15 juillet 2019 1 15 /07 /juillet /2019 09:53
 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  OBLIVION SONG 2

 

 

C'est de qui ? Kirkman & De Felici

 

 

La Couv':

 

Monstrueuse amnésie  /  Oblivion Song 2  Vs.  Bumblebee

 

Déjà croisés sur le site? Oui sur le précédent.

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt Comics.

 

 

Une planche:

 

Monstrueuse amnésie  /  Oblivion Song 2  Vs.  Bumblebee

 

 

Ca donne Quoi ? Ce second volet d’Oblivion Song lève le voile sur les causes de la catastrophes spatio-temporelle ayant frappé Philadelphie et les raisons pour lesquelle Nathan est aussi impliqué dans les recherches : lui et son équipe sont responsables de la faille !

 

Quand le gouvernement découvre le pot aux roses voilà que l’armée cherche à s’emparer de la technologie de nos savants irresponsables afin de capturer des créatures pour en faire des armes de guerre.

 

Robert « Walking Dead » Kirkman connaît son taff et sait ménager ses effets. Ici ils sont souvent spectaculaires (à défaut d’être toujours originaux) et plutôt bien rendu en image par un De Felici dont les monstres, lovecraftiens en diable, sont aussi efficace que ses décors post apocalyptiques.

 

Si ce second volet conclue l’histoire, le succès étant au rendez-vous et une adaptation pour le petit écran d’actualité, les auteurs ont préféré ménager un demi cliffhanger qui ouvre la porte toute grande à une suite.

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : BUMBLEBEE

 

 

C'est de qui ? D. Marianelli

 

 

La Couv':

 

Monstrueuse amnésie  /  Oblivion Song 2  Vs.  Bumblebee

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Si l’on excepte V pour Vendetta (et encore !) et quelques films d’animation, le compositeur d’origine italienne Dario Marianelli n’avait jamais œuvré pour une grosse production de la carrure de ce Bumblebee (qui, pour les non-initiés, est le nom d’un Transformers, le film faisant donc partie de la franchise).

 

Je dirais que, dans l’absolu, le résultat est un peu décevant si l’on compare avec certaines autres de ses  œuvres ; gageons qu’outre l’envie de collaborer avec son réal’ attitré Travis Knight et, of course, l’appel des sirènes hollywoodiennes, il a dû se plier à un certain cahier des charges.

 

Du côté de l’héroïsme un peu grandiloquent on est donc servi avec un score orchestral voire symphonique souvent impétueux avec des mélanges d’effets électroniques intelligents, contrebalancé par des pistes plus mélo où le compositeur retrouve de sa personnalité musicale (oui parce que pour simplifier, Bumblebee c’est un peu Crin Blanc sauce Méchas géants)

 

De la musique à grand spectacle plus fine que la moyenne (et clairement que les précédents scores de la franchise signés par le faiseur Jablonski) qui rajoute, si il y a avait eu besoin, une dimension épique à ce second Oblivion Song.

 

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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1 juillet 2019 1 01 /07 /juillet /2019 09:46

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  DE MEMOIRE

 

 

C'est de qui ? Corbeyran & Winoc

 

 

La Couv':

 

Prisonnier de ses souvenirs  /  De Mémoire  Vs.  Prisoners

 

Déjà croisés sur le site? Oui, les deux.

 

 

C’est édité chez qui ? Grand Angle.

 

 

Une planche:

 

Prisonnier de ses souvenirs  /  De Mémoire  Vs.  Prisoners

 

Ca donne Quoi ? Nick est atteint d’une maladie peu commune et assez envahissante : il se souvient d’absolument tout ce qui lui est arrivé.

Forcé d’avoir recours à des boites vides où il « range » ses souvenirs, son existence est parcourue de petits jobs sans suite, et d’un effort constant pour faire le vide dans une tête trop pleine.

Jusqu’au jour où son hypermnésie, et son passé, vont lui attirer l’attention de gens peu recommandables qui semblent avoir besoin d’informations enfouies dans les milliers de souvenirs de notre protagoniste.

 

Corbeyran tenait là un sujet intéressant et propice à développer des pistes prometteuses mais après une fausse (piste donc) le scénario part sur quelque chose de plus commun qui, après  la –longue- mise en place en début d’album, laisse le lecteur quelque peu frustré.

 

Le trait de Winoc, que l’on avait découvert chez nous avec Le Postello, reste dans le style réaliste sans encrage qui fait l’originalité de son auteur et sert plutôt bien son propos.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : PRISONERS

 

 

C'est de qui ? J. Johansson

 

 

La Couv':

 

Prisonnier de ses souvenirs  /  De Mémoire  Vs.  Prisoners

 

Déjà entendu chez B.O BD? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Prisoners est parmi les premiers films qui ont fait connaître le compositeur islandais à l’international.

 

Il y alterne les passages acoustiques - avec un violoncelle lugubre et trainant comme instrument soliste, accompagné de voix éthérées -et ce qui va devenir l’une de ses signatures jusqu’à sa disparition prématurée : des nappes électroniques grondantes semblable à des sons de drones, qui installent une tension palpable.

 

Tout comme De Mémoire, la B.O de Prisoners est construite en lente montée du suspense, avec des plages plus atmosphériques au calme ambiant mais relatif, plein de montées de cordes quasi lyriques, et des passages plus violents, que ce soit dans l’intensité ou les mélodies.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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22 juin 2019 6 22 /06 /juin /2019 12:50
 

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  QUARANTE CERCUEILS

 

 

C'est de qui ? Jok & Santullo

 

 

La Couv':

 

En mer avec...Dracula!  / 40 Cercueils  Vs.  The Crater Lake Monster

 

Déjà lus sur B.O BD? Non

 

 

C’est édité chez qui ? Mosquito

 

 

Une planche:

 

En mer avec...Dracula!  / 40 Cercueils  Vs.  The Crater Lake Monster

 

Ca donne Quoi ? Le Dracula de Bram Stoker est un roman épistolaire, composé exclusivement d’extraits de journaux intimes, de correspondances et autres rapports médicaux. Si certaines parties sont plutôt bien dévelloppées, d’autres sont plus survolées.

C’est notamment le cas du voyage du Comte entre le continent et l’Angleterre à bord du Demeter qui est raconté par le biais du journal de bord du commandant.

 

Les auteurs de Quarante Cercueils ont décidés de raconter plus en détail ce passage durant lequel les marins vont vivre un véritable enfer et succomber les uns après les autres à la soif sanguinaire du vampire.

 

Huis clos par excellence (allez d’accord avec l’île déserte et le vaisseau perdu dans l’espace) le navire en pleine tempête (crée par le Comte en personne) donne à Jok l’opportunité de faire montre de son talent.

Dans des tons sombres, le dessinateur livre des planches très gothiques, aux cadrages pensés pour rendre l’angoisse de la situation à bord du Déméter.

 

Un ajout original à un monument de la littérature fantastique !

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : THE CRATER LAKE MONSTER

 

 

C'est de qui ? W. Zens

 

 

La Couv':

 

En mer avec...Dracula!  / 40 Cercueils  Vs.  The Crater Lake Monster

 

Déjà croisé dans le coin? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Ah les bonnes vieilles sériez Z en stop motion des années 50 à 70, quelle naïveté, quelle mélancolie… sauf que dans le cas du film ici présent non ; c’est juste un navet où quasi rien n’est à sauver si ce n’est la musique de Zens.

 

Véritable couteau suisse du cinéma bis américain de son époque, Zens a tenu tous les postes ou presque : réalisateur, scénariste, producteur, caméraman et, last but not least, compositeur.

 

Sur The Crater Lake Monster c’est la seule casquette qu’il porte et c’est pas plus mal. Sa partition est assez lambda, dans la tradition du genre avec des pistes tout de même bien gratinées coté action et épouvante où, sur un orchestre réduit, il place des effets électroniques étranges voire impromptus.

 

Juste ce qu’il faut d’horreur surannée pour le voyage mouvementé du Déméter version Jok et Santullo.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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18 juin 2019 2 18 /06 /juin /2019 08:35

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  L’AGENT. 1 INITIATION.

 

 

C'est de qui ? Gabella & Dagnino

 

 

La Couv':

 

Une Agent très spéciale  /  L'Agent  Vs.  Being Human

 

Déjà croisés sur le site? Oui pour le scénariste.

 

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

 

Une planche:

 

 

Une Agent très spéciale  /  L'Agent  Vs.  Being Human

 

Ca donne Quoi ? Rhym, agent des stups, a des « visions » qui lui permettent de résoudre des affaires. Quand une opération tourne mal, impliquant plusieurs dizaines de personnes dans un cas d’amnésie collective surnaturelle, notre héroïne est contactée par un autre mystérieux agent, qui lui laisse entendre que le paranormal fait bel et bien partie de notre monde et qu’elle a un don qu’il va lui falloir exploiter.

Les voilà sur les traces d’une drogue particulièrement puissante.

 

Mathieu Gabella, décidément à l’aise dans de nombreux genres, de la biographie historique à la relecture médiévale de super héros, livre ici un récit nerveux à la croisée des chemins entre le BPRD de Mignola et la série TV Supernatural.

 

De série TV cet Agent a beaucoup d’éléments d’ailleurs, le scénariste explique être grand fan du Bureau des Légendes (dont l’univers n’est pas si éloigné que ça de celui de l’album d’ailleurs), et situe son action en France. Si j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire au départ, on accroche en fait assez rapidement à une intrigue qui mêle astucieusement fantastique, action et suspense.

 

Le trait réaliste du dessinateur espagnol Fernando Dagnino, habitué du super héros de l’autre côté de l’Atlantique remplit bien le job même si le style n’est pas ma tasse de thé.

Ce premier tome auto-conclusif présente les personnages principaux et les factions en présence, en laissant assez de pistes ouvertes et de zones d’ombre pour avoir envie de découvrir la suite.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : BEING HUMAN

 

 

C'est de qui ? R. Wells

 

 

La Couv':

 

Une Agent très spéciale  /  L'Agent  Vs.  Being Human

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non

 

 

On peut écouter ?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Le grand public boude parfois des séries britanniques pourtant très réussies du fait d’un manque de moyens comparées à leurs cousines américaines.

Il n’est pas rare d’ailleurs de voir des adaptation « U.S » de ces séries (aux qualités évidentes) avec des aspects plus prompts à attirer l’audimat, ce qui est le cas de la série qui nous intéresse aujourd’hui.

 

C’est pourtant bien le score de la version d’origine qu’il est question comme accompagnement de l’Agent.

 

Richard Wells, qui dans le cinéma et les séries TV, a essentiellement œuvré dans le fantastique, fait preuve d'une sensibilité intéressante en alternant pistes mélancoliques d'illustration musicale et des morceaux d'épouvante pure sur des modes qui provoquent le trouble chez l'auditeur.

L'ensemble fait preuve d'une belle unité et d'une richesse manifeste dans la variété des ambiances.

Si toutes ne s'accordent pas avec notre BD du jour, il y a tout de même de quoi faire largement l'affaire.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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15 juin 2019 6 15 /06 /juin /2019 15:45
 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  CAPTAIN DEATH

 

 

C'est de qui ? Bacci

 

 

La Couv':

 

On n'échappe pas à Captain Death  /  Captain Death  Vs.  War between the planets

 

Déjà lu sur B.O BD? Oui

 

 

C’est édité chez qui ? Casterman

 

 

Une planche:

 

On n'échappe pas à Captain Death  /  Captain Death  Vs.  War between the planets

 

 

Ca donne Quoi ? Imaginez que la Mort soit une chasseuse futuriste au look de cousine de Skeletor qui, inlassablement, traque ceux pour qui l’heure a sonné.

Et là y a du boulot puisque c’est carrément la planète Terre dans son intégralité qui doit être rayée de la carte intersidérale.

 

Manque de bol pour notre chasseresse à forte poitrine (si, si !) 7 survivants ont réussi à prendre la tangente. Commence alors une traque sans merci où les gibiers ont décidé de se frotter à leur prédateur…mais sans bien réaliser la nature même de la cible.

 

Après Lastman Stories sur lequel il collaborait avec Vives, Bacci signe là un petit album délirant au look hybride, dans un format proche du manga (taille, design, traitement) avec des graphismes en bichromie caricaturaux bien barrés.

On n’est pas loin de la défunte collection KSTR qui avait en son temps proposé de très bons albums !

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi : WAR BETWEEN THE PLANETS

 

 

C'est de qui ? A.F. Lavagnigno

 

 

La Couv':

 

On n'échappe pas à Captain Death  /  Captain Death  Vs.  War between the planets

 

Déjà entendu par ici? Oui

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? N’y allons pas par 4 chemins, une BD comme Captain Death c’est du pain béni pour B.O BD vu qu’il n’y a qu’à puiser dans le vivier de scores de SF old school qu’on peut dénicher sur la toile.

 

Prenons ce War between the planets par exemple, pour lequel Lavagnigno use et abuse d’effets spéciaux électroniques divers et variés sur lesquels il vient rajouter des sons de cymbales trafiqués et autres boucles de claviers hypnotiques à souhait.

 

Si le compositeur italien avait plutôt bien débuté sa carrière pour le cinéma, en mettant entre autre en musique deux longs pour Orson Wells (excusez du peu) rapidement il va se retrouver abonné aux péplums et autres séries B d’épouvante.

On comprend pour le coup un peu mieux ses expérimentations sonores sur ce genre de projet où la liberté de création était quasi-totale vu le budget alloué aux scores.

 

Celui du jour, plein de reverb’ et d’écho, est, je vous l’accorde difficilement écoutable en tant que tel et fait plus penser à une expérimentation sous LSD digne d’une face B des Pink Floyd époque Syd Barret, mais, en fond sonore de l’ovni de Bacci, ça ne fait rajouter qu’au plaisir coupable !

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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