Ca donne Quoi ? Trahi par leur supposé ami, Stanislas se retrouve sujet forcé d'expériences douloureuses tandis que Joseph le recherche frénétiquement dans une sorte d’hôpital désaffecté où il va découvrir une partie de l'explication de l'existence des créatures mi hommes mi machines qui ont failli leur coûter la vie.
La machination s'avère de plus grande envergure que prévue et nos deux frères de lait vont avoir a faire à forte partie.
Une conclusion riche en émotions fortes pour ce triptyque steampunk horrifique au style graphique hybride, lorgnant vers le manga, des plus efficace.
Une ambiance tendue et originale, une action menée tambour battant et un univers riche, pour leur première série le duo d'auteurs de Métamorphoses 1858 confirme qu'ils ont les atouts pour percer dans le milieu ; c'est en tout cas ce qu'on leur souhaite !
LA MUSIQUE:
C'est quoi :DRACULA
C'est de qui ?David Arnold & Michael Price
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui, ensemble même.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Le duo derrière l'adaptation ambitieuse et réussie de Sherlock Holmes dans le présent remet le couvert en se frottant au classique des classiques de la littérature gothique, le Dracula de Bram Stoker !
Si la réussite est peut être un peu moins au rendez vous à mon goût, Gatiss et Moffat ayant choisi de rendre plutôt hommage aux classiques de la Hammer voire du Giallo qu'au roman d'origine, la B.O est de son coté intéressante.
C'est également un duo qui est aux commandes, et qui a aussi sévi sur Sherlock, sauf que là Arnold et Price poussent le vice jusqu'à créer des instruments à partir d'objets relatifs à la mini série : un cercueil devient un instrument de percussions, des cris de nourrissons sont arrangés comme une mélodie (hum!) ; le tout bien entendu renforcé par une section de cordes fournie qui n'hésitent pas à jouer dans le registre des aigus.
Beaucoup de pistes, à l'image du gore de l'adaptation, faisant dans le grandiloquent, l'atmosphère générale s'en ressent, penchant souvent dans l'outrancier mais sur cette fin de série c'est de bon ton !
Ca donne Quoi ? Après leur effroyable découverte des androïdes tueurs en partie humains, et l’énigmatique Architecte nos deux héros s’embarquent à bord du dirigeable de la société secrète dont fait partie Stan pour l’Espagne où leurs indices semblent converger.
En route une certaine animosité s’installe entre eux en raison de la présence du père de Joseph à bord, mais ils vont bien vite devoir mettre leurs différends de coté quand une fois à Barcelone, ils vont avoir à faire à de nouveaux ennemis et explorer une forêt remplie de créatures de cauchemar.
A peine 3 mois après un premier volet enthousiasmant, Delcourt publie le second tome des Métamorphoses 1858, où le scénariste alterne entre une course poursuite à haute tension et des flashbacks sur la jeunesse des deux principaux personnages.
Si le découpage et la narration du premier étaient assez impressionnants, ici le trop est parfois l’ennemi du bien et l’on aurait tendance à se perdre dans des va et vient temporels et autres cadrages très léchés. Néanmoins les graphismes et la colorisation sont toujours très réussis apportant à la série une originalité manifeste.
Une suit de fort bonne facture, multipliant les rebondissements, et qui prépare à une fin de haut vol.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : FRIDAY THE 13TH. THE FINAL CHAPTER
C'est de qui ?H. Manfredini
La Couv':
Déjà entendu sur le site? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? On pensera ce que l’on veut de ces franchises à rallonge de slasher movies des années 80, avec la série des Nightmare on Elm Street (Les Griffes de la Nuit chez nous), Friday the 13Th reste un étalon du genre.
Et Harry Manfredini, responsable des trois précédents opus (et il en fera encore cinq ensuite !), n’est pas étranger à la réussite des films. En effet par des thèmes courts mais prenants, des effets de cordes et de percussions sur des cuivres menaçants, parcourus de sons électroniques heureusement rares (rappelons que nous sommes en plein milieu de la décennie qui a vu exploser les synthétiseurs dégoulinants), le compositeur installe un sentiment d’horreur pernicieux et tenace, une tension quasi continue qui va marquer le genre pour la décennie à venir.
Mélangeant rappels aux B.O des épisodes précédents et compositions originales, ce quatrième Vendredi 13 a toutes les qualités requises pour faire une bande son au second tome des Métamorphoses 1858.
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Conseils d'écoutes musicales pour Bandes Dessinées
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"...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)