4 avril 2023 2 04 /04 /avril /2023 15:52

 

 

LA BD:





 

C'est quoi ? LITTLE MONSTERS 1



 

C'est de qui ? Lemire & N’Guyen



 

La Couv':

 


 

C’est édité chez qui ? Urban Comics

 

 

Déjà croisés sur le site? Oui, les 2.



 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi ?

Dans un monde futur dévasté, une bande d’enfants erre et survit au milieu des décombres et de ce qui a un jour été l’humanité.

Mais ces enfants sont des vampires et certains le sont même depuis très longtemps.

 

L’un d’entre eux va faire une découverte inattendue en la personne d’un adulte, humain celui là, sur qui il va se jeter et découvrir le plaisir de boire autre chose que du sang de rat.

 

Dans le même temps un autre des jeunes vampires fait la connaissance de la fille de l‘humain en question et apprend qu’il y en a d’autres.

 

Cette révélation remet en question à la fois les principes inculqués à la petite communauté de buveurs de sang mais aussi - surtout!- leur unité.



 

Du post-apo avec des gamins comme protagonistes principaux on a déjà lu ça, rien que chez nous entre Seuls et plus récemment Créatures et ses influences lovecraftiennes, pas mal de choses ont été exploitées. Cela dit quand Jeff Lemire, auteur protéiforme s’il en est, à l’instar de Ed Brubaker il y a peu, s’attaque à un genre ultra-balisé, on peut espérer qu’il va se l’approprier et lui injecter une touche d’originalité.

 

Bon sur ce premier TPB c’est pas forcément évident même si on ne demande qu’à y croire tout en craignant les deux extrêmes: une série à rallonge ou, au contraire, des pistes trop vite expédiées…wait and see.


 

Coté graphismes c’est un peu plus réussi, les tons choisis par N’Guyen tout en niveau de gris parcouru de ci de là par des pointes de rouge, sont assez blafards et personnalisent bien le côté destroy de l’univers de la série, l’artiste n’a pas hésité à sortir de sa zone de confort allant fureter du côté de gens comme Ben Smith ou Jae Lee, tout en gardant sa touche perso. On regrettera le traitement informatique trop tramé de certaines cases.








 

LA MUSIQUE:





 

C'est quoi :30 DAYS OF NIGHT DARK DAYS



 

C'est de qui ? A. Boulton



 

La Couv':

 

 

Déjà entendu chez B.O BD? Non



 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Pourquoi utiliser un bon scénario de comics pour essayer d’en faire une adaptation réussie plutôt que de s’éloigner du matériau de base et faire une bouse? Hein, pourquoi, je vous le demande?!



 

C’est ce qu’à dû se dire le scénariste (hum) et le réal de cette tentative de portage à l’écran du second volet de la série comics culte de Niles et Templesmith 30 Jours de Nuit, vu le résultat assez catastrophique et qui n’a plus grand chose à voir avec la BD.

 

Bon, après ce n’est pas comme si c’était monnaie courante dans le genre (de foirer une adaptation) et cette mauvaise série Z écope de la musique qu’elle mérite, à savoir une B.O composée par un artiste (re -hum!) dont la filmo ferait rire si elle ne faisait pas de la peine.



 

Rien de bien original à se mettre sous la dent ni dans le casque dans cette suite de morceaux plutôt bourrins où la tension est souvent à son paroxysme, quitte à épuiser rapidement l’auditeur, mais bon le temps de la lecture de ce premier volet des Little Monsters ça passe plutôt bien et fait un accompagnement assez sombre.

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8 juillet 2019 1 08 /07 /juillet /2019 09:56

 

 

 

LA BD:

 

 

 

 

C'est quoi ?  LES SANSON ET L'AMATEUR DE SOUFFRANCE 2.

 

 

C'est de qui ? Mallet & Beuzelin

 

 

La Couv':

 

Bourreau à travers les âges  /  Les Sanson tome 2  Vs.  The Man who turned to stone

 

Déjà croisés sur le site? Oui sur le précédent.

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat.

 

 

Une planche:

 

Bourreau à travers les âges  /  Les Sanson tome 2  Vs.  The Man who turned to stone

 

Ca donne Quoi ? On retrouve notre lignée de bourreaux au XVIII° siècle, période riche en événements historiques puisque c'est celle qui va voir la chute de la royauté en France, en grande partie due à l'ennemi juré des Sanson, le terrible Amateur de souffrances.

 

Mais Jean Baptiste, l'actuel bourreau, après un problème de santé, reste handicapé de la jambe et décide, alors que son jeune fils reprend la charge contraint et forcé, de s'opposer à l'Amateur.

Il fédère les autres familles de bourreaux et, si leur tentative échoue au dernier moment, il n'en reste pas moins qu'ils savent maintenant que leur condition n'est pas une fatalité.

 

Jusqu'à ce qu'ils découvrent que l'Amateur n'est pas seul et fait même partie d'une confrérie !

 

Avec ce second volet encore chargé en suspense et en scènes chocs, avec l'évocation d'une époque charnière fort bien évoquée et exploitée, le duo d'auteurs derrière les Sanson confirme tout le bien que l'on avait pensé du précédent tome, que ce soit au scénar comme au dessin.

 

Suite et fin à la rentrée !

 

 

 

 

LA MUSIQUE:

 

 

 

 

C'est quoi :THE MAN WHO TURNED TO STONE

 

 

C'est de qui ? R. Di Maggio & G. Duning

 

 

La Couv':

 

Bourreau à travers les âges  /  Les Sanson tome 2  Vs.  The Man who turned to stone

 

Déjà entendus chez B.O BD? Oui pour Duning.

 

 

On peut écouter ?

 

 

Ca donne Quoi ? Sur ce petit film de science fiction de 1957 le rôle de George Duning est assez obscur.

Le compositeur a pondu pas moins de 7 scores cette année là dont celui de 3h10 pour Yuma et s'est fait un nom à Hollywood depuis une paire d'année et le From Here to Eternity de Zinnemann.

 

Gageons qu'il est responsable du thème principal et que Ross Di Maggio, faiseur moins doué mais plus versé dans la série Z, s'est chargé du reste de la partition.

 

Celle ci fait dans le suspense appuyé assez classique mais s'apparente souvent plus à une B.O de thriller que de fantastique sans pour autant que ce soit gênant à la lecture de ce second tome des Sanson, en effet la tension est quasi constante dans un médium comme dans l'autre.

 

Notons que si son titre ne le laisse pas supposer, et sa réalisation laisse à désirer, The Man who turned to stone est un peu l'archétype du film de femmes en prison qui deviendra un vrai filon d'exploitation deux décennies plus tard.

 

 

 

 

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Une Chronique de Fab

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9 février 2017 4 09 /02 /février /2017 08:40

 

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 


C'est quoi : ROSKO. LES ENFANTS DE MARIE.

 


C'est de qui : Zidrou & Kispredilov

 

 

La Couv':

 

Attrapeur de cauchemars  /  Rosko  Vs.  Dreamcatcher

 

Déjà croisé par ici? Oui, souvent le scénariste et le dessinateur sur le tome précédent.

 

 

C’est édité chez ? Delcourt

 

 

Une planche:

 

Attrapeur de cauchemars  /  Rosko  Vs.  Dreamcatcher

 

Ca donne Quoi ? Rosko a décidé qu’il ne paierait pas les pots cassés de ses ex-patrons, responsables de l’évasion de Per Svenson, le tueur en série qu’il avait appréhendé 6 ans plus tôt, surtout que le but avoué est de faire de l’audimat.

 

Mais quand la seule rescapée de l’hécatombe débarque chez lui, trompé par son prédateur, il comprend que l’on n’échappe pas à son destin, et celui de Rosko est très, très noir !

 

Trois ans après le premier tome, ce second volet vient conclure ce qui devait être au départ une trilogie. On ne sait pas à quoi sont dus délais et changements, on va surtout s’estimer heureux d’avoir pu lire la fin de ce polar d’anticipation violent et jusqu’au-boutiste.

 

Zidrou a opté pour l’option total pessimisme, pas de happy end, pas de morale, juste un triste état des lieux de ce que pourrait devenir notre société de plus en plus dirigée par les médias via les écrans de toutes sortes.

 

Coté dessin je suis moins amateur du style épuré de Kispredilov, parfois un peu flou sur les personnages dans les scènes d’ensemble, mais il faut reconnaître qu’avec ses choix de couleurs inattendus, ça sort des sentiers battus et reste peut être plus intéressant qu’avec quelque chose de plus réaliste.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? DREAMCATCHER

 

 

C'est de Qui ? J.N. Howard

 

 

La couv'

 

Attrapeur de cauchemars  /  Rosko  Vs.  Dreamcatcher

 

Déjà entendu chez nous?  Pas mal oui.

 

 

On peut écouter?

 

Ca donne Quoi ? S’il a touché à quasiment tous les genres avant de devenir le compositeur attitré de M. Night Shyamalan, une fois sa collaboration avec ce dernier entamé, Howard a, tout de même, beaucoup exploité les thématiques qu’il a développé pour le réal aux fins choc.

 

Dans ce Dreamcatcher, petit film d’horreur sans prétentions, par exemple, on retrouve les marques de fabrique du compositeur : mélange d’électronique et d’instruments classiques, plages atmosphériques avec montée en puissance parfois cathartique, ambiance sur le fil du rasoir avec – ici – quelques intéressantes mais trop rares incursions dans la musique folklorique amérindienne, et underscoring un peu lambda de ci de là.

 

Néanmoins Dreamcatcher propose des transitions thématiques bien tournées et quelques arrangements qui sortent un peu des canons du genre ; le tout pour une B.O efficace et passe-partout, juste ce qu’il fallait avec cette conclusion de Rosko.

 

 

 

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Une chronique de Fab

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30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 17:34

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : SATANIE

 


C'est de qui : Vehlmann & Kerascoet

 

 

La Couv':

(Re) Descente aux enfers  /  Satanie  Vs.  Les Maîtresses de Dracula

 

Déjà croisé chez nous? Oui, ensemble et séparément même.

 

 

C’est édité chez qui ? Soleil.

 

 

Une planche:

(Re) Descente aux enfers  /  Satanie  Vs.  Les Maîtresses de Dracula

 

Ca donne Quoi ? Longtemps on a considéré que ce Voyage en Satanie (titre de l’histoire lors de sa première publication en 2011) serait sans retour, ou tout du moins sans fin.   Mais c’était sans compter sans la volonté de ses auteurs, et le métier de Barbara Canepa et Clotilde Vu, les responsables de la collection Métamorphoses chez Soleil qui ont relancé l’aventure et nous proposent aujourd’hui, sous forme d’intégrale et rebaptisé sobrement Satanie, l’intégralité de l'histoire.

 

Une expédition hétéroclite part sous la terre à la recherche d'un savant persuadé d'avoir retrouvé la trace de l'Homme de Neandertal, malheureusement pour eux, ce qui s'apparentait au départ à une sortie spéléo difficile va rapidement tourner à une version cauchemardesque du Voyage au centre de la terre de Vernes.

 

Cité souterraine, hommes d'un autre temps, créatures plus fantasmagoriques et dangereuses les unes que les autres, notre équipe, qui va se réduire comme une peau de chagrin au fur et à mesure de leur aventure tombe de Charybde en Scylla jusqu'au point de non-retour.

 

(Re) Descente aux enfers  /  Satanie  Vs.  Les Maîtresses de Dracula

 

Tout comme dans leur Jolies Ténèbres, Fabien Vehlman et les Kerascoët partent d'une situation assez banale qui dégénère aussi rapidement que dramatiquement. Le scénario conjugue, outre l'oeuvre de Verne citée plus haut, l'Enfer de Dante, l'Ultima Thulé mythologique, la légende de la Terre Creuse chère entre autre aux illuminés nazis, un florilège de bestiaires folkloriques ou encore, last but not least, les théories de Darwin.

 

L'ensemble n'est pourtant jamais indigeste et le lecteur, comme les héros de l'album,  descend la spirale infernale d'une aventure fantastique et sensuelle,  magnifiquement mise en image par le duo Pommepuy/Cosset qui n'hésite pas à jouer sur les formes des cases, à changer ses fonds de pages voire à utiliser des couleurs parfois limites psychédéliques pour illustrer comme il se doit l'extravagance de leur scénariste.

On aurait décidément perdu quelque chose si l'on n'avait jamais pu lire la fin de cette surprenante Satanie!

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

C'est Quoi? LES MAITRESSES DE DRACULA

 

 

C'est de Qui ? M. Williamson

 

 

La couv' 

(Re) Descente aux enfers  /  Satanie  Vs.  Les Maîtresses de Dracula

 

Déjà croisé ici? Oui

 

 

On peut écouter?

Ca donne quoi? Si pas aussi prolifique (ni inspiré?) qu'un James Bernard, Malcolm Williamson a néanmoins apporté à la Hammer son sens de la composition, hérité d'une formation classique solide.

 

Ainsi, aux codes immuables de la musique de film d'épouvante il ajoute une touche symphonique pas inintéressante, loin de là, quoique parfois un brin grandiloquente.

 

Dans cette suite de suite de suite du filon Dracula (où seul Peter Cushing relève un peu le niveau) il fait preuve d'une belle inventivité en ajoutant aux sempiternelles montées hystériques de cordes de belles phrases mélodique recherchée et des thématiques plus complexes que ce que l'on serait en droit d'espérer sur de telles productions.

 

Pas forcément toujours raccord avec ce récit protéiforme qu'est Satanie, il ajoute cependant au psychédelisme horrifique qui traverse souvent l'album et renforce le suspense omniprésent.

 

 

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Une chronique de Fab

 

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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