carrière cinématographique pourtant chargée…de films de séries B voire Z.

 

Ici il ressert des formules ui ont fait leurs preuves sur une foultitude d’autres films, à grands coups de cuivres claironnant et autres mélodies aux cordes romantico-héroïques.

 

Néanmoins, époque et ambiance obligent, force est de reconnaître que ces B.O surannées sonnent aujourd’hui très fun, et c’était justement l’effet recherché sur notre lecture du jour !

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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