LA BD:
C'est quoi ? METAMORPHOSES 1858. TYRIA
C'est de qui ? Durand & Ferret
La Couv':
Déjà croisés sur le site? Non et pour cause c’est leur premier album.
C’est édité chez qui ? Delcourt.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Stanislas et Joseph, frères de lait, sont également apprentis détectives dans le Paris du XIX° siècle. L’un se complaît dans l’étude de l’anatomie en s’exerçant sur des cadavres tandis que l’autre est un inventeur aussi barré que génial.
Quand un jeune garçon vient les trouver pour enquêter sur sa grande sœur disparue, nos deux amis vont s’engouffrer dans une affaire aussi sordide que surréaliste, faite de jeunes femmes disparues et d’androïdes violents qui va bouleverser leur quotidien.
Métamorphoses 1858 est typiquement le type d’albums –bien trop rares aujourd’hui- qui me rappellent pourquoi j’aime la BD.
Graphiquement tout d’abord, si les visages des personnages sont un peu typés manga à mon goût, le souci apporté au détail, le dynamisme du trait et une narration originale et innovante en font un plaisir de lecture.
Le scénario n’est pas en reste naviguant dans un mélange habile inspiré des classiques du fantastique victorien mâtiné de steampunk. L'action et le suspense vont crescendo et sont menés avec brio: coup d'essai/coup de maître.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : MY BLOODY VALENTINE
C'est de qui ? P. Zaza
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Une fois oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Si l'on excepte son générique un peu trop sirupeux, le score de My Bloody Valentine, film devenu culte ne serait ce que par ses plans censurés pour cause de violence et de gore, est un bon petit ouvrage dans le genre flippant, annonciateur de quelques perles à venir et, heureusement, pas encore pollué par les « tics » des musiques de films des années 80 (le long est sorti en 81).
Avec ses incursions étranges et spontanées de xylophones, orgue, harpe, cloches et autres instruments plus ou moins malmenés, la B.O se démarque quelque peu de ses congénères et ce n'est pas plus mal les parties de cordes étant par contre très calquées sur les partitions d'Herrmann ou Goldsmith.
Malgré le fait que le film soit l'un des précurseurs du genre slasher, sa B.O ne fait pas trop dans le sensationnel et convient bien à un récit teinté de fantastique et riche en suspense comme ce (bon) début de Métamorphoses 1858.
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Une Chronique de Fab