27 juillet 2021 2 27 /07 /juillet /2021 09:20

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  HAMMERDAM 1

 

 

C'est de qui ? E. Fernandez

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Ankama

 

 

Déjà croisé sur le site? Oui

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? Imaginez qu’un marteau à mi-chemin entre Excalibur et Mjolnir atterrisse un jour dans un petit village peuplé d’énergumènes aussi bizarres les uns que les autres et que ce soit une petite fille qui soit désignée comme l’élue pouvant le porter.

 

C’est ce qui arrive à Mélina, bien content de pouvoir partir à l’aventure et quitter son foyer où ses parents n’en n’ont que pour son petit frère.

Surtout qu’elle va être escortée par une guerrière aussi puissante qu’intrépide et, malgré elle là par contre, par un nain et son gros monstre de compagnon qui ont sauvé une fée des griffes d’un boulanger mal intentionné, un multiplicateur et la ribambelle d’archers qu’il a malencontreusement crée ou encore eux esprits forts critiques.

 

Toute cette compagnie s’engage dans la quête que leur propose le marteau magique !

 

 

Voici enfin la nouvelle série d’Enrique Fernandez qui nous a déjà enchanté ici avec Les Contes de l’Ere du Cobra ou, plus récemment, Nirma.

 

Si Hammerdam s’adresse peut être plus cette fois à un public plus jeune (mes deux enfants ont été plutôt convaincus), les lecteurs adultes retrouveront ce qui fait la réussite des autres titres de l’auteur complet : un scénario piochant dans les contes et légendes et se les appropriant avec réussite et, surtout, un graphisme cartoony expressif diablement original avec des couleurs pastels moins éclatantes que sur Brigada par exemple mais plus adaptée aussi au sujet et au genre.

 

Un premier tome multi-générationnel parfait pour occuper les chaudes journées d’été !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : GARGOYLES SEASON 1

 

 

C'est de qui ? Car Johnson

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Fréquent collaborateur - en tant qu’orchestrateur- de James Horner entre autre, Carl Johnson (qui, lui, ne court pas plus vite que ça en vrai) s’est surtout fait un nom dans le monde de l’animation avec une pléthore de dessins animés Looney Tunes et une poignée de projets pour Disney dont des suites de grands succès (Aladin, Le Bossu de Notre Dame, Winnie L’Ourson,…).

 

Au mitan des années 90 le studio aux grandes oreilles produit une série animée tv dont les héros sont des gargouilles du moyen âge écossais réveillées dans le New York du présent et qui vont devenir les anges gardiens des habitants de la Grosse Pomme.

 

Avec un ton résolument sombre et des emprunts à …Shakespeare (si, si !) la série est fort sombre pour une prod Disney et se rapprocherait plus d’un Batman Animated que d’un Bambi.

 

Elle permet à Johnson de montrer l’étendue de son savoir-faire dans un registre plus mature que d’habitude avec, après un générique un peu lambda,  des passages quasi gothiques où les chœurs lyriques sont ponctués de grands coups de cuivres et de percussions et où un clavier et une flute se partagent les parties solo.

 

On est entre le Taram de Bernstein et les films d’action à grand spectacle de la décennie, Johnson reprendra d’ailleurs quelques arrangements de la B.O de Gargoyles sur  The Perfect Storm avec Horner.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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11 juin 2021 5 11 /06 /juin /2021 09:49
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LES 5 TERRES. 6. PAS LA FORCE.

 

 

C'est de qui ? Lewelyn & Lereculey

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, ensemble sur les précédents.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Méderion, malgré son sens aiguisé de la gestion du pouvoir, accuse quelque peu ses choix dans la crise des étudiants et accumule rancœurs de tous les côtés ou presque.

 

 

Si, sous son apparente dureté se révèle peu à peu un souverain aspirant à la paix entre les peuples, ses décisions lui ont créé des ennemis plus dangereux qu’il ne le croit.

 

 

De son côté Astrelia, après avoir touché le fond, va vivre un retournement de situation aussi surprenant qu’inattendu et les ennemis d’hier vont devenir les alliés de demain …enfin pas tous !

 

 

 

Fin de cycle de haut vol pour ce premier jet des 5 Terres où le collectif d’auteur ne démérite à aucun moment, graphiquement comme scénaristiquement, réservant à son lectorat maintes surprises jusqu’au bout de l’album avec une paire de scènes chocs et toujours en filigrane ces réflexions sur la politique et le genre « humain ».

 

 

En plus d'un soin particulier apporté à l'édition, un concept de couverture qui fonctionne fort bien (et ce depuis le début), on notera dans ce tome l'ajout d'un trombinoscope bien utile et, toujours, un résumé en début d'album et un éclairage en fin sur un aspect de la série ou un personnage.

 

 

Si, depuis le début, on évoque souvent  GOT en lisant la série BD, là encore maints aspects y font écho comme par exemple le personnage du chien tueur, clin d’œil à un des protagonistes de G.R.R Martin que je suis surpris de ne pas avoir vu avant tant il est évident comme  –si je puis me permettre- le nez au milieu de la figure !

 

 

 

Pour la suite on change d’ambiance avec le peuple singe et on espère –mais il n’y a pas de raison d’être déçus- que l’ensemble reste à ce niveau d’excellence !

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE VIRGIN QUEEN

 

 

C'est de qui ? M. Phipps

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Après une poignée de scores pour le petit écran (dont un remake de Nord et Sud plutôt convaincant) c’est avec cette énième évocation du règne d’Elisabeth 1ère que Phipps fait son entrée dans la cour des grands (enfin, façon de parler, des grands du « petit » pour le coup mais ne nous égarons pas).

 

 

Minisérie de 4 épisodes de la BBC, The Virgin Queen permet au compositeur britannique de marier historique et modernisme et de collaborer avec le groupe Medieval Babes qui, comme son nom l’indique, est un combo de vocalistes féminines chantant exclusivement ou presque de la musique à tendance médiévale.

 

Si leurs voix se marient bien à la partition de Phipps c’est  cependant les pistes instrumentales que l’on   conservera pour aller avec cette conclusion des 5 Terres.

 

 

L’utilisation, à la fois folklorique et anachroniques des cordes et des percussions,  l’ambiance solennelle et lyrique en opposition aux passages plus enlevés de la B.O, vont en effet comme un gant de velours aux manigances politiques et aux rebondissements tragiques de ce Plus la force.

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 


 

 

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27 mai 2021 4 27 /05 /mai /2021 08:16
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  ELRIC 4. LA CITE QUI REVE.      

 

 

C'est de qui ? Blondel, Cano, Telo, Toulhoat & Paitreau.

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, tous.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? L’heure de la vengeance à sonné pour l’Albinos et son épée dévoreuse d’âmes ! Après avoir découvert le berceau de la civilisation menibonéenne et avoir tenu tête à Arioch en personne, Il guide une flotte armée jusqu’à l’île aux Dragons avec la ferme intention de raser la cité.

 

Mais le destin lui réserve de dangereuses surprises entre des retrouvailles aussi inétendues que fatales et l’apparition des terribles défenseurs de Melnibonnée.

 

 

 

Fin du premier cycle de l’ambitieuse adaptation de l’œuvre phare de Moorcock, avec un changement de casting dans l’équipe artistique qui crée une démarcation avec les albums précédents. Le trait de Telo, seul au dessin depuis le second tome et sur story board co réalisé par Toulhoat se révèle parfois moins flamboyant et spectaculaire que celui de son prédécesseur mais reste diablement convainquant!

 

Si l’on peut peut-être regretter un scénario qui va vite avec quelques scènes qui auraient mérité une paire de pages de plus, l’esprit de dark fantasy de Moorcock est bien présent et ce premier cycle est à la hauteur des attentes des fans de l’œuvre originelle.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE DARK TOWER

 

 

C'est de qui ? T. Holkenborg

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Le principe de formatage qui règne depuis des lustres dans la culture, et qui impose une norme, façonnant ainsi les goûts du public, a semble –t’il, connu un singulier pic depuis quelques années.

 

J’en veux pour preuve les innombrables clones de Hans Zimmer et sa conception bourrine de l’illustration musicale qui ont littéralement envahis le monde de la B.O, produisant des œuvres aussi calibrées qu’interchangeables dont le point commun est une  propension à l’agressivité au détriment bien souvent de…tout le reste.

 

Aisi Tom Holkenborg, qu’il mette en musique le remake raté de Mad Max, les cabrioles de la Justice League ou l’octogone sans arbitre de King Kong et Godzilla, fonctionne sur des gimmicks putassiers répetitifs et aussi rentre dedans qu’oubliable.

 

Sur la très oubliable adaptation de l’une des œuvres phares de Stephen King, on retrouve peu ou prou les recettes du bonhomme : nappes de synthés épico grotesques, chœurs enflammés, tonnerre de cuivres furieux et autres bruits divers, du bourdonnement et ronflements aussi indescriptibles que bourrins.

Peu écoutable en tant que telle sans un haussement de sourcils désolés, le score de The Dark Tower se place cependant bien, il faut en convenir, sur ce final d’Elric au rythme soutenu et aux scènes chocs nombreuses.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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22 mai 2021 6 22 /05 /mai /2021 08:09
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  JYLLAND

 

 

C'est de qui ? De Roover & Klosin

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Anspach

 

 

Déjà croisés sur le site? Non

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Sten, fils du roi Magnulv, rentre dans son Jylland natal après une série d’excursions en territoires ennemis dont il ramène un butin pus que conséquent.

 

Après avoir caché le résultat de ses pillages sur une ile secrète il débarque dans son village pour apprendre que son père se meurt et –double peine pour notre « héros »- a décidé d’embrasser cette nouvelle religion venu qui ne prie qu’un seul dieu.

 

Si Sten est un féroce guerrier c’est aussi un stratège roué et, peu enclin à se plier aux volontés de son géniteur, souhaitant faire même d’une pierre deux coups, il va fomenter un plan machiavélique pour récupérer le trône bientôt vacant (et destiné à son ainé) et endiguer la christianisation de son peuple.

 

 

Les vikings, on l’a souvent vu ces dernières années chez nous sont, au même titre que le western, la Première Guerre Mondiale ou encore le post-apocalyptique, une valeur sure, en BD comme ailleurs mais qui, du coup a forcément été fort exploitée.

 

 

Cela étant on est jamais à l’abri d’une bonne surprise et ce premier tome de Jylland en est une. Prenant comme fond la transition religieuse des peuples vikings au christianisme, avec ce que cela engendre de réticences et de conflits, il présente un casting bien campé où le héros est assez détestable, tout en nuances, ce qui le rend d’autant plus intéressant.

 

 

L’intrigue est dense et prometteuse et laisse un goût de « reviens-y » qu’on espère voir rapidement étanché avec la sortie du second tome.

 

Au dessin le polonais Klosin rend une copie plus que satisfaisante avec un trait semi réaliste bien dans la tradition de la bd européenne.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : GOD OF WAR 4

 

 

C'est de qui ? B. McCreary

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Forte de l’engouement de ses épisodes précédents la franchise God Of War est devenue une référence dans le monde des gamers adeptes de ce genre de jeux (on avance dans un monde « open » et on défonce la majeure partie de ce qu’on rencontre).

 

Du coup son quatrième opus se paye le luxe (hum) d’embaucher Bear MCCreary pour écrire la B.O.

Le compositeur visiblement inspiré par le sujet pond un thème principal puissant, porté par un chœur masculin évoluant pas mal dans les registres graves, parfois contrebalancé par des voix féminines plus aériennes.

 

Epique est le premier mot qui vient à l’esprit à l’écoute de cette B.O riche en envolées lyriques et qui n’est pas sans faire penser à certains moments au Conan de Poledouris.

 

Cela étant, pour le petit bémol, on regrettera des passages assez bourrins où les cuivres et les percussions sont malmenées au possible mais auxquels on reconnaitra l’efficacité recherchée.

 

De la musique de fantasy ténébreuse et agressive juste ce qu’il faut très en accord avec ce premier tome de Jylland.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

 

 

 

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19 mai 2021 3 19 /05 /mai /2021 09:12
 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  VEI

 

 

C'est de qui ? Elfgren & Johnsson

 

 

La Couv':

 

 

C’est édité chez qui ? Ankama

 

 

Déjà croisés sur le site? Non

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Dal, un guerrier viking sur un drakkar mal en point commandé par un chef dépassé, sauve de la noyade une jeune créature à moitié femme  nommée Vei qui se révèle être une combattant au service d’un géant, championne dans un tournoi opposant les géants aux dieux d’asgaard.

 

Il va l’accompagner dans son monde et être le témoin –malheureux !- de cette compétition pour laquelle les divins adversaires n’hésitent pas à rivaliser de cruauté, de fureur et de tromperie (du coup, vous vous en seriez douté, oui, Loki est de la partie !).

 

Le duo d’artistes suédois à l’œuvre sur ce one shot massif, dont Ankama a soigné l’édition, revisite les mythes nordiques pourtant déjà fort exploités, en y mettant leur touche perso avec réussite.

 

Si en soi le scénario signé à quatre mains ne révolutionne rien, les amateurs de récits pleins d’action, de combats, de grands sentiments et autres héros bien campés devraient trouver ici leur compte ; les graphismes colorés de Johnsson apportant la touche d’originalité finale qui devrait plaire aussi aux fans de comics et/ou de fantasy avec de jolies trouvailles narratives graphiques.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :CONQUERORS OF THE LIGHT

 

 

C'est de qui ? King Weed

 

 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

Ca donne Quoi ? Nonobstant leur nom de groupe quelque peu régressif et la pochette plutôt moche de cette compil (je trouve que c’est d’ailleurs le point faible de leur discographie) Conquerors of Light de King Weed se pose comme l’une des références de stoner rock énervé en France.

 

Ils délaissent quelque peu les atmosphères planantes heavy à la Kyuss pour des riffs rentre dedans aux grosses guitares saturées et rythmiques métronomiques qui déboitent.

Depuis les saignées de gens comme Hans Zimmer et – surtout –Tyler Bates, le metal s’est fait une place au forceps dans le paysage de la B.O de film et de séries TV ; le rock de King Weed sur un récit de fantasy comme Vei, avec ses combats gores et nombreux et ses protagonistes plus grands que nature, instaure une ambiance de ragnarok bienvenue même si manquant parfois –convenons-en- de subtilité.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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