10 février 2018 6 10 /02 /février /2018 09:16

 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : BROCELIANDE 3

 

 

C'est de qui ? Jarry – Djief - Jacquemoire

 

 

La Couv':

 

 

Jeux dangereux  /  Brocéliande 3 vs Le labyrinthe de Pan

 

Déjà croisés sur B.O BD? Oui

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil Celtic

 

 

Une planche:

 

Jeux dangereux  /  Brocéliande 3 vs Le labyrinthe de Pan

 

Ça donne Quoi ? En 1918, une panne de voiture près du jardin aux moines replonge un lieutenant rentrant chez lui dans le souvenir d'une tragique journée qu'il a vécu enfant avec 4 autres enfants. Mais il a grandi et refuse de croire que ses souvenirs sont réels.

 

Jarry a choisi de raconter comme le souvenir d'un rêve (pu plutôt d'un cauchemar) cette vadrouille de 5 enfants dans la forêt de Paimpont à la recherche des fées. De quoi laisser au lecteur le choix de croire à la vision raisonnable de l'adulte qu'est devenu Ronan ou de croire à la magie qui guidait l'enfant qu'il était.

 

Djief a mis en images le récit avec une tendresse certaine pour les portraits d'enfants et une verve de caricaturiste pour les créatures fantastiques croisées. Ses beaux paysages m'ont donné envie d'aller découvrir ce fameux jardin des moines… mais j'irai en plein jour.

 

Elodie Jacquemoire a brillamment mis en couleurs les dessins. On ressent la chaleur du feu et la froideur de la brume.

 

Brocéliande est une série un peu à part dans la collection Celtic puisqu'elle ne suit pas une trame précise d'un album à l'autre et nous promène dans le temps.

 

Les purs amateurs du cycle arthurien seront peut-être déçus, mais les rêveurs dans mon genre devraient apprécier.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? LE LABYRINTHE DE PAN

 

 

C'est de Qui ?  Javier Navarrete

 

 

La couv' 

 

Jeux dangereux  /  Brocéliande 3 vs Le labyrinthe de Pan

 

Déjà entendu chez nous? oui

 

 

On peut écouter?

 

 

Ça donne Quoi ? Pour accompagner une balade d'enfants un tantinet angoissante, je vous propose la berceuse finale du film Le labyrinthe de Pan.

 

Une voix féminine fredonne sur une mélodie douce accompagnée par un piano proches et des cordes lointaines au début. Douce mais mélancolique, puis plus inquiétante dès qu'une clarinette s'invite…

 

De quoi faire frémir dans la brume et la nuit!

 

 

 

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Une Chronique de Gen

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19 janvier 2018 5 19 /01 /janvier /2018 09:07

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : IRA DEI 1

 

 

C'est de qui ? Toulhoat & Brugeas

 

 

La Couv':

 

Colère Divine  / Ira Dei 1  Vs.  Le Dernier des Templiers

 

Déjà lu chez nous? Oui, ensemble même !

 

 

 

C’est édité chez qui ? Dargaud.

 

 

 

Une planche:

 

 

Colère Divine  / Ira Dei 1  Vs.  Le Dernier des Templiers

 

 

Ca donne Quoi ? Le bassin méditerranéen, à l’aube du XI° siècle. La Sicile est le théâtre d’affrontement entre Byzance et l’empire Arabe, au sein d’une troupe bigarrée assiégeant Taormine, débarque Tancrède, un guerrier Normand balafré accompagné d’un prêtre et de sa sœur.

 

Avec sa troupe il va proposer à Harald, chef de la coalition aux ordres de l’Empereur Byzantin, de prendre la ville pour lui à condition que les richesses lui soient cédées.

Mais notre héros et son étrange duo semble avoir d’autres motivations !

 

Alors que le Roy des Ribauds s’est achevé en apothéose l’an passée, le duo derrière cette excellente série passe dans la « cour des grands » en rejoignant l’écurie Dargaud pour un nouveau récit médiéval mais à une échelle autrement plus vaste.

 

On retrouve néanmoins ce qui avait fait le sel de leur précédente collaboration : des personnages haut en couleur (et fort en gueule !), des intrigues de tous les cotés, des combats sanglants, des luttes de pouvoir… bref on ne s’ennuie pas une seconde dans ce premier volume de Ira Dei.

 

Ronan Toulhoat trouve là un bac à sable également plus vaste, lui permettant de s’amuser avec des perspectives et des plans plus larges parfois assez époustouflants, de proposer une colo moins sombre (en même temps le soleil de Sicile brille un peu plus que celui de Paris !) ; s’il gagne en profondeur narrative et en lisibilité sur certaines séquences, j’ai trouvé qu’il avait aussi un peu moins cherché à détailler des visages dés que ceux ci sont lointains ; choix artistique ? Temps de bouclage plus court ? Nouvelle technique ?

Peu importe me direz-vous, c’est un détail qui ne nuit en rien à la qualité de l’album, dont la suite (et fin, provisoire en tout cas, en cas de succès ce sont plsieurs cycles qui sont prévus) promet d’être corsée !

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? LE DERNIER DES TEMPLIERS

 

 

C'est de Qui ?  A. Orvarsson

 

 

La couv' 

 

 

Colère Divine  / Ira Dei 1  Vs.  Le Dernier des Templiers

 

Déjà entendu sur B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Année des films d’aventure historique pour le compositeur islandais puisque avant de mettre en musique la virée de légionnaires romains chargé de récupérer leur emblème en territoire sauvage (ou un truc du genre), c’est aux pérégrinations de deux templiers missionnés pour escorter une supposée sorcière dans un pays ravagé par la peste qu’il s’attaque.

 

Le film, il faut bien le reconnaître n’est qu’un navet de plus dans la longue liste de ceux qui parsèment la filmographie de Nicolas Cage, la B.O au départ se défend plutôt pas mal, avec des thématiques action-aventure simples mais efficace où l’influence de Remote Control, d’où sort Orvarsson, ne se fait pas trop envahissante.

Le compositeur a un sens de la mélodie intéressante et une personnalité qui commence déjà à se détacher de la masse, il parvient ici à ne jamais être ennuyeux.

 

Cependant les projections tests ayant été décevantes (et comment en aurait-il pu être autrement !), des scènes furent retournées, le montage changé et le compositeur aura du écrire d’autres pistes, certaines des originales passant à la trappe.

L’unité de l’ensemble en pâtira rudement, laissant place à une musique bien plus lambda qu’à l’origine.

 

Heureusement, les studios n’ayant pas jugés bon de modifier les dates de sorties de la galette, on peut écouter la version originale du boulot d’Orvarsson, et, pourquoi pas, sur ce premier volet d’Ira Dei où elle ne démérite pas.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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15 janvier 2018 1 15 /01 /janvier /2018 14:52

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi : KOOKABURRA 8

 

 

C'est de qui ? Mitric (scénario) – Louis et Crisse (dessins) – Lamirand (couleurs)

 

 

La Couv':

 

Space opera ou fin… "space"  / Kookaburra  Vs. L'oiseau de feu

 

 

Déjà croisés sur B.O BD? Oui

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil

 

 

Une planche:

 

Space opera ou fin… "space"  / Kookaburra  Vs. L'oiseau de feu

 

Ça donne Quoi ?

Pour resituer tout le monde dans la foison d'albums parus en 3 séries, je nous ai fait un tableau pour remettre les parutions en ordre chronologique :

 

Space opera ou fin… "space"  / Kookaburra  Vs. L'oiseau de feu

 

 

Tout s'est étalé sur 20 ans depuis le 1e tome (1997) jusqu'au 8e de la série de base (dont 7 ans entre les tomes 7 et 8).

Le 1e cycle concernant les 5 premiers tomes a été bouclé en 9 ans (2006) avec, au milieu, les 6 premiers tomes de la série Kookaburra (centrés à chaque fois sur une aventure spécifique d'un ou plusieurs personnages de la série mère) et le 1e tome de la série Kookaburra K.

 

Autant vous dire tout de suite que, pour moi, la série mère aurait dû s'arrêter là. Toujours selon mon avis, le 2e cycle qui vient de se clore avec ce tome 8 est un peu alambiqué avec une fin un peu trop abrupte.

 

Mitric et Louis ont offert la page finale à Crisse qui avait lancé la série à la fois au scénario et au dessin. Peut-être parce qu'il n'y avait que lui pour oser dessiner Dragan (personnage principal de la série) sur son lit de mort!

 

Attention, ma mémoire n'étant pas forcément parfaite, j'ai relu toutes les séries avant de me décider à écrire cette chronique et voici un petit résumé de mes lectures récentes :

1 – Kookaburra : comme dit plus haut, je choisis de m'arrêter au tome 5 (avec sa splendide quadruple page) pour garder une fantastique série de SF (qualifiée de space opera par les auteurs eux-mêmes à moins que ce ne soit par l'éditeur)

 

2 – Kookaburra universe : comme toutes les séries de one-shots autour d'un thème commun, les albums sont inégaux à la fois côté scénarios et côté dessins. Chacun y trouvera son compte à condition de connaître la série mère… et parfois de précédents albums de la série. Mes 6 préférés sont en gras dans le tableau où j'ai indiqué quels personnages importants de la série mère étaient dans l'album.

 

3 – Kookaburra K : qualifiée de "trilogie essentielle" en préface du tome 2 par Mitric, j'avoue ne pas aimer du tout cette série qui vient un peu comme "un cheveu sur la soupe" en suite du tome 5 de la série mère… et donc pas vraiment consommable. Je n'ai pas accroché aux dessins de Ramos, ni au scénario de base de Hicks. Comme la série a été aussi publiée aux USA, c'était peut-être une tentative pour vendre la série mère aux USA??

 

Quand je relis une série plus ou moins ancienne à la suite plutôt qu'au moment de la sortie, je retrouve plus facilement les influences des scénaristes ou dessinateurs. Ici, l'influence de beaucoup de sagas de SF est visible et parfaitement assumée par les auteurs comme le rat dakoïd clone de l'Alien de Ridley Scott qui va passer du nom de Walt à Ripley ou le cycle Dune d'Herbert (prophétie, êtres supérieurs, ordres mystiques complotant en secret… et même vers des sables!!) ...

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi ?  L'OISEAU DE FEU

 

 

C'est de Qui ?  Igor Stravinsky

 

 

La couv' 

 

Space opera ou fin… "space"  / Kookaburra  Vs. L'oiseau de feu

 

Déjà entendu chez nous? Je ne suis pas sûre…

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

Ça donne Quoi ? J'aurai pu choisi la BO de Dune ou de n'importe film de la saga Star Wars ou de la saga Star Trek pour accompagner des séries qualifiées de space opera par leurs auteurs.

Mais finalement c'est la musique de L'oiseau de feu d'Igor Stravinsky qui s'est imposée à moi pour accompagner ces divers albums. Après tout, le kookaburra mythique est le cousin de cet oiseau russe.

 

C'est la suite tirée du ballet en 1919 qui a été mise en images par les studios Disney pour Fantasia 2000…  L'oiseau est symbole de la destruction de la nature puisque ses flammes ravagent tout jusqu'à ce que l'apaisement arrive et que reverdisse la nature.

 

La fureur et la rage des cordes et cuivres, suivies du calme et de la sérénité des bois et des flutes avant l'apothéose finale et tonitruante conviendront à la plupart des albums.

 

Un petit plus avec une musique aborigène qui conviendrait aussi très bien aux parties australiennes et au final du tome 5 puisque la prophétie est partie d'Uluru (Ayer's Rock).

 

 

 

 

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Une Chronique de Gen

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5 janvier 2018 5 05 /01 /janvier /2018 13:20

 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : ALWILDA TOME 1.

 

 

C'est de qui ? Mitton

 

 

La Couv':

 

 

La dernière des Vikings?  /  Alwilda 1  Vs.  Le Dernier des Vikings

 

Déjà lu sur B.O BD? Oui

 

 

Une planche:

 

 

La dernière des Vikings?  /  Alwilda 1  Vs.  Le Dernier des Vikings

 

Ca donne Quoi ? Il semblerait que Jean Yves Mitton, vieux routard de la BD franco-belge n’ait pas encore réglé tous ses comptes avec les vikings.

Plus de vingt ans après les Chroniques Barbares il nous revient avec l’adaptation d’une légende nordique contant la saga d’une jeune femme hors du commun qui, refusant de se plier aux lois ancestrales et injustes du Norglaw se révolte contre l’époux brutal que lui a imposé son père et s’enfuit avec un drakkar chargé d’or, d’armes, et d’une cargaison de jeunes vierges qui deviendront son équipage de pirates.

 

Les amateurs des séries pseudo-historiques de Mitton seront en terrain connu ; Awilda est une femme forte, aux formes généreuses (qui passe deux bons tiers de l’album à les exposer d’ailleurs), qui n’est pas sans faire penser à celle de Vae Victis, et l’album se lit d’une traite comme un bon récit d’aventures héroiques classique.

 

Au rayon des bémols on regrettera l’emploi incessant de termes nordiques qui oblige (au départ au moins) à se référer au lexique en fin d’ouvrage (comme c'était déjà le cas dans Chroniques Barbares d'ailleurs)

 

L’album, présenté dans un grand format soigné, est complété d’un petit cahier graphique avec des croquis de personnages.

Les amateurs complétistes fortunés pourront même jeter leur dévolu sur une version « Artiste Edition » ; néanmoins pour leur éviter toute mauvaise surprise notons pour être tout à fait honnête que  le concept même de ces éditions, fort répandues aux States n'est pas le même que chez nos amis d'Outre Atlantique où, à des prix équivalents, la pagination est multipliée par 15 voir 20. 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? LE DERNIER DES VIKINGS

 

 

C'est de Qui ?  R. Nicolosi

 

 

La couv' 

 

La dernière des Vikings?  /  Alwilda 1  Vs.  Le Dernier des Vikings

 

 

Déjà croisé dans le coin? Oui

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne Quoi ? En parrallèle des westerns et des péplums, un autre genre en vogue en Europe du sud dans les années 60 est le film de vikings.

Par exemple, cette année 1961 verra Mario Bava en réaliser deux coup sur coup, tous deux mis en musique par Roberto Nicolosi (avec de flagrantes ressemblances entre les deux scores avouons le).

 

S’inspirant évidement du film de Fleischer avec Kirk Douglas, que ce soit à la mise en scène comme à la musique, ce Dernier des Vikings est plein de cuivres dans des registres graves, cherchant à sonner comme des cors ou je ne sais quel autre instrument que les producteurs de cinéma pensaient être en vogue à l’époque des vikings, on y trouve aussi force percussions et pas mal de pistes dédiées à l’action et au suspense bien plus passe partout.

 

A défaut d’originalité ou d’une quelconque véracité historico-folklorique on appréciera la variété des atmosphères et l’esprit grand spectacle de l’ensemble, bien agréable avec ce premier volet d’Alwilda.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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30 décembre 2017 6 30 /12 /décembre /2017 17:35

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

 

 

C'est quoi : LES LAMES D’APRETAGNE

 

 

C'est de qui ? Monin, Courric, Venries.

 

 

La Couv' du second tome:

 

Fan-Tasy aiguisée!  /  Les Lames d'Apretagne  Vs. L'Epée Sauvage

 

Déjà lu chez nous? Probable.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Casterman

 

 

 

Une planche:

 

 

Fan-Tasy aiguisée!  /  Les Lames d'Apretagne  Vs. L'Epée Sauvage

 

 

Ca donne Quoi ? Faire de la fantasy aujourd’hui est un pari risqué, même si, comme c’est le cas ici, elle verse dans la parodie/comédie.

Nous avons vu, plus tôt dans l’année, que la démarche pouvait donner lieu à de franches réussites (lire par exemple notre chronique de Vénosa).

 

C’est également le cas avec les Lames d’Apretagne qui, part sur une base plutôt classique : deux héros que tout opposent deviennent inséparables, l’un d’eux, trahi par sa sœur et spolié de son héritage au trône va tenter de reconquérir son dû en partant dans une quête hautement dangereuse.

 

Les deux tomes déjà parus de cette nouvelle série se défendent  bien sur le créneau avec leurs protagonistes bien campés et attachants, son rythme soutenu, ses nombreux rebondissements, ses twists et références originaux et autres jeux de mots pas mal trouvés (même si certains sont volontairement un peu lourds).

 

Le graphisme dans un style semi-réaliste qui n’hésite pas à verser parfois dans la caricature, est à l’avenant, coloré, riche en détails et très vivant.

Un futur classique ? Peut être, une série qui plaira aux afficionados de fantasy bien ficelée, surement !

 

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 

C'est Quoi ? L’EPEE SAUVAGE

 

 

C'est de Qui ?  O. C Ocampo

 

 

La couv' 

 

 

Fan-Tasy aiguisée!  /  Les Lames d'Apretagne  Vs. L'Epée Sauvage

 

 

 

Déjà entendu sur B.O BD? Non

 

 

On peut écouter?

 

https://www.youtube.com/watch?v=PKoQU40f4co

 

 

 

Ca donne Quoi ? Au début des années 80 (non ce n’est pas le début d’un morceau de I am), les resucées du Conan le Barbare de Milius se mirent à fleurir comme un amandier au printemps, espérant surfer sur son succès.

 

Evidement, les 4/5 de ces productions manquaient drastiquement de …tout pour réussir à réitérer l’exploit.

Cette Epée sauvage, co-production americano-argentine qui date de 1983, avec son histoire de quêtes d’artefacts par un guerrier mandaté par une sorcière (sic !) ne déroge pas à la règle et serait probablement restée dans les limbes des séries B oubliables si l’on ne l’avait déterrée aujourd’hui pour profiter (encore que !) de sa B.O.

 

Non content de singer Poledouris, lui même déjà fortement inspiré par le grand Prokoviev, Ocampo y va même de ses petits emprunts à Morricone, proposant l’ultime mash-up entre fantasy et western (le tout passablement cheap of course).

 

L’ensemble avec ses cuivres pompiers, son piano pompeux –mais reconnaissons le original-, ses quelques effets électro d’époque bien dispensables mais heureusement pas trop envahissants,  délivre une ambiance old school assez décalée pour être tout aussi fun que le scénario des Lames D’Apretagne, on ne lui en demandait pas plus !

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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