30 juillet 2016 6 30 /07 /juillet /2016 08:10

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : INITIATION

 


C'est de qui ? H. Kashiwagi

 

 

La Couv':

A Boire et à Manga : Initiation  Vs. The Beguiled

Déjà lu chez nous? Non

 

 

Une planche:

 

 

 

Ça donne Quoi ? A la recherche d'un sabre qui appartenait à sa famille un jeune adolescent atterrit par un soir d'hiver dans un village reculé du Japon, quasiment habité que par des femmes.


Au fil des jours, alors que son départ du hameau semble irrémédiablement voué à l'échec, il va découvrir les rites initiatiques sexuels étranges des villageois avant d'être lui même victime de ces pratiques d'un autre siècle. L'arrivé d'une camarade de classe, les sentiments qu'il développe pour l'une des villageoise et le retour des hommes au bercail va donner à sa mésaventure une tournure des plus tragique.


A bien des moments on pense aux Proies avec Eastwood ou au célèbre Village du Prisonnier. Malgré les nombreuses scènes explicites présentes tout au long des cinq tomes, Initiation n'est évidemment pas un manga érotique, mais plutôt une étude socio-etnologique sans concessions ni  parti-pris, traitée dans un style parfois quasi documentaire mais habilement dissimulée sous un récit noir dramatique.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? THE BEGUILED

 

 

C'est de Qui ? L. Schifrin

 

 

La couv' 

 

 

Déjà croisé sur B.O BD? Oui.

 

 

On peut écouter? Dans la B.A et via un extrait en MP3 :

 

 

 

Ca donne Quoi ? Si Eastwood et Siegel, duo souvent taxé de machisme, voire de fascisme par une frange réac de la société des 70’s, n’était peut être pas le choix le plus évident pour mettre en image un roman sur le désir féminin et ses frustrations se déroulant durant la Guerre de Sécession, confier le (court) score aux bons soins de leur vieux camarade Lalo Schifrin était clairement une bonne idée.

 

Jouant sur la corde sensible d’un suspense psychologique très tendu, colorant le tout du style d’arrangements qui ont fait le succès des B.O de ses précédents travaux, tous genres confondus (de, par exemple, Dirty Harry à Joe Kidd) le compositeur ajoute une indéniable plus value à un récit déjà profondément troublant.

 

Le film n’aura pas le succès escompté, les deux principales raisons en étant la mort du personnage d’Eastwood à la fin du film, mal vécue par les fans, et l’aspect probablement trop scabreux et pervers du scénario pour le grand public de l’époque. Ca reste néanmoins l’un de mes longs métrages préférés.

 

Si l’on omet les passages typiquement « d’époque » (musique militaire), ce fort rare effort de Schifrin est un choix idéal pour aller avec Initiation, même s’il faudra le coupler à autre chose en raison de sa brièveté.

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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2 juin 2016 4 02 /06 /juin /2016 07:31

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : L’HERBIER SAUVAGE

 

 

C'est de qui ? F. Vehlman et Chloé Cruchaudet

 

 

La Couv':

Plantes vénéneuses  /  L'Herbier Sauvvage  Vs.  I Wanna Do Something Freaky To you

Déjà lus dans le coin? Oui, tous les deux.

 

 

C’est édité par ? Soleil.

 

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Je ne vous cache pas que je me suis intéressé à L’Herbier Sauvage sur les noms de ses deux auteurs, dont j’apprécie énormément le travail séparément et que j’étais donc plus que curieux de découvrir ensemble.

 

J’en ai été quelque peu pour mes frais à la découverte du résultat qui s’avère en fait ne pas être un album de BD mais plus une suite de témoignages sur la sexualité de parfaits inconnus, recueillis par Fabien Vehlman et complétés, de temps à autre, par de fort belles illustrations de Chloé Cruchaudet, visiblement inspirée par le sujet.

 

Cela étant les histoires compilées si elles sont souvent très crues ne tombent jamais dans le salace ou le voyeurisme, et sont même parfois très touchantes. Peut être qu’un traitement à la Première Fois, paru il y a quelques années chez Delcourt m’aurait plus parlé.

En l’état, L’Herbier Sauvage est un album hors-norme et des plus original qui, une fois de plus, vaut le coup d’œil, ne serait-ce que pour la maestria graphique de la dessinatrice.

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi? I WANNA DO SOMETHING FREAKY TO YOU

 

 

C'est de Qui ? Leon Haywood

 

 

La couv' 

 

 

Déjà croisé sur le site? Non

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ? Vous connaissez très probablement la mélodie de ce morceau hyper sensuel de Leon Hayward (qui nous a quitté le mois dernier à l’âge de 76 ans) vu qu’elle a été largement samplée par une clique de rappeurs des années 90,  Dr Dre en tête, pour son Nothing but a G thang.

 

Sorti au milieu des années 70, I Wanna do Something Freaky To You fût un success instantané, un brûlot de funk langoureux et moite où les riffs de guitar saturée répondent aux cris d’orgasme d’une voix feminine, le tout emballé par le groove imparable et la voix de Hayward.

Une bande-son des plus en phase avec le sujet de l’Herbier Sauvage.

 

 

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Une chronique de Fab

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13 mai 2016 5 13 /05 /mai /2016 10:55

 

 

 

LA BD :

 

 


C'est quoi LA DEMEURE DE LA CHAIR 

 


C'est de qui : Kazuichi Hanawa

 

 

La Couv' :

 

 

 

LA BD :

 

 


C'est quoi COLERE NUCLEAIRE. 1 - L'APRES CATASTROPHE 

 


C'est de qui : Takashi Imashiro

 

 

La Couv' :

 
A Boire et à Manga : La Demeure de la chair Vs. Vidéodrome

 

Déjà lu sur le site ? Non

 

 

Une planche :

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Kazuichi Hanawa est surtout connu en Europe pour son manga autobiographique Dans la prison, publié à la fin des années 90 (adapté au cinéma en 2002 par Yoichi Sai), dans lequel il retrace sa douloureuse expérience carcérale, survenue après son arrestation pour détention d'armes à feu.

 

Le recueil qui nous occupe ici regroupe quatorze histoires courtes publiées initialement dans les pages du mensuel underground Garo ou de la revue SM Select (spécialisée, comme son titre l'indique, dans les histoires sado-masochistes). Elles permettent au lecteur occidental de s'immerger dans la première période de l'auteur, produite au début des années 70 et marquée par son rattachement au mouvement eroguro. Initié dans les années 30 par des artistes comme l'écrivain Edogawa Rampo et ses oeuvres La Chenille ou L'Île panorama (elles-mêmes adaptées par le mangaka Suchiro Mauro), l'eroguro revendique l'influence de Sade et de George Bataille (Histoire de l'Oeil, La Littérature et le Mal) dans la combinaison qu'il propose entre érotisme et éléments macabres, voire grotesques.     

 

Il est clair que l'ombre de Bataille (peut-être plus que celle du Marquis) plane sur La Demeure de la chair, dont bon nombre d'histoires mettent en avant des femmes que leur nature profonde, ou des circonstances tragiques, ont transformées en véritables figures de la malveillance. Vengeance, déviance et cruauté morale (doublée of course de sévices physiques) se mettent au service d'une violente transgression des tabous - l'anthropophagie, la coprophagie, la zoophilie et les infanticides sont à l'honneur, mieux vaut en être averti ! - magnifiée par le trait délicat de Hanawa et la composition minutieuse de ses pages, qui n'est pas sans évoquer celles des estampes du 19e siècle. 

 

 

 

 

Plus apaisé (encore que...), le dernier tiers du recueil propose une série d'"Histoire de monstres japonais" qui révèle l'intérêt du mangaka pour le Japon médiéval et semble préfigurer les Contes du Japon d'autrefois qu'il publiera en 2001. 

 

Pour conclure, notons que l'excellente traduction du manga a été assurée par Miyako Slocombe, fille de l'illustrateur, photographe, cinéaste et romancier Romain Slocombe, qui participa jadis aux débuts de l'aventure Métal Hurlant, et dont les oeuvres (Tokyo Girl, La Nuit de Saïgon) ont souvent pour thématiques centrales le Japon et le bondage. Le fruit, l'arbre, tout ça, tout ça... 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? VIDEODROME

 

 

C'est de Qui ? Howard Shore

 

 

La couv' :

 

 

 

 

Déjà croisé sur B.O BD ? Oui, notamment pour une de ses nombreuses collaboration avec Cronenberg.

 

 

On peut écouter? Un extrait qui colle bien à l'ambiance glauque du manga.

 

 

 

Ca donne Quoi ?  J'aurais aimé proposer, en regard du manga d'Hanawa, les BO de Shogun's Joys of Torture de Teruo Ishii ou de L'Empereur Tomato-Ketchup de Shuji Terayama (qui inspira un fameux titre aux Bérurier Noir), làs... le Tube est, semble-t-il, avare en musiques de films ero guro. Qu'à cela ne tienne, nous nous reportons sans rougir sur cette excellente partition, écrite par Howard Shore pour son inséparable collaborateur David Cronenberg.

 

En ce début des années 80, le compositeur ne dispose pas encore des moyens orchestraux faramineux que lui offrira Peter Jackson pour sa sexologie ?... bi-trilogie... de la Terre du Milieu ? Bref, pour Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit, dont il saura tirer le meilleur parti ! L'absence de moyen stimulant la créativité (c'est du moins ce que semblent estimer la plupart de nos dirigeants), Shore livre une musique synthétique dépouillée et angoissante qui prolonge admirablement l'impression de malaise suscitée par le visionnage du film. Les délires organico-sado-télévisuels vécus par Max Renn (James Wood) nous rapprochant étrangement de l'esprit perverti de La Demeure de la chair, lire le manga en écoutant la BO de Vidéodrome... c'est s'assurer le meilleur des bad trips

 

 

 

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Une chronique de Lio

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16 avril 2016 6 16 /04 /avril /2016 13:34

 

 

Mais Ennis c'est aussi un grand coup de pied dans les parties du système des Big Two comme avec cet ovni délirant, annonciateur de séries à venir bien déjantées:

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : THE PRO

 


C'est de qui ?  Ennis, Conner & Palmiotti

 

 

La Couv':

 

 

L'Artiste du Mois: Garth Ennis  /  The Pro  Vs.  The Process of Wedding Out

 

 

 

Déjà lu chez nous? Oui, sauf pour Conner.

 

 

Une  planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ? On a eu des journalistes, des milliardaires, des chirurgiens, des scientifiques…mais jamais de prostituées ! Cette impardonnable erreur est rectifiée au début des années 2000 quand Garth Ennis, Jimmy Palmiotti et Amanda Conner, autour d’une Guiness dans un pub en Allemagne créent, en réaction au marché pourrissant du super-héros, La Pro, jeune femme qui gagne sa vie en vendant son corps et à qui une entité extra-terrestre ; The Viewer (pendant lubrique du Watcher de Marvel) va donner des super-pouvoirs afin de prouver que n’importe quel être humain est capable d’assumer le rôle d’un héros.

 

Bien mal lui en prend car, outre continuer à jurer comme un camionneur, à fumer comme un pompier, à (mal) élever son nourrisson et à tapiner, notre marginale héroïne se voit contacter par une hilarante parodie de la Ligue de chez DC (où Superman est devenu le Saint, un coincé du c…, Batman et Robin sont clairement homos, Aquaman porte un accoutrement ridicule très SM…bref, j’en passe et des meilleurs) pour les aider à combattre le crime. Une fois introduite (non, s’il vous plait, pas de mauvais esprit, le comics en comporte déjà assez bien comme ça) la Pro ne se prive pas de battre à mort les super ennemis, leur faire subir les derniers outrages (la scène de la golden shower vaut son pesant de cacahuètes) voir même initier Le Saint à la fellation.

 

 

 

Vous l’aurez compris, on est dans les extrêmes de la parodie trash d’un genre qui se prête délicieusement à l’exercice et Ennis, qui se régale à trainer les icones dans la fange, fût aux anges devant l’engouement crée par le comics via Palmiotti (son encreur) qui a même réussi à le faire publier chez Image. Pour la petite histoire The Pro fit beaucoup rire Frank Miller, et beaucoup moins Jim Steranko (à qui le auteurs décidèrent d’ailleurs de dédier le bouquin histoire d’enfoncer le clou).

 

Un essai d'animation d'une partie du comics a même été tenté, on vous le livre ci dessous:

 

 

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? THE PROCESS OF WEDDING OUT

 

 

C'est de Qui ?  Black Flag

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu sur le site? Non

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

Ca donne Quoi ? Mélanger sauvagerie punk, métal expérimental et free jazz, fallait oser, Black Flag l’a fait. Avec cet album entièrement instrumental et (heureusement !) assez bref –même pas une demi-heure- Greg Gynn, membre fondateur, guitariste et principal compositeur de ce combo de punk hardcore de la fin des 70’s, brisait les barrières des genres et affolait une minorité friande d’expérimentations bruitistes et sauvages que la disco émergente allait bientôt enterrer sans les honneurs.

 

Inclassable (et quasi inécoutable sur la longueur en tant que tel aujourd’hui), The Process Of Wedding Out et ses incursions atonales est assez destroy et sauvage pour aller avec le complètement politiquement incorrect brulot d’Ellis et ses acolytes ! 

 

 

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Une Chronique de Fab

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24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 16:52

 

 

J.C & Lio terminent donc notre cycle thématique du week-end, qui, outre un attrait non-démenti d'un lectorat nombreux, aura prouvé que la BD X recèle tout (et n'importe quoi) mais ne se limite clairement pas à un sous-genre réservé aux obsédés de la chose (encore que...)

 

 

 

LA BD :

 

 

 

C'est quoi : MARIE-GABRIELLE DE SAINT-EUTROPE

 

 

C'est de qui ? Georges Pichard

 

 

La Couv':

 

 

Déjà lu sur B.O BD ? Non

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat

 

 

Une planche :

 

Ca donne quoi ? S’il est un auteur français « classique » qui risque de sombrer dans l’oubli en ces temps de « politiquement correct » c’est bien Georges Pichard (1920-2003). Après un début de carrière dans la publicité et l’illustration, il arrive tardivement dans le monde de la bande dessinée. Ancien élève des Arts Appliqués, il donnera pendant des années des cours de bd et de graphisme, on retrouve parmi ses élèves Gotlieb ou Annie Goetzinger. C’est sa rencontre avec Wolinski, les deux sont amateurs de belles femmes, qui produira ses premières séries : Paulette (1971-1984), Blanche Epiphanie (1972-1986)… Qualifié très rapidement d’auteur de bandes dessinées pour adultes, son travail est influencé par le feuilleton populaire à rebondissement dont il respecte les codes, mais modifie ironiquement la vision, ses héroïnes tout en forme (on ne peut s’empêcher de penser à Mayol) traversent avec une (fausse) candeur des aventures pleines de rebondissements. A partir de 1977, il devient son propre scénariste pour son œuvre la plus élaborée, "Marie-Gabrielle de Saint-Eutrope", directement influencée par les manuels catholiques de la fin du XIXème, destinés à l’éducation des jeunes filles. Il avouera tardivement, dans une interview, le poids d’une éducation catholique moralisatrice. Ce chef-d’œuvre (encore censuré dans certains pays) de Georges Pichard, réédité en intégrale en octobre 2009, ne se résume pas au dirty comic se lisant à une main. Dans cette œuvre, car c’en est une, tout respire la gravité et la profondeur, l’érotisme et la violence, le moralisme et la liberté, la faute et le châtiment. Ce véritable roman graphique constitue une œuvre inimitable qui rappelle par sa densité les grands romans du XIXème siècle, et par son audace, les grands libertins, de Sade à Bataille. S’attaquant aux fondements moraux de notre société, présents en chacun de nous plus ou moins consciemment que nous soyons religieux ou laïcs, l’excitation provoquée par l’érotisme violent de Pichard induit un malaise à la lecture autant qu’une admiration pour le maître. Un dernier point sur sa technique à base de pointillés qui atteint ici des sommets.

 

 

 

 

LA MUSIQUE :

 

 

 

 

C'est Quoi ? FAIS-MOI MAL, JOHNNY !..

 

 

C'est de Qui ? Boris Vian & Magali Noel

 

 

La couv' :

 

 

Déjà croisé par ici ? Non

 

 

On peut écouter ? Yes, sir !

 

 

 

 

 

Ca donne quoi ? La tentation était trop grande de ne pas placer le premier morceau de "rock français sado-masochiste" en regard des cruelles mésaventures de la plantureuse Josépha. En composant ce morceau pour l’actrice Magali Noël (ainsi qu’"Alhambra Rock", "Strip Rock" et "Rock des petits cailloux" à déguster sans modération, avec du camembert à la petite cuiller), Boris Vian - qui ne croyait qu’au jazz – voulait surtout privilégier le côté comique, voire grotesque, du rock, plutôt que son aspect érotique. Et pourtant… L’écrivain-parolier a créé malgré tout un ovni musical qui s’inscrit bien dans la tradition française de la chanson paillarde, mais habité par un pur esprit rock SM, grâce la gouaille dominatrice de son interprète, qui n’a rien perdu de son mordant 60 ans plus tard, et à des paroles sacrément déjantées. Les autorités ne s’y tromperont pas, qui interdiront la diffusion de "Fais-moi mal, Johnny" sur les ondes radios, en raison de… paroles jugées trop choquantes et obligeront Magali Noël à la chanter sur scène en remplaçant, ou supprimant, les passages trop osés avec le résultat suivant : "La moitié de la salle commence à me siffler, à m’envoyer des papiers et même des tessons de bouteilles. C’était affreux, mais l’autre moitié m’applaudissait ! Je me suis brusquement rendue compte que j’étais devant des gens déchaînés et j’avais les jambes qui commençaient à trembler" (in France Soir). Ca c’est de la chanson qui fait « bing » !

 

 

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Une chronique de JC et Lio

 

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  • : Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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